Ulcéré, comme beaucoup dans le camp présidentiel, par la décision d’Emmanuel Macron, le président d’Horizons fait campagne dans son couloir. Pour lui, l’enjeu est de poser les bases de la « coalition » qu’il imagine construire s’il l’emporte à la prochaine présidentielle. En espérant, d’ici là, ne pas être emporté par la vague des législatives.
Christian Tein et plusieurs autres militants soupçonnés d’être « les commanditaires » des révoltes qui ont embrasé l’archipel ont été placés en détention provisoire samedi. Certains vont être transférés à 17 000 kilomètres de chez eux. Parmi les suspects, figurent aussi les fils des leaders indépendantistes Jean-Marie Tjibaou et Alphonse Dianou.
Alors qu’elle s’exprimait collectivement contre l’extrême droite lors des précédentes élections présidentielles, la communauté des scientifiques cherche aujourd’hui sa voie.
Installée dans la ville depuis 176 ans, la chocolaterie est menacée de démantèlement par son actionnaire, le fonds d’investissement français Eurazeo. Malgré la collision avec la campagne des législatives, le personnel et l’intersyndicale tiennent les élus à distance.
Malgré les précautions prises par le parti de Marine Le Pen et Jordan Bardella, des dizaines de candidats et candidates continuent d’afficher des propos racistes sur leurs réseaux sociaux. Mediapart a recensé 45 profils problématiques à ce jour.
Propos antisémites, racistes et homophobes, abus de confiance aux petits épargnants, rien ne rebute le Rassemblement national quand il s’agit d’investir des candidats dans le sud de la Bretagne. Pour le plus grand bonheur des groupuscules de l’extrême droite radicale.
Officiellement, le RN n’a pas abandonné son ambition de vendre au secteur privé les télévisions et radios du service public. Mais mille et un obstacles se dresseraient avant de mener à bien ce projet. Au point que le parti semble en fait peu pressé de s’y coller.
Entretien avec l’historien Philip Nord, spécialiste des combats républicains contre les différents avatars de la réaction. Il pointe les ressemblances entre la France et les États-Unis, deux démocraties précoces dans lesquelles l’extrême droite est aux portes du pouvoir.
La commune de Seine-Saint-Denis est une ville quadrillée par les militants pour inciter la population à se rendre aux urnes. Ces élections législatives ne feront pas exception. Pourtant, la résignation règne et il est difficile de mobiliser face au risque du Rassemblement national.
Le premier secrétaire du PCF va devoir livrer un combat particulièrement âpre contre le RN sur la 20e circonscription du Nord. Son avenir politique est suspendu à une victoire.
La campagne de propagande pro-Bardella conduite par les médias audiovisuels du groupe Bolloré, qui a déjà joué le marionnettiste d’élections en Afrique, pose un défi inédit aux organes de contrôle.
Le Rassemblement national espère conquérir la moitié des circonscriptions du département, dont celle du ministre Franck Riester. Face à lui, le parti d’extrême droite a parachuté un avocat parisien, pour tenter de « remplacer Les Républicains ».
À chaque candidat du Rassemblement national épinglé pour des publications racistes ou antisémites, le parti d’extrême droite se félicite de réagir fermement. Mais il semble plus soucieux de contrôler la diffusion des idées de ses troupes, que les idées elles-mêmes.
Onze militants indépendantistes ont été placés en garde à vue mercredi dans le cadre d’une enquête ouverte par le parquet de Nouméa, notamment pour association de malfaiteurs. Parmi eux : la principale collaboratrice de Roch Wamytan, le président du Congrès de Nouvelle-Calédonie.
Le parti d’extrême droite tente toujours de polir son image, poursuivant sa logique de dédiabolisation. Mais qu’on ne s’y trompe pas : les étrangers seront l’une de ses premières cibles s’il arrivait au pouvoir, et ses propositions en matière migratoire restent anticonstitutionnelles, inhumaines et racistes.
L’indifférence ou la complaisance d’une partie de la gauche vis-à-vis de l’antisémitisme n’est pas un problème résiduel. Mais il sert, en cette période électorale, à donner à l’extrême droite un blanc-seing de respectabilité et aux classes favorisées un prétexte pour rejeter un projet de société transformateur.