Même s’ils pensent que rien de concret n’en sortira, les Ukrainiens suivent avec grande attention la possible rencontre entre représentants de la Russie et de l’Ukraine à Istanbul, jeudi 15 mai. Reportage à Sviatochyne, un quartier de la capitale durement touché par les attaques russes.
Marie Dumoulin décrypte les rebondissements diplomatiques censés aboutir, jeudi 15 mai à Istanbul, à des pourparlers directs entre l’Ukraine et la Russie. Malgré l’impression d’une accélération des événements, elle souligne que dans le conflit, « rien n’a changé ».
Héroïne d’un film sélectionné au festival de Cannes, la photojournaliste palestinienne Fatma Hassona a été tuée le 16 avril par un bombardement israélien. En compagnie de la réalisatrice Sepideh Farsi, Mediapart lui rend hommage et évoque tous les journalistes assassinés à Gaza depuis le 7-Octobre par Israël.
La rencontre avec le président par intérim syrien s’est « très bien passée », a confié le président américain. La veille, il avait annoncé par surprise la levée des sanctions qui pesaient sur le pays depuis au moins 14 ans.
La vie de José Mujica, plus connu comme « Pepe », ancien guérillero et président de l’Uruguay, petit pays d’Amérique du Sud, entre 2010 et 2015, a été un roman. Son action politique mais aussi son style de vie sobre ont contribué à forger son mythe.
La Commission européenne a subi mercredi un revers de taille : le Tribunal de l’UE lui reproche de n’avoir pas suffisamment justifié son refus de rendre publics les textos échangés entre sa présidente, Ursula von der Leyen, et le PDG de Pfizer, lors de la négociation des contrats pour les vaccins de covid.
Après l’annulation de sa condamnation l’an dernier, l’ancien producteur de cinéma est jugé à nouveau pour viol et agressions sexuelles. Si la stratégie de ses avocats, blâmer les victimes, n’a pas vraiment changé, le contexte politique n’est plus du tout le même.
« À l’air libre » reçoit quatre des auteurs et autrices de « Gaza, une guerre coloniale », un livre collectif qui paraît aux éditions Actes Sud. Alors que le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, ne voit « aucune situation » pour arrêter la guerre.
Pour la première visite d’État de son second mandat, Donald Trump a choisi de se rendre dans trois États du Golfe persique, dont l’Arabie saoudite. Il atterrit avec de folles ambitions, de son business personnel à la paix, dans une région en plein chaos. Et est attendu avec circonspection.
Depuis son retour à la Maison-Blanche, le président états-unien s’est engagé dans une frénésie de négociations, qu’elles soient commerciales ou diplomatiques. Elles lui permettent de saturer l’espace politique et médiatique, mais aussi de faire avancer les intérêts de ses affaires familiales.
Donald Trump a mis fin au programme de protection temporaire de plus de 500 000 migrants en provenance d’Amérique latine et notamment de Haïti. Même si la justice états-unienne a suspendu son application, des Haïtiens cherchent à fuir vers le voisin du nord. Mais les restrictions sont nombreuses.
Le président ukrainien a déclaré dimanche qu’il « attendrait » son homologue russe en Turquie, où ce dernier a proposé plus tôt de tenir des discussions « directes » et « sans condition préalable » entre la Russie et l’Ukraine à partir de jeudi. Mais Vladimir Poutine n’a pas accepté le cessez-le-feu de trente jours exigé par les soutiens de l’Ukraine.
Alors qu’un fragile cessez-le-feu entre l’Inde et le Pakistan a été annoncé après plusieurs jours d’affrontements qui ont fait une soixantaine de morts civiles, Charlotte Thomas, spécialiste des populations musulmanes au Cachemire, analyse ce conflit comme le reflet de la politique nationaliste et xénophobe indienne.
Encore marginaux en 2019, les nationalistes et les libertariens regroupés sous la bannière du parti Konfederacja comptent bien faire un score historique à l’élection du chef de l’État, les 18 mai et 1er juin prochains. Leur candidat, Sławomir Mentzen, arpente le pays.
Après plusieurs jours d’affrontements qui ont fait une soixantaine de morts civiles, l’Inde et le Pakistan ont annoncé un cessez-le-feu à effet immédiat. Mais une source gouvernementale indienne affirme qu’il a été violé par le Pakistan.
Spécialiste de l’Afghanistan et de la Syrie, le chercheur analyse dans son nouveau livre les dynamiques des guerres civiles contemporaines. Il constate qu’en la matière, « la politique étrangère occidentale de ces dernières années est devenue un musée des erreurs ». Entretien.