Archimède avait sa baignoire, Newton sa pomme, et Pasteur son tube. L’image est connue, et symbolise une certaine conception du génie méditant. Mais on peut aussi voir Pasteur comme un entrepreneur de lui-même, startupeur avant l’heure.
Le Tour de France s’élance de Dole, samedi, pour célébrer le bicentenaire de la naissance du plus célèbre scientifique français, enfant de cette sous-préfecture du Jura. Une occasion de se pencher sur les ressorts de sa carrière, non sans résonances avec le présent. Premier volet de notre série.
Elles et ils sont petits-fils et petites-filles d’indépendantiste, d’appelé, de harki, de pieds-noirs, de juifs d’Algérie, de militant à l’OAS. Chacun et chacune à leur échelle, elles et ils dépassent les silences, les traumas et les assignations mémorielles.
Le 4 mars 1957, le docteur Slimane Asselah est enlevé dans son cabinet médical, au milieu de la casbah d’Alger, par les forces de l’ordre françaises. Après l’indépendance de l’Algérie, sa famille espère des réponses. Dernier volet de l’histoire de sa disparition.
Pendant plusieurs semaines, Mediapart s’est plongé dans les archives de la République sur la guerre d’Algérie (1954-1962), dont certaines ont été déclassifiées seulement fin 2021. Tortures, détentions illégales, exécutions extrajudiciaires : les documents montrent comment se fabrique la raison d’État, alors que l’Algérie célèbre les 60 ans de son indépendance.
Le 4 mars 1957, le docteur Slimane Asselah est enlevé dans son cabinet médical d’Alger par les forces de l’ordre françaises. À l’été 1958, l’armée indique à la famille qu’il a été libéré – mais aussi qu’il ne figure pas dans ses fichiers. Troisième volet de l’histoire de sa disparition.
La scène politique française actuelle est née d’un monde colonial, avec lequel elle n’en a pas terminé, rappelle l’autrice d’un ouvrage important sur 1962, année de l’indépendance de l’Algérie. Un livre qui tombe à pic, à l’heure des réécritures fallacieuses de l’histoire.
Le 4 mars 1957, le docteur Slimane Asselah est enlevé dans son cabinet médical, au milieu de la casbah d’Alger, par les forces de l’ordre françaises. Mort ou vif, sa famille ne l’a jamais revu. Deuxième volet de l’histoire de sa disparition.
Le 4 mars 1957, le docteur Slimane Asselah est enlevé à son cabinet, à Alger, par les forces françaises. Sa famille ne le reverra jamais. Et comme pour beaucoup, les circonstances de sa disparition restent incertaines. C’est l’objet de cette enquête en quatre volets.
Les Suédois Peo Hansen et Stefan Jonsson mettent au jour l’origine coloniale de l’Union européenne, dans un essai centré sur le concept méconnu d’Eurafrique. Cette notion controversée connut une gloire éphémère jusqu’à la conclusion du traité de Rome en 1957 avant d’être effacée des mémoires.
Après les révélations de Mediapart sur l’implication du général de Gaulle dans le mensonge d’État et l’impunité qui ont accompagné le 17-Octobre, les historiens Jim House, Neil MacMaster, Emmanuel Blanchard et Fabrice Riceputi réagissent.
Dans son enquête choc sur les prédations commises dans le passé sur Haïti par la France, le « New York Times » pointe le rôle sombre du Crédit industriel et commercial. En vérité, toutes les banques coloniales françaises ont vécu en Asie, en Afrique ou aux Antilles sur le même système de pillage.
Au lendemain des révélations de Mediapart sur le 17 octobre 1961 à partir d’archives inédites de la présidence de Gaulle, l’écrivain et réalisateur Mehdi Lallaoui, figure du combat pour la vérité sur ce crime d’État, revient sur des décennies de déni et de dissimulation.
Si la psychanalyse veut échapper au déclin, elle doit davantage se frotter aux sciences historiques. C’est la thèse de notre invité Hervé Mazurel, auteur de « L’inconscient ou l’oubli de l’histoire ». Il insiste sur la « connexion étroite » qui existerait entre structures psychiques et structures sociales.
La relaxe d’Éric Zemmour pour ses propos sur un prétendu « sauvetage » des juifs français par Pétain a suscité de vives réactions. Tandis que le parquet général s’est pourvu en cassation, les historiens que nous avons interrogés pointent que le principal problème réside dans les motivations de l’arrêt. Explications.
Le Liberland fait partie de ces « micronations » de papier qui se logent dans l’histoire mouvante des frontières européennes. Deux reporters ont tenté d’en faire le tour géographique et idéologique dans un ouvrage paru récemment.