En rachetant la filiale européenne de GM, PSA se hisse au deuxième rang des constructeurs européens. Carlos Tavares, le patron de PSA, a tenu à rassurer les salariés d’Opel sur les conséquences sociales après le rachat. La « fermeture d’une usine est une solution simpliste », dit-il.
Rendu confiant par des résultats 2016 en forte hausse, le groupe PSA pense qu'il peut racheter et redresser Opel, la filiale européenne chroniquement déficitaire de General Motors, donnant ainsi naissance à un nouveau champion européen. Analyse.
Dix-huit mois après leur lancement, les cars longue distance créés par la loi Macron ont transporté plus de 5 millions de passagers. Mais ce chiffre cache mal la réalité d’un secteur peu créateur d’emplois et peu rentable.
Depuis 2014, par l’intermédiaire de sa filiale Hinter, le géant des applications de VTC a loué à des centaines, voire à des milliers de chauffeurs « partenaires » une licence temporaire leur donnant le droit de travailler. En deux ans, ce discret business lui a rapporté plus de 440 000 euros net. Mais pour le gouvernement, « cette pratique est illégale ». Nos révélations.
La Commission européenne vient de détailler les accusations qu'elle porte contre Engie (ex-GDF-Suez) en matière d’optimisation fiscale. Après des accords fiscaux avec le Luxembourg, quatre filiales de la société, détenue à 33 % par l'État, se sont octroyé de bien étranges prêts, très lucratifs.
Deux dirigeants de la branche Eau de Veolia France sont devenus actionnaires d’une société luxembourgeoise après lui avoir confié un énorme contrat: le traitement des paiements de toutes les factures d’eau du groupe. Ils espéraient revendre par la suite cette société 200 millions d’euros au minimum. À Veolia de préférence.
Officiellement, il s’agit d’un mariage entre égaux. Pourtant, la fusion entre le groupe parapétrolier Technip et l’américain FMC Technologies paraît bien déséquilibrée. Sans compter les suppressions d'emplois, l’État, premier actionnaire de Technip, accepte même de léser ses propres intérêts financiers. Après Alstom, un nouveau groupe industriel dans l’énergie est en passe de filer dans des mains américaines.
Un échange d’e-mails révélés par Mediapart démontre que le géant minier Rio Tinto a accepté en 2011 de verser 10,5 millions de dollars à François de Combret, conseiller du président guinéen, ancien secrétaire général adjoint de l’Élysée et ex-associé de la banque Lazard. Suite à nos questions, Rio Tinto a annoncé la suspension d’un de ses hauts dirigeants et a alerté les autorités américaines, britanniques et australiennes.
Le syndicat se plaint d’être la cible de pressions dans plusieurs centres d’appels. Trois de ses représentants ont été récemment sanctionnés. La direction dément tout acharnement, mais l’ambiance est tendue.
Pourquoi l’État se dresse-t-il contre les élus locaux pour obliger les usagers à payer un péage à la Sanef ? Le cas exemplaire de Bailly-Romainvilliers (Seine-et-Marne), limitrophe d’Euro Disney, illustre ce qui se trame derrière le plan de relance autoroutier et qui pourrait se reproduire sur tout le territoire.
Plus de 700 millions d’euros de commandes publiques vont être engagés pour sauver Belfort. Si ce plan permet d’assurer le maintien du site historique d’Alstom, l’avenir du groupe reste incertain. Alstom peut-il se maintenir seul ? L’absence de stratégie industrielle claire et le gaspillage de 3,2 milliards d’euros en rachat d’actions posent question.
Alstom est en passe de devenir le dossier industriel de l’élection présidentielle. Le gouvernement promet de tout faire pour sauver l’usine de Belfort mais les salariés n’y croient guère : le souvenir de Florange est encore à vif. La direction d’Alstom veut des commandes publiques sans contrepartie. Une vieille habitude pour ce « champion national » qui considère que l’État lui doit tout.
À la suite de la publication de notre enquête sur la mystérieuse mine d'or malienne visée par une enquête pour escroquerie, et dans laquelle Airbus a négocié son entrée sur fonds de contrats militaires, nous avons reçu un droit de réponse du patron de la mine, Aliou Diallo.
La Commission européenne estime que l'accord fiscal passé entre la plus grosse entreprise mondiale et l'Irlande est illégal. La firme à la pomme devra donc payer 13 milliards d'euros, plus les intérêts, au titre des impôts qu'elle n'a pas versés entre 2003 et 2014. Au grand dam de l'entreprise, et des États-Unis.
Fin juillet, le principal dirigeant d’une société minière, soutenue par l'ancien ministre de l'économie et du redressement productif, a été mis en examen pour « abus de biens sociaux et de crédit, de faux et usage de faux et de blanchiment d’argent » en Guinée. Mais ce n’est qu’une des nombreuses ombres de cette affaire. Arnaud Montebourg aide-t-il à monter un projet industriel ? Ou s’est-il fourvoyé, à son corps défendant, à soutenir un coup financier ?
Mécontents des prestations et des services de SFR, les clients désertent par milliers. En un an, l’opérateur téléphonique a perdu plus de 750 000 clients. Cette érosion fragilise un peu plus le groupe très endetté. Pourtant, Patrick Drahi veut poursuivre sa politique de réduction des services, au risque de dégrader encore la situation.