La ville bretonne, jusqu’ici épargnée, a récemment vu le Rassemblement national et Reconquête chercher à s’implanter. Dans la foulée, divers groupuscules se sont créés et les violences se sont multipliées. Soixante-dix organisations de gauche appellent à manifester dans ses rues dimanche 2 mars.
En lice pour sa réélection à la tête du parti, la secrétaire nationale des Écologistes est rattrapée par sa gestion de « l’affaire Bayou » et essuie une avalanche de critiques émanant des courants minoritaires qui l’accusent de vouloir « verrouiller » le parti en vue de 2027.
Le ministre de l’intérieur poursuit sa campagne pour la présidence du parti Les Républicains. Dans le Nord, les militants de toute la droite se laissent séduire par une ligne dure. Et voient en Bruno Retailleau le possible retour d’un chef.
Alors que Musk et Bannon répètent les saluts nazis, euphémisés par certains médias, « Extrêmorama » revient sur la façon dont la haine de l’autre pave la voie à la guerre de tous contre tous et à la montée en puissance de l’extrême droite radicale qui fascine une partie de la jeunesse.
Bruno Retailleau a de nouveau soulevé l’éventualité de toucher au texte fondamental pour durcir les politiques migratoires. Une marotte de la droite et de l’extrême droite, qui gagne du terrain au sein du camp présidentiel, où de moins en moins de mains tremblent à l’idée de modifier la Constitution.
Le premier ministre annonce que la France va « réexaminer tous les accords » avec l’Algérie, menaçant de les remettre en cause d’ici six semaines. Une stratégie du bras de fer que réclamait Bruno Retailleau, mais que redoutaient les diplomates. Emmanuel Macron, lui, est toujours mutique.
Censure ou non-censure ? Radicalité ou apaisement ? Le clivage à gauche se vit aussi au sein d’une même famille. C’est le cas dans celle de Jacky Sousa, secrétaire de la section PCF à Dunkerque, qui marche parfois sur des œufs avec ses parents, d’anciens socialistes dépités par les zigzags d’Olivier Faure.
Au cours de sa visite au Salon de l’agriculture, lundi 24 février, le premier ministre a mis en avant ses origines paysannes et valorisé les identités régionales. Et surtout évité les questions qui fâchent.
Le président du Rassemblement national a déambulé dimanche dans les travées du Salon de l’agriculture en enchaînant les poses photo avec des visiteurs. Après une année de crise sans précédent, le monde agricole s’est pour sa part montré plus circonspect face au leader d’extrême droite.
Sorti du bourbier budgétaire, toujours en poste malgré six motions de censure, le premier ministre se prend à rêver de stabilité. Pour cela, il suit un triple objectif : figer le temps politique, neutraliser le PS en attendant son congrès et obtenir la bienveillance du RN. Au risque d’ancrer définitivement dans le pays les mots et les obsessions de l’extrême droite.
Au premier jour de son déplacement dans l’archipel, le ministre des outre-mer a été pris à partie par des élus de son propre camp politique. Les mêmes qui n’ont cessé de murmurer à l’oreille des responsables parisiens, tout en attisant les tensions sur place. Et qui ne cachent désormais plus leurs accointances avec l’extrême droite.
La plainte déposée contre l’ex-secrétaire national écologiste a été classée sans suite pour « absence d’infractions ». L’intéressé dénonce la « lâcheté » de son ancien parti, qui a finalement émis des regrets sur cette affaire et dit vouloir engager « un débat en interne sur les enseignements à en tirer ».
Le salon démarre samedi 22 février, sur fond de paysage syndical bouleversé et alors que l’agenda politique n’a jamais été aussi anti-écologique. Marquera-t-il la fin de la colère dans le secteur ?
L’ancien premier ministre a profité des états généraux de son parti pour tenter de tracer sa ligne politique. Malgré ses prises de position conservatrices, celui qui veut tourner la page Macron mise encore sur la recette de 2017. Sans convaincre particulièrement.
Le haut fonctionnaire Pierre-Yves Bocquet exhorte les partis républicains à « lever le flou » sur les voies de changement de la Constitution en France. Les silences de Richard Ferrand, prochain président du Conseil constitutionnel, ne le rassurent pas.
François Bayrou a profité de la motion de censure spontanée des socialistes pour les renvoyer à leurs contradictions et à leurs querelles de congrès, provoquant leur départ de l’hémicycle. Même à gauche, personne ne les a défendus.