Mediapart révèle un mécanisme d’entente occulte sur les prix mis en place par Schneider, Legrand, Sonepar et Rexel, les multinationales françaises qui dominent la fabrication et la distribution de matériel électrique. L’omerta est telle qu’au sein du cartel, tous les coups sont permis.
Le comité central d’entreprise d’Alstom devrait rendre ce jeudi 15 février un avis défavorable à la fusion avec Siemens. Le grand « Airbus du ferroviaire » ressemble de plus en plus à une absorption pure et simple du groupe français par son concurrent allemand, avec dépeçage industriel à la clé. Seuls gagnants : les actionnaires.
Lorsqu’il dirigeait le groupe Fnac-Darty, l’actuel patron de Carrefour lui a fait économiser plus de 10 millions d’euros d’impôts lors de la fusion des sièges sociaux des deux enseignes, par le biais d’une manœuvre acrobatique effectuée alors qu’un risque juridique avait été diagnostiqué en interne.
Des documents confidentiels montrent que le PDG de Kering a validé un montage d’évasion fiscale destiné à rémunérer le patron de sa filiale Gucci, Marco Bizzarri, via une société offshore au Luxembourg et une résidence fiscale en Suisse.
Rien ne prédisposait ce jeune homme de 34 ans à prendre la tête d’un combat entre des gérants de supérettes et le numéro deux français de la grande distribution, accusé d’escroquerie au fisc et aux Urssaf et de travail dissimulé. Un portrait de Mediacités-Lille.
L’avionneur fait partie des entités qui ont le plus de contacts avec la Commission européenne. Mediacités a enquêté sur ce lobbying sulfureux qui a permis à Airbus d’obtenir des réglementations peu contraignantes sur les émissions de CO2 ou l’usage des « minerais du sang ».
Les valeurs de compétition et de performance propres à l'esprit « start-up nation », que Macron essaye d'inculquer à ce pays, sont-elles compatibles avec le fameux esprit de Noël ? Un épisode d'Ouvrez les guillemets spécial fêtes de fin d'année, librement inspiré de Charles Dickens, en toute laïcité républicaine bien entendu.
L’insuffisance de la destruction créatrice, manifestée par la prolifération d’entreprises zombies, est-elle une des causes de la baisse généralisée des progrès de productivité ? Réponse affirmative dans un travail récent de l’OCDE qui éclaire la (mauvaise) gestion de la crise financière globale.
Sous la pression des affaires de corruption, le conseil d’administration du groupe aéronautique a engagé un grand renouvellement de l’équipe dirigeante. Cet arbitrage, pris sous l’œil vigilant de Paris et Berlin, est censé mettre un terme à la guerre des chefs. Il risque au contraire d’aggraver les incertitudes au moment où Airbus est plus déstabilisé que jamais.
L’accession d’Éric Lombard à la tête de la Caisse des dépôts, après celle de François Villeroy de Galhau à la Banque de France ou de Catherine Guillouard à la RATP, en dit long sur l’évolution de la haute fonction publique : il faut avoir fait carrière dans la finance pour décrocher les postes prestigieux au sommet de l’État.
Rien n’y fait. Ni la révolution dans l’état-major du groupe, ni les communiqués rassurants. La crise de confiance s’aggrave chez Altice. L’action du groupe a perdu plus de 13 % en Bourse ce 14 novembre.
Un vent de panique a saisi l’état-major d’Altice : Patrick Drahi est en train de perdre la confiance du monde financier. Ses résultats déçoivent. SFR, qui ne cesse de perdre des clients, inquiète. Son cours de Bourse s’effondre. La réalité du groupe Altice apparaît au grand jour : la folle expansion du groupe, financée par 50 milliards de dettes, paraît insoutenable.
Le constructeur automobile, déjà au cœur du « Dieselgate », a logé 5,8 milliards d’euros en trois ans dans une coquille au Luxembourg qui n’a payé que 1,7 million d’euros d’impôt. Au préjudice de l’Allemagne, mais aussi de la France.
La direction de Coca-Cola annonce un « plan de transformation », qui viserait les sites français. La CFDT s’inquiète de possibles licenciements, alors que le groupe engrange des bénéfices records.
C’est un « Airbus du rail » qui n’en a que le nom. Alstom va passer sous le contrôle de l’allemand Siemens. Cette opération se fait dans des termes beaucoup plus désavantageux pour la France que celle repoussée, il y a trois ans, sur les conseils d’un certain Emmanuel Macron. La grande liquidation industrielle se poursuit ce mercredi avec les chantiers de Saint-Nazaire.
Au cœur de plusieurs affaires judiciaires, la gestionnaire du family office de l’ancien émir a démissionné fin juin. La remise en ordre se poursuit avec le Printemps. Son conseil de surveillance devrait entériner mardi le départ des responsables du groupe Borletti, qui avaient conduit le rachat du groupe pour 1,61 milliard d'euros.