Sous l’impulsion de l’Allemagne, 14 pays européens ont annoncé leur intention d’investir en commun dans un bouclier antimissiles. La France n’en fera pas partie. Explications.
Le géant de l’intelligence économique et de l’e-réputation, déjà mis en cause dans la presse pour ses opérations de manipulation de l’information, est depuis plusieurs années dans le viseur des deux principaux services de renseignement français, la DGSE et la DGSI. Voici pourquoi.
Emmanuel Macron a déclaré mercredi 12 octobre que la France ne répondrait pas par son arme nucléaire si les Russes utilisaient la leur sur le sol ukrainien. Il est depuis accusé d’avoir manqué de réserve sur un sujet stratégique. Le point sur ce qu’on sait - et sur ce qu’on ne sait pas - de la menace nucléaire dans le contexte de guerre en Ukraine.
L’Élysée a annoncé lundi avoir « pris de nouvelles dispositions pour soutenir militairement l’Ukraine ». Jusqu’à présent, l’exécutif s’est surtout réfugié derrière le secret des opérations pour masquer la relative faiblesse de son aide.
Le ministre des armées répète que les questions militaires sont l’affaire de tous. En France, en 2022, tout le monde n’est pourtant pas invité à en débattre.
Emmanuel Macron a exhorté les diplomates français à « mieux utiliser » RFI et France 24 face aux « narratifs » russe, chinois ou turc. Une déclaration qui a suscité émoi et colère au sein des rédactions, où l’on se bat depuis des mois pour casser l’image de médias au service du pouvoir français.
Mediapart et ses partenaires de l’EIC révèlent que l’industriel allemand Hensoldt a multiplié les projets de ventes d’armes à l’Arabie saoudite malgré l’embargo décrété en 2018 par Berlin, notamment en profitant de ses filiales étrangères et d’un accord franco-allemand.
La 10e conférence d’examen du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires s’est achevée sur un échec. La Russie a bloqué l’adoption du texte final, sur fond de tensions autour de la centrale de Zaporijia en Ukraine. Le comportement des autres États dotés d’un arsenal nucléaire n’est cependant pas exemplaire.
La chercheuse Christine Agius voit dans l’adhésion de la Suède à l’Otan le fruit d’un long processus. En dépit d’une doctrine de neutralité ancienne, constitutive de l’identité moderne du pays et dont ils ont contribué à forger la singularité, les sociaux-démocrates au pouvoir ont choisi de coller à l’opinion publique.
Le projet de loi a été adopté avec les voix de la majorité, des Républicains, des socialistes et des écologistes. Les Insoumis et les communistes ont voté contre. Le Rassemblement national s’est abstenu.
En échange de son retour sur la scène diplomatique internationale, après quatre ans de mise au ban en raison de l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi, Emmanuel Macron entend obtenir de Mohammed ben Salmane une augmentation substantielle de la production de pétrole du royaume.
Entretien avec le politiste Jean-Vincent Holeindre et la juriste Anne-Thida Norodom. Ils expliquent comment le multilatéralisme hérité de 1945 est abîmé, contesté ou subverti de l’intérieur, et pourquoi il mérite d’être défendu en dépit de ses ratés.
Cinq mois après le début du conflit, les pays occidentaux n’ont pas réussi à isoler diplomatiquement Moscou. La guerre pourrait-elle paradoxalement faire renaître de ses cendres le Mouvement des non-alignés ? La réponse est peut-être à chercher en Serbie, pays aujourd’hui moteur dans ce qu’il reste du mouvement.
Les ministres des armées et des affaires étrangères français se rendent jeudi 14 juillet au Niger, dans la foulée du défilé militaire parisien, pour une visite officielle. Ils vont tenter d’y convaincre leurs homologues qu’au Sahel, la France est désormais à l’écoute de ses alliés militaires et respecte la souveraineté de ses partenaires africains.
Attendu en Israël le 13 juillet, le président des États-Unis devrait annoncer le lancement d’un partenariat militaire avec Israël, l’Égypte, la Jordanie et les monarchies sunnites du Golfe, face à l’Iran. Au moment où Téhéran se déclare disposé à reprendre les pourparlers sur la réactivation de l’accord nucléaire international.
La cohérence du camp anti-impérialiste, a priori uni par son rejet des blocs militaires, a été mise à l’épreuve par l’invasion de l’Ukraine. Certains refusent les livraisons d’armes, craignant l’engrenage d’un conflit interimpérialiste, tandis que d’autres estiment incontournable cette solidarité.