Des notes confidentielles, obtenues par « Envoyé spécial » et consultées par Mediapart, évoquent un lien entre l'assassinat par AQMI des journalistes de RFI au Mali et le fait que des djihadistes n'auraient pas perçu l'intégralité de la rançon versée par la France pour libérer les otages d'Arlit.
“Sonia” est la femme qui a dénoncé Abdelhamid Abaaoud à la police. Dans le livre Témoin, la journaliste de RMC Claire Andrieux raconte son histoire. Elle revient sur les pressions exercées par le ministère de l’intérieur pour que le témoignage de Sonia ne soit jamais rendu public.
La veuve d’Amedy Coulibaly, le tueur de l’Hyper Cacher, a téléphoné à plusieurs de ses proches entre mai et septembre 2015. Dans des écoutes que Mediapart révèle, Hayat Boumeddiene confirme être en Syrie et y être très heureuse. À en croire un membre de sa famille, elle ne manifeste aucun regret « pour le reste ».
Mediapart publie le récit, minute par minute, de l’attentat perpétré par Amedy Coulibaly le 9 janvier 2015 et qui a fait quatre morts à l’Hyper Cacher de la porte de Vincennes. Ce récit est tiré du livre Femmes de djihadistes, écrit par Matthieu Suc, journaliste à Mediapart.
Deux ans après le massacre de Charlie Hebdo, Mediapart revient sur la surveillance des frères Kouachi par les services de renseignement les années précédant leur attentat. La justice avait obtenu la levée du secret défense de 41 notes de la DGSI. Problème : selon notre enquête, il manque les plus importantes.
Mediapart publie le récit, minute par minute, de l'attentat perpétré par les frères Kouachi le 7 janvier 2015 et qui a fait onze morts à Charlie Hebdo et une douzième victime, un policier, boulevard Richard-Lenoir. Ce récit est tiré du livre Femmes de djihadistes, de notre collaborateur, Matthieu Suc.
Les polémiques nées après l’attentat du 14 juillet à Nice ont masqué les ratés de la politique sécuritaire de Christian Estrosi. Ainsi le terroriste a-t-il pu circuler à de multiples reprises. Nous révélons qu'il a même conduit, à trois occasions et durant une trentaine de minutes, son 19 tonnes sur le trottoir de la promenade des Anglais, pour calculer ses trajectoires le soir de son crime. La scène était à chaque fois filmée, mais la police municipale n’a pas réagi.
L'attentat de Berlin est le premier d'une telle ampleur en Allemagne. À quelques mois des élections, Angela Merkel ne manquera pas d'être prise à partie sur les questions de sécurité. Or dès fin 2015, des lois ont été durcies et les budgets de la police et du renseignement ont connu des augmentations sans précédent.
Depuis début 2016, l’Allemagne a été visée par une dizaine d’attentats et projets d’attentats fomentés par des djihadistes. Une cible « d'opportunité » pour les terroristes, au premier rang desquels on retrouve le Français récemment tué à Raqqa, Boubakeur el-Hakim.
Tué par un drone américain, Boubakeur el-Hakim était considéré comme le djihadiste français le plus influent de l’État islamique. Rien que sur les deux derniers mois, il est suspecté d’avoir commandité des attentats visant l’Europe et le Maghreb, dont celui que préparait le commando arrêté à Strasbourg et Marseille.
Un doute plane encore sur la véritable identité des commanditaires des attentats de Paris. En revanche, le surnom d’« Abou Ahmed », utilisé par celui qui coordonnait depuis la Syrie les commandos du 13-Novembre, apparaît dans divers dossiers depuis deux ans, établissant un lien entre les principaux djihadistes français.
De Paris à Bruxelles, de Nice à Berlin, les années 2015 et 2016 ont été marquées par une série d'attentats sans précédent. Mediapart retrace la chronologie des faits et gestes des djihadistes et des enquêteurs depuis 2009, date à laquelle Ismaïl Mostefaï, futur assaillant du Bataclan, est repéré à Chartres. Dernière mise à jour le 9 janvier 2017.
Mediapart reconstitue le fil qui conduit à l’assassinat du père Hamel. Où l'on s’aperçoit que les terroristes avaient semé de nombreux indices qui n’ont pas pu être décryptés à temps par les services de renseignement. Troisième et dernier volet de notre enquête sur l'attentat de Saint-Étienne-du-Rouvray.
Issu d’un terrorisme islamique classique et aussi produit de son époque, brassant des préoccupations géopolitiques et des motivations très personnelles, le djihad à la sauce État islamique échappe aux représentations. Notre débat.