Remise en cause des états civils de familles homoparentales, pression sur l’institution scolaire ou offensive anti-GPA… La communauté LGBTQI+ d’Italie est une des premières visées par le gouvernement Meloni.
À la suite de notre enquête sur le Fonds de pension volontaire des eurodéputés, les Verts ont déposé un amendement pour le réformer devant le Parlement européen. Il a été rejeté par une courte majorité, constituée principalement de la droite et de l’extrême droite. Dont Jordan Bardella et Brice Hortefeux.
Au lendemain du scrutin municipal d’avril, le nombre de femmes élues municipales a bondi de 21 % au Japon. Plusieurs conseils comptent même une majorité de femmes : du jamais-vu. Ces élues défendent surtout des programmes de gauche.
À l’approche d’élections locales le 28 mai en Espagne, Mediapart a arpenté la Castille-et-León, la seule région du royaume codirigée par Vox. Le parti d’extrême droite y impose ses thèmes à l’agenda et bataille contre les syndicats. Mais des résistances citoyennes voient aussi le jour.
La discrète société suisse d’Andreas Fink est l’un des acteurs principaux d’un marché de la surveillance utilisant une faille dans les réseaux des opérateurs mobiles. Celle-ci permet de géolocaliser ou d’intercepter les communications des téléphones. Le collectif de journalistes Lighthouse Reports a enquêté durant un an sur ce marché des plus opaques.
Des médecins refusant de pratiquer l’IVG ou maltraitant les patientes, des centres qui ferment les uns après les autres, des femmes réduites à la clandestinité… Si la loi n’est pas ouvertement remise en cause, l’accès à l’IVG se réduit drastiquement dans l’Italie de Meloni.
Pour la sociologue franco-israélienne, figure de la gauche intellectuelle, c’est bien sûr contre les projets de Benyamin Nétanyahou que les manifestants sont dans la rue depuis dix-sept semaines. Mais c’est aussi contre la radicalisation et la politisation de certains courants du judaïsme ultra-orthodoxe.
Plus de douze ans après l’accident de la centrale nucléaire de Fukushima, 85 familles, qui regroupent 234 plaignants, tous évacués en mars 2011, réclament justice devant le tribunal d’Osaka : elles veulent que Tepco et l’État reconnaissent leurs responsabilités sur leurs projets de vie détruits.
Tsai Ing-wen, la présidente taïwanaise, a décidé de la sortie du nucléaire en 2025, mais la question du stockage des milliers de tonnes de combustible usagé n’est toujours pas réglée. Un dossier que les associations environnementales voudraient mettre au cœur de la présidentielle à venir.
Où et comment stocker 27 000 mètres cubes de déchets nucléaires en toute sécurité et pendant un million d’années ? La recherche allemande d’un site « définitif » veut faire la part belle aux avis scientifiques et aux consultations publiques. Mais elle a déjà pris beaucoup de retard.
Des retenues d’eau de plus en plus vides, et une agriculture intensive qui pompe l’essentiel des ressources : des militants s’inquiètent du risque d’un « effondrement hydraulique » de l’Espagne. Le gouvernement de Pedro Sánchez semble tiraillé entre son aile écolo et un ministère de l’agriculture qui refuse de tourner le dos à l’agro-industrie.
Ces artistes, qui jouent avec les codes traditionnels du genre et se produisent sur scène ou lors de lectures pour enfants, sont devenus une obsession pour la droite américaine. Comme en France, ils sont menacés, voire attaqués au nom de la protection des mineurs.
En Asie, Taïwan est de loin le pays où les droits des femmes sont les plus développés. La société y contraste fortement avec celle de la Chine voisine, où les mouvements féministes sont réprimés. Mais il reste encore des luttes à mener pour une plus grande égalité.
Le gouvernement de Giorgia Meloni ne se démarque guère d’une politique italienne violemment hostile aux migrants depuis plus de vingt ans. Sur fond de crise diplomatique sur le sujet avec la France, il essaye toutefois de montrer son volontarisme. Au mépris des réalités démographiques et économiques du pays.
Le géant pharmaceutique américain Johnson & Johnson et son fournisseur français, le groupe Imerys, sont accusés d’avoir tout fait pour maintenir leurs produits à base de talc, en dépit des risques de cancer, notamment pour les femmes. Soixante mille plaintes ont été déposées aux États-Unis.