Lundi 5 mai, Gwenaëlle Lenoir a répondu à vos questions sur ses reportages au Proche-Orient, les réalités humaines qu’elle y a rencontrées, et la manière dont ce génocide est couvert – ou occulté – par les médias et les responsables politiques.
Des violences confessionnelles dans des quartiers à majorité druze, en Syrie, ont fait plus de cent morts la semaine dernière. Invoquant la défense des minorités, Israël a lancé une vague de bombardements massifs contre le pays en pleine transition.
La frénésie de mesures prises par Donald Trump depuis son retour au pouvoir, à l’échelle nationale comme internationale, interroge l’un des principaux piliers de l’identité américaine : son pouvoir d’influence qui faisait jusqu’ici consensus, à gauche comme à droite.
Le candidat d’extrême droite George Simion a décroché plus de 40 % des voix dimanche soir. Il promet de mettre un terme à l’aide militaire envoyée à l’Ukraine. À Bucarest, le rejet des partis traditionnels est massif.
Dans une tribune confiée à Mediapart, quatre femmes appellent la France et l’Europe à « dire non à la politique de la destruction » menée par Israël : la Prix Nobel de littérature Annie Ernaux, l’ancienne garde des Sceaux Christiane Taubira, l’historienne franco-tunisienne Sophie Bessis et la romancière libanaise Dominique Eddé.
À travers un nouveau livre qui vient de paraître, l’auteur et photographe Martin Barzilai poursuit son travail auprès de celles et ceux qui disent « non » à l’armée en Israël. Un phénomène qui a pris une lumière nouvelle depuis le 7-Octobre.
Le Parti travailliste du premier ministre australien Anthony Albanese a remporté les élections législatives australiennes samedi 3 mai. Un scrutin qui a vu les électeurs sanctionner massivement le parti conservateur et son programme aux accents trumpistes.
Oana Lohan est l’autrice d’un texte intense autour de ses souvenirs de la dictature communiste en Roumanie et de son expérience de l’exil. Alors que le pays est appelé aux urnes dimanche, Mediapart l’a rencontrée en Transylvanie. Elle se dit inquiète de la poussée de l’extrême droite.
Ramadan Nishori a bravé la honte et la douleur. Mi-avril, cet Albanais de 48 ans a raconté publiquement son viol, subi en septembre 1998. Un moment qualifié d’historique par la presse des Balkans, où ce crime de guerre a fait des ravages.
Le président ukrainien estime la trêve proposée par son homologue russe pour les commémorations de la Seconde Guerre mondiale à Moscou, du 8 au 10 mai, trop courte pour des pourparlers sérieux. Il affirme aussi ne pas pouvoir garantir la sécurité des dirigeants présents.
Le candidat travailliste Anthony Albanese a revendiqué la victoire. Le chef de file de l’opposition conservatrice, Peter Dutton, a perdu son siège et dit assumer l’entière responsabilité de la défaite de son camp.
Le président des États-Unis a choisi ce proche ayant fait fortune dans l’immobilier pour mener sa diplomatie tous azimuts. Son nom circule désormais pour devenir son prochain conseiller à la sécurité nationale. Beaucoup raillent son inexpérience et anticipent des échecs cinglants. Le problème pourrait être ailleurs.
Le partenariat signé mercredi entre Kyiv et Washington ouvre la voie à l’exploitation, par des sociétés états-uniennes, des minerais, gaz et pétrole ukrainiens. Mais les connaissances sur ces ressources sont sommaires et datent d’une autre époque.
Des saboteurs circulent en Europe, où ils doivent opérer lors de prochaines élections. Ils ont été formés dans les Balkans, notamment par un néonazi bulgare recherché par la justice française pour être l’auteur des mains rouges sur le Mémorial de la Shoah à Paris.
Les Roumains sont de nouveau appelés aux urnes dimanche, après l’annulation du scrutin de novembre, qui avait donné une large avance à l’extrême droite prorusse. Récit d’une fin de campagne tumultueuse depuis Bucarest.
Alors que l’aide humanitaire est bloquée depuis deux mois, de plus en plus de voix critiquent durement Israël. Mais en l’absence de toute sanction, elles sont absolument inefficaces et, dans Gaza, la faim s’installe.