En annonçant qu’il ne siégera plus avec l’AfD, son allié allemand, le Rassemblement national a lancé la recomposition des groupes d’extrême droite au Parlement européen, qui risque de durer tout l’été. Le RN devra trouver de nouveaux alliés pour conserver un groupe.
Alors que l’extrême droite progresse partout en Europe, le président de la République persiste à l’installer comme la seule force alternative en France. Plutôt que de se diviser, les listes de gauche devraient chercher la complémentarité, sous peine d’être marginalisées.
La position du Quai d’Orsay, qui s’est dit favorable à ce que la Cour pénale internationale requière des mandats d’arrêt contre Benyamin Nétanyahou et son ministre de la défense, embarrasse la majorité présidentielle, déjà divisée sur le conflit israélo-palestinien depuis le 7 octobre.
Après des candidatures uniques aux législatives, était-il pertinent de présenter au moins quatre listes de gauche ? Les programmes révèlent des approches distinctes de l’intégration européenne, mais laissent penser que des regroupements étaient possibles.
Après des semaines de relations tumultueuses, le Rassemblement national assure ne plus vouloir siéger avec son allié allemand au Parlement européen. Une rupture qui fait suite aux propos de la tête de liste allemande sur les SS qui ne seraient « pas automatiquement des criminels ».
Durant les vingt-cinq ans du règne de Jean-Claude Gaudin, la cité phocéenne s’est métamorphosée grâce à d’ambitieux projets comme la rénovation du Vieux-Port. Mais derrière la carte postale, des quartiers se sont dégradés et les fractures se sont creusées.
Mobilisé dans son quartier de Nouméa, Darewa Dianou, le fils d’Alphonse Dianou, leader indépendantiste tué à Ouvéa en 1988, raconte à Mediapart son quotidien depuis le début de la crise. Les difficultés à « canaliser » les jeunes, la peur des milices et la détermination de ceux qui luttent sur le terrain, malgré l’absence de perspectives.
Laissée-pour-compte, la jeunesse kanak a été au cœur des émeutes qui ont débuté il y a près d’une semaine en Nouvelle-Calédonie. Entretien avec le chercheur Benoît Trépied.
Les listes des candidatures aux européennes sont officiellement publiées samedi 18 mai. Alors que la gauche proclame qu’elle lutte contre la professionnalisation de la politique, elle peine encore à promouvoir d’autres profils. Tour d’horizon.
Loin du renouveau de la social-démocratie écologique qu’ambitionne de porter l’essayiste de Place Publique, bon nombre de candidats éligibles sur la liste socialiste sont de purs apparatchiks. Parmi eux : un aficionado de CNews, une défenseuse de l’A69 ou une macrono-compatible.
« Il est minuit moins le quart. L’extrême droite ne cesse de gagner du terrain » : dans « À l’air libre », la secrétaire générale de la CGT lance aux forces de gauche un appel au sursaut unitaire.
Le Rassemblement national tente de mettre à distance le parti d’extrême droite AfD, de plus en plus radical et visé par plusieurs enquêtes judiciaires, sans rompre totalement les liens avec ce membre important de son groupe au Parlement européen.
Alors que Gérald Darmanin rejette la faute des violences sur la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT), ses délégués envoyés en métropole démentent et invitent le gouvernement à l’introspection.
Le député socialiste Arthur Delaporte appelle l’exécutif à suspendre son projet de loi constitutionnelle visant à élargir le corps électoral de l’archipel. Selon lui, le premier ministre doit se ressaisir du dossier néo-calédonien.
Nouméa a connu une deuxième nuit consécutive de violences. Affrontements entre jeunes Kanak et forces de l’ordre, incendies, pillages… En fin de journée, tandis que la tension redescendait dans plusieurs quartiers, le haut-commissariat de la République a annoncé la mort de deux personnes.