Intimidations, arrestations arbitraires, torture et frappes délibérées sont les armes d’Israël contre celles et ceux qui, sur place, sont déterminés à informer. Mediapart a recueilli les témoignages de journalistes visés par les soldats et les autorités.
Le 22 septembre, le bureau de la chaîne qatarie à Ramallah, le dernier de la région, a été fermé par les autorités israéliennes. Son chef, Walid al-Omari, dénonce une décision « sans fondement », destinée « à empêcher quiconque de couvrir cette guerre et les crimes qu’Israël commet ».
Le premier ministre hongrois a présenté aux eurodéputés, mercredi 9 octobre, le programme de sa présidence du Conseil de l’Union européenne. Son discours a galvanisé les groupes d’extrême droite et illustré leurs divergences sur l’attitude à avoir envers la Russie.
Le chef de l’État a appelé à suspendre les ventes à Israël d’armes pouvant être utilisées à Gaza. Une sortie qui a suscité des critiques dans son propre camp, la colère de Nétanyahou, et des huées lors de l’hommage parisien aux victimes du 7-Octobre. La gauche, elle, attend des actes.
De retour de l’enclave, la présidente de Médecins sans frontières France témoigne de l’impossibilité d’apporter une aide à la hauteur de la situation. « C’est rare, dans notre métier, d’avoir tout ce qu’il faut pour agir mais d’être bloqués de l’autre côté de la frontière », souligne-t-elle.
En pleine campagne électorale, le film d’Ali Abbasi zoome sur le début de la carrière du candidat républicain. Une période marquée par sa rencontre avec Roy Cohn, ancien assistant de Joseph McCarthy, pourfendeur du communisme, et avocat de la mafia new-yorkaise.
Dans l’enclave palestinienne, la majorité des terres cultivées a été dévastée par les bombardements et les chars depuis le 7 octobre 2023. Même si, ici et là, les paysans se battent pour continuer de planter, récolter, et de nourrir la population.
Selon les ONG Human Rights Watch et Freedom Now, le pays hôte des prochaines négociations internationales sur le climat a muselé ces derniers mois des voix critiques de l’industrie pétrogazière. Le secteur représente la moitié du PIB de cet État dirigé d’une main de fer par Ilham Aliyev.
L’État hébreu s’est souvenu, lundi 7 octobre, des massacres commis par le Hamas il y a un an. Des familles d’otages ont de nouveau réclamé un cessez-le-feu. Le premier ministre a déclaré vouloir poursuivre l’offensive à Gaza et au Liban, parlant d’une « guerre de régénération ».
Un an après les attaques du 7-Octobre et à un mois de l’élection présidentielle du 5 novembre, les habitants de Dearborn, dans l’État clé du Michigan, menacent de faire payer aux démocrates le soutien de Washington à Israël. Et de couler la candidature de Kamala Harris.
Dans les semaines qui ont suivi l’attaque du Hamas, les associations de défense des droits humains ont fait l'objet de critiques virulentes et de campagnes de menaces sur les réseaux sociaux. Nathalie Godard, directrice de l’action à Amnesty International France, revient sur ces attaques.
Alors que la guerre s’étend au Liban, les sociétés occidentales restent trop passives face au massacre des Palestiniens pour contraindre leurs dirigeants à sanctionner Israël. Comme si elles refusaient de voir leurs propres crimes dans le miroir de la colonisation que leur tend Israël.
La ville du nord de la Cisjordanie et son camp sont depuis longtemps considérés comme des foyers des groupes armés palestiniens et sont habitués aux incursions de l’armée israélienne. Mais le 7-Octobre a inauguré une nouvelle façon de faire la guerre, plus brutale et terrifiante, où les drones jouent un grand rôle.
Rongés par la tristesse, furieux de la stratégie du premier ministre israélien, les proches des otages redoutent de ne jamais les revoir. Sans cesser d’espérer, ils craignent qu’ils soient sacrifiés sur l’autel de la guerre contre le Hamas. Mediapart a recueilli leurs paroles.
Juste après le 7-Octobre, le déluge des bombes israéliennes a commencé à Gaza. Pour Mediapart, le journaliste gazaoui Rami Abou Jamous, triple lauréat du Prix Bayeux 2024, raconte une année de peur, de destructions et de déplacements forcés avec sa famille.
Les juges de la CPI n’ont toujours pas statué sur les mandats d’arrêt requis par le procureur Karim Khan contre les dirigeants israéliens il y a plus de quatre mois. Un délai inhabituel, qui s’explique par les pressions, manœuvres et requêtes multiples exercées contre la Cour et ses décisions.