Le monde de la finance le créditait d’un succès depuis le début de sa présidence : sa politique pro-business. Alors que la crise sociale et politique s’approfondit en France, il redoute de voir toute cette politique remise en cause. Par la seule faute d’Emmanuel Macron.
Condamné à près de 30 ans de prison, l’anarchiste Alfredo Cospito s’est lancé dans une grève de la faim depuis plus de 150 jours pour protester contre ses conditions de détention. Lundi 27 mars, la justice a refusé tout changement. Son cas a relancé le débat autour du régime carcéral qu’il subit.
Mobilisée depuis douze semaines contre la « réforme judiciaire » de Nétanyahou et son rêve de régime « illibéral », la société civile israélienne a reçu le renfort de nombreux militaires et de la centrale syndicale Histadrout. Lundi soir, le premier ministre a annoncé le report de l’examen du projet.
Emprisonné depuis trois mois, Ihsane El Kadi, figure de la presse indépendante algérienne, risque cinq ans de prison ferme. Fondateur des sites Radio M et Maghreb Émergent, il est poursuivi pour avoir reçu de l’argent de l’étranger.
Alors que des mobilisations sociales s’organisent partout en Europe, l’intransigeance d’Emmanuel Macron tranche avec l’attitude d’autres exécutifs, y compris de droite, qui ont lâché du lest dans des bras de fer récents avec des syndicats.
Deux candidates et un candidat se sont affrontés pendant un mois pour prendre la suite de Nicola Sturgeon à la tête du SNP, le parti pro-indépendance, et du gouvernement écossais. La campagne, dont les résultats seront annoncés lundi, a mis au jour plusieurs failles dans le parti.
Le leader du parti du Congrès risque la prison et l’effacement politique pour s’être moqué du nom de Narendra Modi il y a quatre ans. Un « procès politique » dénoncé par une large partie de l’opposition, qui pourrait signer un nouvel acte dans la lente agonie de la démocratie indienne.
Alors que le navire humanitaire s’apprêtait à porter secours à une embarcation en détresse samedi matin, les Libyens n’ont pas hésité à tirer des coups de feu à proximité des sauveteurs de SOS Méditerranée.
En septembre 2022, Fatima Amiri, 17 ans, est gravement blessée dans l’attaque de son école à Kaboul. Survivante d’un féminicide politique collectif, elle raconte son engagement pour le droit à la scolarité des filles depuis Ankara, en Turquie, où elle est soignée depuis décembre.
Comme celles de Rennes et d’Angers avant elle, la cour d’appel de Lyon a refusé, vendredi 24 mars, de renvoyer Vincenzo Vecchi en Italie. Ce militant risque 12 ans de prison dans son pays natal pour avoir participé au contre-sommet de Gênes, en 2001.
Le président chinois Xi Jinping est en visite officielle à Moscou pour la première fois depuis l’agression russe en Ukraine. Si la Chine se pose en faiseuse de paix, elle soutient Vladimir Poutine et tient à préserver son partenariat stratégique avec la Russie face aux Américains et aux Occidentaux.
Le Guide suprême Ali Khamenei a reconnu la réalité des attaques au gaz qui ont conduit à l’hospitalisation de plus de 5 000 lycéennes, collégiennes ou écolières. Leurs auteurs chercheraient aussi à imposer un rapport de force dans le cadre d’une lutte pour le pouvoir.
Pour pouvoir en livrer davantage à leurs alliés ukrainiens qui en manquent, et pour relancer une production européenne jugée faible, une vingtaine d’États européens se sont engagés lundi à consacrer un milliard d’euros à des achats groupés de munitions dans les prochains mois. Décryptage d’un mécanisme inédit.
À l’étranger, de nombreux médias jugent dangereux l’entêtement du président français à mettre en œuvre une réforme des retraites impopulaire, quitte à passer en force. « Ce serait mauvais pour la démocratie française et un cadeau pour Mme Le Pen », avait mis en garde dès le 8 mars « The Guardian ».
Le 20 mars 2003, l’armée des États-Unis envahissait l’Irak. Une guerre dont les conséquences résonnent aujourd’hui dans le positionnement républicain contre le soutien à l’Ukraine, et s’expriment par la défiance envers les institutions et les médias, à l’intérieur du pays comme à l’étranger.
En envahissant l’Irak en 2003 sur un mensonge, les États-Unis ont ouvert l’une des périodes les plus sanglantes du pays et provoqué un désastre dont le peuple irakien continue, vingt ans plus tard, de subir les conséquences. Reportage dans un camp-prison où s’entassent les enfants apatrides de Daech.