Au cours d’une rencontre qui opposait son club à celui de Valence, Vinícius Junior, attaquant noir du Real Madrid, a été la cible de chants racistes pour la dixième fois depuis 2021. L’incident suscite une vive polémique en Espagne, le joueur ayant choisi de dénoncer le racisme dans toute la société espagnole.
Le Canada enregistre une hausse sans précédent de féminicides, dont un tiers ont pour cibles des femmes autochtones. Une situation qui alarme les représentants des premiers peuples et les organismes de prévention contre les violences faites aux femmes.
Dans un contexte d’inflation inédite, les mobilisations africaines contre les hausses de prix permettent-elles de raconter comment peuvent se nouer revendications économiques et espérances démocratiques ? Des pistes de réflexion explorées par un ouvrage récent.
Les « Citoyens du Reich », une mouvance allemande d’extrême droite, ont longtemps été vus comme des « ethno-nationalistes » barjots et folkloriques. Mais deux affaires et un procès qui vient de s’ouvrir à Coblence montrent qu’ils sont désormais prêts à attaquer l’État.
La chercheuse Bénédicte Laumond explique les différences de gestion des mouvances d’extrême droite des deux côtés du Rhin. En Allemagne, le volet préventif est plus développé, et le volet répressif plus cohérent qu’en France, où l’irruption du parti Reconquête pose des défis inédits.
Dans une salle de l’Assemblée nationale, six militantes et militants russes se situant à gauche, voire se disant marxistes, ont été invités à s’exprimer par le député de la Nupes Arnaud Le Gall. L’occasion d’écouter des avis aussi nets qu’étouffés.
Un an après la chute de Marioupol, l’immense majorité des « défenseurs » de la ville restent prisonniers de la Russie. En Ukraine, leurs familles se battent pour leur libération, avec l’assistance souvent décevante du Comité international de la Croix-Rouge.
Principal adversaire de la droite au pouvoir, le parti d’Aléxis Tsípras surfe sur des promesses sociales pour conquérir, aux élections législatives de dimanche, un électorat démobilisé. Mais les forces politiques de gauche n’oublient pas la signature par Syriza du plan de sauvetage de la Troïka, perçue comme une trahison.
Les ONG écologistes n’échappent pas, à l’instar de toute la société civile, à la violence de l’État russe. Vendredi 19 mai, Greenpeace a été déclarée « indésirable » dans le pays. Sous couvert de soutenir l’économie en ce temps de guerre, les autorités bâillonnent les structures garde-fou et assouplissent la législation environnementale.
Alors que des feux de forêts et de broussailles frappent durement la province, première productrice de pétrole du pays, les conservateurs au pouvoir refusent de prendre leurs distances avec les hydrocarbures. Et lui préfèrent des solutions technologiques pour capter le CO2.
Dans un discours particulièrement virulent, Kemal Kılıçdaroğlu a voulu convaincre ses électeurs par la mise en avant d’un prétendu « risque migratoire », expliquant que le nombre de personnes réfugiées augmenterait si le président sortant restait au pouvoir.
C’est maintenant ? Pas encore ? Alors que l’armée ukrainienne multiplie les opérations offensives locales, la tension monte à mesure que la contre-offensive tant annoncée semble se rapprocher. Poursuivant sa tactique du toréador, Kyiv mène une intense et habile guerre psychologique.
Au milieu de l’an dernier, cette commune de la région de Donetsk a été occupée plusieurs mois par les forces russes. Libérée mais bombardée à quelques kilomètres du front, elle n’a plus de gare ni d’industries, ses habitations ont été détruites et les trois quarts de ses habitants sont partis.
En attendant la contre-offensive ukrainienne, le Pentagone, le Congrès et l’industrie de défense des États-Unis se préparent à intensifier la production de munitions et de missiles. Si l’opinion opère un repli isolationniste, le soutien à l’Ukraine se fait davantage entendre côté républicain.
Kyriákos Mitsotákis, le premier ministre de droite, vante le retour des investissements et des touristes étrangers et se positionne comme le candidat de la croissance. Parallèlement, des Grecs dénoncent une réalité économique difficile et les dérives autoritaires du pouvoir. Retour sur le bilan de la droite au pouvoir avant les législatives du 21 mai.
Dans leurs plaidoiries, les avocats de la plaignante et ceux du prévenu ont exposé leurs lectures irréconciliables de ce qui s’est produit il y a quinze ans : un viol ou le point de départ d’une machination. Le tribunal correctionnel de Genève doit trancher la semaine prochaine.