Dans sa commune de Bourg-lès-Valence (Drôme), la maire LR Marlène Mourier soutient de longue date la cause indépendantiste au Haut-Karabagh. Un engagement qui lui a valu ces dernières semaines des pressions de la diplomatie azérie et des remontrances du gouvernement français.
Le Traité sur l’interdiction des armes nucléaires (TIAN) va entrer en application dans quelques mois. Vivement contesté par les neuf États nucléaires, dont la France, ce texte peut être utile, comme le montre l’exemple des essais nucléaires français menés en Algérie.
Alors qu’un officier de l’armée française a été mis en examen et écroué pour faits d’espionnage au profit de la Russie de Poutine, Mediapart republie une enquête de 2018 sur l’impitoyable guerre du renseignement entre services secrets français et russes. Avec des moyens et des méthodes dignes de l’époque soviétique, des espions russes approchent en France des hommes d’affaires, des diplomates, mais aussi des militaires.
En France, 15 000 interprètes et traducteurs ont été laissés sur le carreau avec le confinement. De tels truchements, essentiels pour que notre monde ne sombre pas dans l’incompréhension totale, lancent un cri d’alarme. Sachons l’interpréter.
Donald Trump dénonce une fois de plus un traité de contrôle des armements. Moscou annonce de nouveaux essais de la « torpille du Jugement dernier ». La Chine devient le deuxième producteur mondial d’armes. La crise sanitaire mondiale n’a pas freiné la militarisation à outrance des puissances.
Malgré les engagements internationaux de la Chine contre la prolifération d’armes biologiques, les administrations françaises ont toujours eu des doutes sur les possibles conséquences militaires d’un transfert du labo P4. En cause notamment : l’implication de l’armée chinoise dans les recherches scientifiques du pays.
Interrogé sur la façon dont la Chine a géré l’épidémie, Emmanuel Macron a déclenché une petite bombe diplomatique en jugeant qu’« il y a manifestement des choses qui se sont passées qu’on ne sait pas ». Pour préserver sa « bonne collaboration » avec le régime de Xi Jinping, l’Élysée tempère le propos.
Les Palestiniens voulaient faire voter par le Conseil de sécurité une résolution condamnant le « plan de paix » inacceptable que veut leur imposer Trump. Ils ont dû y renoncer face à l’offensive diplomatique déclenchée par Washington.
Le plan de Donald Trump pour une « paix » israélo-palestinienne, dévoilé mardi 28 janvier, donne carte blanche à Benjamin Netanyahou pour imposer sa solution au Proche-Orient, au risque de provoquer une nouvelle intifada. Au risque aussi de créer un précédent dangereux à l’international, en validant l’annexion de fait d’un territoire conquis par la force. À Paris, le Quai d’Orsay a pourtant « salué » les efforts du président américain.
Emmanuel Macron se rend en Israël et dans les territoires palestiniens les 22 et 23 janvier. Une visite essentiellement consacrée aux questions mémorielles. Depuis au moins dix ans, la France ne considère plus le conflit israélo-palestinien comme une « urgence ». Pour de nombreux diplomates, cette indifférence rend la situation « explosive ».
Échanges de noms d’oiseaux et propos furibards : l’Otan, la plus grande alliance militaire au monde, a donné le ridicule spectacle, mardi à Londres, de dirigeants divisés. Le vacarme, déclenché par les propos de Macron sur « la mort cérébrale » de l’alliance, a empêché de répondre aux questions de fond sur l’avenir d’une organisation obsolète, inutile, voire toxique.
Alors que la répression ne faiblit pas en Égypte, qu’un rapport d’ONG documente les abus d’une justice parallèle, la France apparaît dans une « déconnexion criante et inacceptable » à l’égard de son allié le dictateur Sissi, pour reprendre les mots d’Emmanuel Macron. La diplomatie, ce n’est pas s’écraser.
Une dizaine d’États devraient ratifier le traité sur l’interdiction des armes nucléaires à l’occasion de l’assemblée générale de l’ONU. Ce traité, farouchement combattu par les puissances nucléaires, dont la France, a longtemps été dénoncé comme irréaliste, démagogique et dangereux. Il a au moins l’avantage de porter un débat étouffé ou interdit en France.
Notre enquête « FrenchArms » révèle que des blindés français vendus à l’Égypte équipent les unités chargées de lutter contre l’insurrection djihadiste dans le Sinaï, où l’armée égyptienne est accusée de graves violations des droits humains.
Le « maréchal » Khalifa Haftar, qui a lancé en avril son offensive contre le régime de Tripoli reconnu par la communauté internationale, a bénéficié pour conquérir l’est du pays de l’aide discrète de précieux alliés, dont la France. Et du soutien des Rafale vendus par Paris à l’Égypte.
Le conflit en Papouasie occidentale a fait au moins 100 000 morts depuis 1962. Malgré les exactions commises par l’armée indonésienne contre les civils, la France lui a vendu des hélicoptères Airbus, dont certains ont été déployés dans cette région, occupée et annexée depuis 50 ans.