De nouveaux documents publiés en collaboration avec WikiLeaks montrent que la NSA a placé sur écoute pendant au moins une quinzaine d'années une vingtaine de numéros de téléphone de responsables du ministère des affaires étrangères allemand : ceux de son ministre, mais également de ses proches collaborateurs ainsi que plusieurs diplomates.
Les documents piratés chez le fabricant de logiciels de surveillance Hacking Team montrent que, dès 2013, la société a été en contact avec les autorités françaises pour la vente de son produit phare, Galileo, un virus prenant le contrôle des ordinateurs.
Angela Merkel et ses alliés sociaux-démocrates tentent d'esquiver la polémique suscitée par les révélations de Wikileaks sur l'espionnage massif des autorités allemandes par les Américains. Mais un nouveau document publié par Mediapart et Libération en prouve toute l'étendue.
Un des documents publiés par WikiLeaks atteste d'une écoute de dirigeants allemands directement opérée par les services britanniques pour le compte de la NSA, fruit d'un savant jeu d'alliances orchestré par le tout-puissant service de renseignement américain.
Seule ou avec l’aide du renseignement britannique, la NSA a écouté la chancelière Angela Merkel, un de ses collaborateurs et les ministres les plus en vue. Une liste de 70 numéros a été établie.
En plus de l'espionnage diplomatique et politique, les États-Unis utilisent les moyens non conventionnels de la NSA pour mettre à mal la concurrence française sur les grands marchés internationaux, selon six documents « top secret » obtenus par WikiLeaks.
C'est en 1988 qu'est paru le premier article révélant précisément le système d'écoute déployé dans le monde par les États-Unis. Depuis, malgré les rapports parlementaires et révélations de lanceurs d'alerte, les responsables politiques ont pris soin d'éviter toute confrontation avec leur allié.
Saisi en urgence par des associations de défense des migrants contestant le blocus de la frontière franco-italienne, le juge des référés du Conseil d’État vient ce lundi de s'estimer incompétent en l'absence de décision ministérielle formelle. Récit d'une fable étatique.
Un arrêté du ministère de l'intérieur en date du 23 mars 2015, visant une jeune femme de 22 ans, se fonde principalement sur sa « radicalisation » religieuse et sa demande de passeport, sans démontrer aucunement son intention de se rendre en Syrie et encore moins d'y rejoindre un groupe djihadiste.
François Hollande a jugé « inacceptable » d'avoir été écouté par la NSA. Mais la France se refuse à la confrontation avec l’allié américain, précieux et puissant. Julian Assange, dans un entretien à TF1, demande à la France «de lancer une enquête parlementaire et entamer des poursuites».
Le député vert Konstantin von Notz, de la commission d’enquête sur la NSA au parlement allemand, réclame la transparence sur les cibles écoutées par les services allemands pour le compte de la NSA. Merkel refuse.
Après les révélations de Mediapart et Libération, en collaboration avec Wikileaks, sur l'espionnage des trois derniers présidents français par la NSA, des politiques exigent des explications. Toutes les réactions au scandale du FranceLeaks.
Les révélations sur l'espionnage de hauts responsables français interviennent au moment du vote définitif du très critiqué projet de loi renseignement. Ce «Patriot Act» à la française offre à nos services le même type de pouvoirs que leurs homologues américains.
La France est espionnée par la NSA. Elle le sait, mais s’en est rarement émue. Normal : elle est insérée dans un vaste réseau d’échange d’informations entre services de renseignement. Et surveille volontiers ses « amis ».
François Hollande et Jean-Marc Ayrault discutent de la Grèce ; Nicolas Sarkozy espère sauver le monde de la crise financière ; Jacques Chirac donne des ordres précis à son ministre des affaires étrangères. Mediapart publie les extraits et traductions des principaux documents.
Au-delà des trois chefs d'État français, des ministres, des hauts fonctionnaires, des parlementaires et des diplomates ont été surveillés téléphoniquement pendant près d’une décennie par les services secrets américains, selon des documents obtenus par WikiLeaks.