En choisissant de s’abstenir sur le vote global du texte, les écologistes refusent d’offrir une victoire symbolique au gouvernement. Grâce au PS, qui s’apprête, lui, à voter pour, l’exécutif devrait toutefois obtenir une majorité pour faire passer sa réforme.
Alors que le projet de loi asile et immigration voulu par le gouvernement et prévu pour 2023 ambitionne de conjuguer « humanité et fermeté », Mediapart réunit Stella Dupont, députée Renaissance, et Elsa Faucillon, députée GDR-Nupes, pour confronter leurs points de vue sur la question migratoire et le droit des étrangers en France.
Alors que le projet de loi sur le développement de l’éolien et du solaire est en cours d’examen à l’Assemblée nationale, les macronistes savent qu’ils ont besoin de la gauche pour le faire adopter. Mediapart a réuni une députée insoumise et un député Renaissance pour éclaircir, de part et d’autre, les points de blocage et les possibilités d’évolution.
Pour faire adopter son projet de loi visant à développer l’éolien et le solaire, le gouvernement a impérativement besoin du soutien des écologistes et de la gauche, qui comptent bien pousser leur avantage lors des deux semaines de débats qui débutent lundi dans l’hémicycle.
En dépit de la fronde des associations de mal-logés et l’opposition de la gauche, l’Assemblée a adopté la proposition de loi sur la « protection des logements de l’occupation illicite » à l’issue d’un débat où le texte a été durci par une alliance Renaissance-Les Républicains-Rassemblement national.
Plus clairsemés que jamais à l’Assemblée nationale, les députés Les Républicains ont pourtant réussi à se rendre incontournables dans la nouvelle donne parlementaire ouverte par cette législature. Le groupe est également le seul à pouvoir faire tomber le gouvernement.
Sacrifiant leur texte sur l’abolition de la corrida pour tenter de faire voter leur loi sur la réintégration des soignants non vaccinés, les députés LFI ont, dans un hémicycle à l’ambiance survoltée, dénoncé la stratégie d’« obstruction » de leurs adversaires.
Lors de sa « niche parlementaire », La France insoumise a réussi à créer un large consensus autour de sa proposition de loi sur la constitutionnalisation de l’avortement, votée main dans la main avec la majorité. Reste à passer le Sénat, puis un éventuel référendum. À moins que Macron ne se décide à agir.
L’inscription du droit à l’interruption volontaire de grossesse dans la Constitution a été largement adoptée jeudi à l’Assemblée. Rattrapé par ses vieux démons, le parti d’extrême droite s’est fracturé sur le texte.
Examiné par les députés cette semaine, la Lopmi est rejetée par La France insoumise, les Verts et les communistes. Faisant entendre sa singularité dans la Nupes, le PS n’a pas encore arrêté ses positions sur le vote final.
Les députés du Rassemblement national ont obtenu la présidence de 24 groupes d’amitié avec des pays comme le Brésil, l’Inde ou la Pologne. Une fois encore, la gauche accuse la majorité de leur avoir permis d’accéder à ces postes d’influence, ce que conteste Renaissance.
Malgré une histoire marquée par l’antisémitisme, le Rassemblement national souhaite prendre la présidence d’un groupe d’étude sur le sujet au Palais-Bourbon. Le bureau de l'Assemblée nationale doit trancher le 7 décembre.
Visé par des propos racistes prononcés à l’Assemblée nationale par son collègue du RN Grégoire de Fournas, le député insoumis Carlos Martens Bilongo réagit au micro de Mediapart. L’élu d’extrême droite a été sanctionné, vendredi, d’une exclusion de 15 jours.
Les propos racistes du député RN Grégoire de Fournas ont été unanimement condamnés par les groupes de l’Assemblée nationale, à l’exception de celui d’extrême droite. De Renaissance à la Nupes, en passant par la première ministre, chacun demande une « sanction exemplaire ». Après des mois de « banalisation », « le vernis craque », soulignent plusieurs élus.
Alors que l’utilisation du 49-3 prive les parlementaires de leur vote, l’opposition et la majorité se déchirent sans parvenir à marginaliser le Rassemblement national. Un jeu dangereux qui risque de ne favoriser personne, sinon Marine Le Pen.
À la surprise générale, le groupe d’extrême droite a voté la motion de censure déposée par la Nupes. Un coup politique qui embarrasse la gauche et qui est destiné à mettre la droite en difficulté. Ce sont les députés Les Républicains qui ont sauvé le gouvernement Borne.