L’Algérie a dénoncé le « lâche assassinat » lundi de trois camionneurs algériens par « les forces d’occupation marocaines au Sahara occidental ». « Leur assassinat ne restera pas impuni », a affirmé la présidence algérienne. Une nouvelle escalade dans le conflit entre les deux voisins du Maghreb.
Mercredi 3 novembre à Glasgow, des centaines de militants d’Extinction Rebellion s’en sont pris aux sièges d'entreprises climaticides sponsorisant la COP26. Les activistes ont dénoncé leur « greenwashing », « une pratique qui nous précipite vers le chaos climatique ».
Le gouvernement américain accuse NSO Group d’avoir commercialisé un outil numérique mis au service de la répression de dissidents, militants et journalistes. Cette décision contraste avec la réaction timide des États européens, au premier rang desquels la France.
Les deux jours de sommet des dirigeants mondiaux qui ont ouvert la COP26 ont abouti à un engagement international de plus de cent pays contre le méthane. Mais en donnant un blanc-seing à l’agro-industrie, cet accord demeure inefficace pour freiner le deuxième gaz contributeur du réchauffement global.
L’universitaire David Shulman est un des fondateurs de Ta‛ayush, mouvement pour la paix qui réunit Israéliens et Palestiniens. Un si sombre espoir, qui paraît au Seuil dans « La Librairie du XXIe siècle », raconte cet engagement. Mediapart publie la préface de son éditeur, Maurice Olender.
Les pêcheurs britanniques ont majoritairement voté en faveur du Brexit en 2016, mais ils ne sont pas satisfaits de l’accord négocié par Londres et Bruxelles. Ils réservent leurs frustrations aux politiques et certains éprouvent de la sympathie envers leurs confrères français.
À rebours des discours sécuritaires sur l’Afrique « plaque tournante » du trafic mondial, la revue Politique africaine propose une immersion dans le quotidien des consommateurs et vendeurs de cannabis, tramadol ou dérivés de la cocaïne.
Mediapart révèle les dessous du retour de Sophie Pétronin au Mali, tenu secret jusqu'à ce week-end. L’ex-otage française, qui avait été rapatriée à Paris après trois ans et neuf mois aux mains d’un groupe djihadiste, s’est envolée de nouveau pour Bamako en mars dernier. Samedi, les autorités maliennes ont fait savoir qu’elles souhaitaient « l’appréhender ».
Le président américain se voyait en nouveau Roosevelt. Un an après son élection, Joe Biden se retrouve à la merci de deux sénateurs démocrates au pouvoir disproportionné. Une situation frustrante pour le parti, qui voit les élections de mi-mandat se rapprocher à toute vitesse.
Pour son discours inaugural à Glasgow, lundi, le président français a exhorté ses homologues à rehausser leurs ambitions climatiques. Mais la fuite d’un document européen, au même moment, vient rappeler que la France promeut activement le gaz fossile avec le soutien du nationaliste Viktor Orbán en Hongrie ou du gouvernement polonais pro-charbon, en contrepartie de leur appui pour relancer le nucléaire tricolore.
Retirer ou pas les statues ? Le quartier financier de la capitale britannique se penche depuis un an sur ses liens avec la traite transatlantique et les fortunes qui en sont issues. Certaines de ses institutions ont pris des décisions controversées.
La ministre des Affaires étrangères britannique a appelé lundi le gouvernement français à retirer ses menaces de sanctions dans le litige sur les licences de pêche post-Brexit, qui envenime les relations entre Paris et Londres.
Le forum des pays développés et émergents les plus riches de la planète s’est tenu en amont de l’ouverture de négociations climatiques onusiennes à Glasgow. Les engagements en la matière ont été réduits au minimum. La seule annonce notable a été fiscale, à travers l’approbation d’une taxation minimale des multinationales.
En avril, les travailleurs en situation irrégulière ont obtenu la création d’un fonds exceptionnel pour les aider à faire face aux difficultés économiques de l’ère Covid. Mais il ne suffit pas à satisfaire tous les besoins.
Au Pays basque, après que trois Algériens sont morts fauchés par un train à Saint-Jean-de-Luz/Ciboure le 12 octobre, associations et militants dénoncent le « harcèlement » subi par les migrants tentant de traverser la frontière franco-espagnole. Face à l’inaction de l’État, des réseaux citoyens se mobilisent pour « sécuriser » leur parcours et éviter de nouveaux drames.
Dans le nord-est du pays, les Forces démocratiques syriennes, groupe armé dirigé par les Kurdes et principal allié de la coalition internationale, relâchent d’anciens membres du groupe terroriste. En échange de compensations financières.