Depuis plusieurs jours, dans plusieurs villes britanniques, l’extrême droite s’en prend aux populations étrangères, réfugiées ou musulmanes. À l’origine : une fausse rumeur ciblant un demandeur d’asile, catégorie qui n’a cessé d’être criminalisée ces dernières années.
Avec 35 mesures de dessaisissement et une inculpation, la classe politique et l’institution judiciaire s’acharnent contre le juge Bitar, chargé de l’enquête sur l’explosion du port de Beyrouth. Le magistrat a décidé de passer outre et de continuer ses investigations. Seul.
Plusieurs soulèvements ont agité l’île britannique, après l’instrumentalisation d’une attaque au couteau dans l’ouest de l’Angleterre le 29 juillet dernier. L’extrême droite violente et le nouveau parti du brexiteur Nigel Farage, Reform UK, sont à la manœuvre. Plus de 250 individus ont été arrêtés.
C’est devenu l’un des arguments phares des républicains dans la campagne pour l’élection présidentielle à venir en novembre prochain. Kamala Harris, probable adversaire de Donald Trump en novembre, est particulièrement ciblée par ses adversaires sur ce sujet.
La vice-présidente devrait être investie candidate à la Maison-Blanche à l’issue d’un vote virtuel qui s’est ouvert jeudi 1er août. Sera-t-elle plus à l’écoute des défenseurs de la cause palestinienne que l’actuel président démocrate Joe Biden ?
Lorsque New Bedford, ville portuaire de la côte est des États-Unis, apprend en ce mois de mars 1983 qu’une jeune femme a été violée dans un bar, les habitants lui manifestent leur soutien. Celui-ci ne résistera pas à la campagne de dénigrement de la victime menée en défense des accusés.
La pêche en haute mer ne suffit plus à Pékin, qui se tourne désormais vers les eaux territoriales du monde entier, où près de 250 navires sous contrôle chinois battent pavillon local, comme au Ghana et en Argentine. Une enquête de notre partenaire The Outlaw Ocean Project.
Des Baléares aux Canaries, des citoyens se mobilisent pour contrer les effets d’un tourisme de masse devenu ingérable. Alors que l’Espagne est le deuxième pays le plus visité au monde, Mediapart a rencontré des activistes qui plaident pour la « décroissance touristique ».
Raed Ahmed est le porte-drapeau de l’Irak lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques d’Atlanta, en 1996. Sa désertion est digne d’un roman d’espionnage et raconte l’influence des groupes de dissidents irakiens en exil, entre les deux guerres du Golfe.
Après l’explosion qui a endeuillé et dévasté Beyrouth en 2020, les autorités ont multiplié fausses pistes et fausses informations. Même la destination du cargo porteur de la cargaison finalement destructrice était fictive. Mediapart a remonté son parcours depuis la Géorgie.
Lors de la conférence annuelle du bitcoin à Nashville, Donald Trump a été ovationné alors qu’il a multiplié les promesses pour la communauté des fans de crypto-actifs. Une évolution qui renforce la convergence entre ce milieu et l’extrême droite.
La boxeuse algérienne Imane Khelif subit une vague de cyberharcèlement, accusée par les sphères d’extrême droite de ne pas être une femme alors qu’elle concourt dans cette catégorie. Pour la sociohistorienne Anaïs Bohuon, cette polémique prend racine dans l’histoire même du sport olympique, « bastion de la virilité ».
Tirant avantage des problèmes d’effectifs et de commandement ukrainiens, la Russie avance lentement mais inexorablement dans le Donbass. Dans ce contexte, le président ukrainien a évoqué pour la première fois l’idée d’un référendum pour décider – ou non – de céder des territoires à Moscou.
Alors que la Russie intensifie ses opérations offensives dans l’oblast de Donetsk et que la mobilisation peine à remplacer les pertes subies dans le pays, les fantassins ukrainiens sont plus que jamais sous pression. Un reportage de nos partenaires du « Kyiv Independent ».
Une grande partie de la communauté internationale continue de faire pression pour la publication des procès-verbaux de la présidentielle. Alors que les mobilisations et arrestations se poursuivent, le Brésil et la Colombie, en particulier, jouent un rôle clé pour esquisser une sortie de crise.
Au-delà du changement de pied inattendu de la diplomatie française sur le Sahara occidental, c’est le futur de deux traités commerciaux conclus entre l’UE et le Maroc qui focalise l’attention à Bruxelles alors qu’une nouvelle Commission doit se mettre en place à l’automne.