L’un est le premier boxeur à se qualifier pour les JO et vit en Cisjordanie ; l’une est nageuse et a toujours vécu aux États-Unis ; un autre est judoka, réfugié, et n’a jamais mis les pieds dans son pays d’origine. Tous veulent envoyer un message de résilience et d’affirmation de leur identité palestinienne.
Les Jeux olympiques de Melbourne de 1956 ne sont pas encore finis lorsque, à Budapest, les troupes soviétiques reprennent le contrôle du pays et mettent fin à la révolution hongroise. Dániel Magay et une quarantaine d’autres athlètes décident alors de faire défection.
Cette campagne présidentielle aux États-Unis est la plus chaotique de l’histoire récente du pays. Elle rappelle l’année 1968, marquée elle aussi par la violence politique et le désistement inattendu d’un président démocrate.
Alors que des sportifs argentins ont été hués lors des premières rencontres des Jeux, le président d’extrême droite Javier Milei a échangé ce vendredi avec Emmanuel Macron à l’Élysée. À Buenos Aires, la vice-présidente, elle, continue de défendre le chant raciste des coéquipiers de Lionel Messi visant les joueurs français.
Malgré l’absence de délégation officielle russe aux Jeux olympiques de Paris, Vladimir Poutine est loin d’être aussi « isolé » que le souhaiteraient l’Europe et les États-Unis. Sa diplomatie cherche à rassembler autour des intérêts de Moscou une masse critique de pays non occidentaux.
Premiers JO après la Seconde Guerre mondiale, dans une Europe en pleine reconstruction : la responsable sportive de l’équipe tchécoslovaque de gymnastique annonce publiquement qu’elle ne rentrera pas à Prague.
Devant représentants et sénateurs, le premier ministre israélien a une nouvelle fois asséné le discours du bien contre le mal, posant l’État hébreu en protecteur des États-Unis au Moyen-Orient, sans évoquer la moindre perspective de négociation ou de paix. Il a été moins applaudi que lors de ses adresses précédentes.
Quatorze factions palestiniennes, dont le Hamas et le Fatah, ont signé à Pékin un accord pour former un gouvernement palestinien unifié. Mais pour le chercheur palestinien Ghassan Khatib, les divergences profondes entre les deux partis ont de quoi doucher les espoirs.
Le mandat du président sortant est un succès économique, selon les chiffres macroéconomiques. La majorité des Américains a une autre perception : ils parlent d’une nette dégradation de leur niveau de vie. Ce décalage risque d’être au cœur de la prochaine campagne présidentielle.
Alors que les démocrates de gauche avaient massivement apporté leur soutien à l’ex-candidat Joe Biden, trois jours après son retrait, l’aile progressiste du parti n’est pas totalement ralliée à sa potentielle remplaçante.
Les tensions régionales ont franchi un cran supplémentaire avec l’attaque réussie d’un drone lancé par les houthis sur Tel-Aviv vendredi dernier et le bombardement, samedi, du port yéménite d’Hodeïda par les avions israéliens. Chacun s’attend à d’autres attaques.
Le parti d’extrême droite et ses alliés n’ont obtenu aucun poste de présidence, mardi, au sein des commissions parlementaires. Le groupe mené par Jordan Bardella continue de buter sur le cordon sanitaire visant à exclure ses 84 députés des postes d’influence.
Le club, autrefois installé dans la ville de Gaza, a été détruit par l’armée israélienne en décembre 2023. Mais Osama Ayoub, son fondateur, déplacé dans le camp d’Al-Mawasi, continue son combat : émanciper femmes et filles par la boxe.
Après plusieurs années de divisions, de boycott du processus électoral et de rendez-vous manqués, l’opposition apparaît unie pour l’élection présidentielle du 28 juillet. La popularité du président sortant, Nicolas Maduro, candidat à sa réélection, semble plus faible que jamais.
Samedi, le député LFI Thomas Portes a appelé à ce que « le drapeau et l’hymne israéliens ne soient pas admis pendant ces Jeux ». La droite et une partie de la gauche dénoncent ces propos. Il s’agit d’une demande exprimée depuis plusieurs mois par les soutiens de la cause palestinienne.
Longtemps considérée comme trop effacée, la vice-présidente est désormais vue comme la femme providentielle des démocrates. À plus de cent jours de l’élection, elle est le dernier rempart contre un retour de Donald Trump à la Maison-Blanche.