La députée des Yvelines succède à Richard Ferrand au terme de deux tours de scrutin. Elle convoitait la présidence de l’Assemblée depuis de nombreux mois.
Rien ou presque n’est prévu si une députée doit siéger enceinte à l’Assemblée nationale. Alors que la parité a fléchi au Palais-Bourbon, le voile pudique jeté sur l’arrivée d’un enfant pour une parlementaire interroge la place que l’on accorde aux femmes dans la vie politique.
Après un quinquennat marqué par une défiance sans précédent envers les institutions, les Français étaient en quête d’une Assemblée qui leur ressemble. Un contrat en partie rempli par la Nupes, dont nombre de parlementaires issus de la société mobilisée vivent leur première expérience politique nationale.
Si les élections législatives ont constitué une sorte de séisme politique, la sociologie du Palais-Bourbon ne ressemble en rien à une révolution. Pire, elle régresse sur la parité entre les femmes et les hommes.
Plus respectueux des règles de parité que dans le passé, les partis politiques ne sont toujours pas à l’abri d’un biais de genre, surtout quand il s’agit de réellement partager le pouvoir. Nouvelle démonstration à l’occasion des élections législatives, qui auront lieu les 12 et 19 juin 2022.
Unanimes pour condamner l’intervention russe en Ukraine et pour accueillir des réfugiés ukrainiens, les députés se sont divisés sur les moyens de lutter contre l’engrenage qui pourrait transformer la guerre en conflit mondial.
À la quasi-unanimité, l’Assemblée nationale a invité ce jeudi le gouvernement français à reconnaître le génocide commis envers la minorité turcique, à majorité musulmane, du nord-ouest de la Chine. La France Insoumise s’est abstenue, tout comme un élu communiste, évoquant soit le manque de consensus au sein de la communauté des experts, soit la guerre froide menée par Washington contre Pékin. Le seul à avoir voté contre appartient à La République en marche.
Un conseiller élyséen a publiquement soutenu la parlementaire LREM, dont plusieurs anciens collaborateurs ont dénoncé le management, alors que ce problème est connu depuis des années par le parti. L’élue n’a également pas respecté une quarantaine au retour d’un voyage présidentiel en Afrique du Sud.
Pour comprendre 2017 (et préparer 2022), le sociologue Étienne Ollion propose de réfléchir au pouvoir des parlementaires et à la prime aux « nouveaux venus » théorisée par Emmanuel Macron. Son ouvrage « Les Candidats, novices et professionnels en politique » s’attache aussi à comprendre ce que la politique contemporaine fait aux hommes et femmes qui entrent dans le jeu électoral.
En 2018, la députée de Loire-Atlantique Sandrine Josso a demandé à son assistante de lui prêter 10 000 euros en contractant un crédit à la consommation. Elle ne l’a pas remboursée. La justice a ouvert une enquête pour « abus de confiance ».
Une avancée et combien de renoncements ? C’est le bilan un peu amer qu’ont fait cette semaine les députés dans l’hémicycle, les militantes et militants au-dehors, à l’occasion de l’examen de la loi ouvrant la procréation médicalement assistée aux couples de lesbiennes et aux femmes seules.
Jean-Louis Touraine, député LREM et co-rapporteur du projet de loi de bioéthique adopté mercredi par l'Assemblée nationale, ferraille contre la droite et sa propre majorité depuis deux ans pour pousser une loi plus ambitieuse sur la procréation médicalement assistée pour toutes les femmes.
Mediapart s’est procuré le texte et les noms des 61 signataires LREM qui demandent la censure de l’article sur le bilinguisme et le financement par les communes de l’enseignement privé.
C'est une victoire contre le jacobinisme à la française : la loi Molac, en défense des langues régionales, a été adoptée en lecture définitive à l'Assemblée nationale contre l'avis du gouvernement, jeudi 8 avril. Récit d'une épique bataille parlementaire, portée par une société civile bien décidée à faire pour une fois plier Paris.
Vendredi soir et samedi, les députés ont débattu à l’Assemblée du volet transport de la future loi « climat ». Tous les amendements ciblant les voitures polluantes ou proposant des aides en faveur des ménages précaires ont été rejetés, au grand dam de certains élus de la majorité.
Dès les premières heures de l’examen de la loi « climat », lundi à l’Assemblée, la gauche comme Les Républicains ont torpillé la présentation du texte par la ministre de la transition écologique Barbara Pompili et les neuf rapporteurs.