À un an des élections européennes, et alors qu’il s’est lancé dans une tournée pour rencontrer des représentants de la gauche européenne et internationale, le leader de La France insoumise revient pour Mediapart sur sa stratégie. Il entend constituer une force mondialisée qui pourrait rivaliser avec le néolibéralisme.
Génération.s, le mouvement politique créé par l’ex-candidat socialiste à la présidentielle, prétend incarner une gauche humaniste, écologiste et européenne. Mais réuni tout le week-end en convention nationale, il peine à créer son espace politique, faute d’alliances.
Si, pendant la campagne présidentielle, Benoît Hamon avait su s’entourer de nombreux intellectuels de renom, un an plus tard, peu sont encore de l'aventure. Pourtant son mouvement, qui se réunit samedi 30 juin, ambitionne de devenir le fer de lance du renouveau idéologique à gauche.
À la tête d’un PS en ruine et isolé au sein du parti, le nouveau premier secrétaire, Olivier Faure, peine à engager la « renaissance » promise. Résultat, les fantômes du passé rôdent et, d’abord, celui de François Hollande.
La désignation de Ian Brossat comme chef de file des communistes pour les élections européennes va dans le sens d’un rapprochement avec Génération.s., de Benoît Hamon. Une stratégie contestée en interne, alors que le parti apparaît très divisé à moins de six mois de son congrès.
Plusieurs syndicats, dont la CGT, ont accepté de participer à la « marée populaire » initiée par la plupart des forces politiques de gauche et des associations. Une victoire pour Jean-Luc Mélenchon, partisan du « débordement », mais permise par une organisation collective, au-delà des rangs de La France insoumise.
Mediapart publie les bonnes feuilles de l’ouvrage académique de notre collaborateur Fabien Escalona, consacré à la « reconversion partisane » de la social-démocratie en Europe. Il y expose les futurs possibles d’une famille de partis désormais entrée en crise profonde.
À la veille de la « Fête à Macron » organisée ce samedi 5 mai, les syndicats, forces politiques et associations ont annoncé une date de mobilisation commune, le 26 mai. Mais si le décloisonnement partis-syndicats est en cours, au sein de la gauche politique, l’union est complexe. Retour sur un mois et demi de discussions, entre divergences stratégiques et méfiance réciproque.
Face au projet de loi gouvernemental voté le 22 avril à l'Assemblée nationale, Nouvelle Gauche, communistes et France insoumise ont mis leurs forces et leurs discours en commun. Une séquence de rapprochement inédite depuis le début de la législature. De là à extrapoler sur une possible unité à l’avenir ? Rien n’est moins sûr.
Politique agricole, mouvement social, « clivage riches-pauvres », protectionnisme de gauche, « parti médiatique »… le député FI François Ruffin, qui appelle à un « débordement général » le samedi 5 mai, dévoile sa pensée et sa stratégie à Mediapart.
Dans son livre Les Leçons du pouvoir, l’ancien président défend mordicus son action au pouvoir et attribue la responsabilité de ses déboires aux frondeurs. Sans convaincre.
Réunis ce week-end pour le 78e congrès, les cadres du PS ont répété en boucle qu’il allait remonter la pente. Leur stratégie : miser sur l’effondrement des concurrents, et ne pas rouvrir la boîte de Pandore des divisions internes.
Des responsables politiques de l’ensemble des partis de gauche ont fait, jeudi 5 avril, l’aller-retour Paris-Le Tréport, où la ligne de TER est condamnée. But de l’opération : défendre les « petites lignes » et se montrer unis aux côtés des cheminots grévistes.
Voici un préjugé tenace. Les gens de gauche seraient persuadés d’incarner le bien, la morale, la vertu. Eux qui combattaient jadis l’ordre moral défendraient désormais âprement des valeurs morales, quand tout le reste de la société aimerait que l’on s’empare concrètement des problèmes. Ce procès est-il juste ?
À un mois du vote des militants socialistes pour désigner leur premier secrétaire, les candidats et les ex-éléphants redoublent d’inquiétude : et si cette élection n’intéressait personne ? Ils rêvent d’alliances diverses pour sauver le PS, mais butent sur un double cauchemar : Mélenchon les dévore et Macron les digère.
Alors que les oppositions à Emmanuel Macron semblent asphyxiées, le mouvement de Jean-Luc Mélenchon a voulu démontrer, lors de sa « niche parlementaire » le 1er février, sa capacité à proposer des textes pragmatiques et applicables, depuis le cœur des institutions. Sans perdre le lien avec son programme radical, socle qui rassemble son électorat.