47 ans. À la création de Mediapart, j'ai d’abord suivi le Parlement, puis j’ai rejoint le service Enquêtes. Mes sujets de prédilection pendant des années : l'argent des élus et des partis, la corruption, la transparence, les conflits d'intérêts... De 2018 à 2019, je me suis consacrée à des sujets sur les migrations. Puis j’ai intégré la direction éditoriale élargie, de 2019 à 2023, comme responsable du pôle Société. Désormais, je me penche sur les droits des enfants et les violences qui leur sont faites.
Pour m’écrire : mathilde.mathieu@mediapart.fr
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
D’après nos informations, un ami architecte du député et président du groupe LREM a décroché plusieurs marchés publics dans le Finistère au tournant des années 2000, après son entrée au conseil départemental. Dans un cas, l’élu breton était membre de la commission chargée d’évaluer les candidats.
Concerts, dîners, cadeaux : pour gagner son siège de sénateur en septembre, Jean-Pierre Bansard, l’une des plus grosses fortunes de France, a sorti le grand jeu. Au point que des élus s’interrogent sur la régularité de sa campagne. Enquête sur une entreprise électorale inédite.
L’enquête préliminaire menée par le parquet de Brest révèle combien Richard Ferrand s’est occupé, de bout en bout, des intérêts de sa compagne. Des associations anticorruption réclament la saisine d’un juge d’instruction.
Outre les soupçons de financements libyens qui le visent, ainsi que plusieurs de ses proches, Nicolas Sarkozy est aussi personnellement menacé aujourd’hui par la tenue de deux procès correctionnels dans les affaires « Paul Bismuth » et Bygmalion.
L'avocat Robert Bourgi, figure de la « Françafrique », célèbre depuis qu'il a offert des costumes à François Fillon, a été condamné vendredi 6 octobre à un mois de prison avec sursis pour une poignée de dons irréguliers signés au profit de la droite française.
Pour cette mobilisation nationale voulue par La France insoumise, le cortège a réuni, à Paris, plusieurs dizaines de milliers de manifestants. Dans son discours, Jean-Luc Mélenchon a passé le relais aux syndicats pour continuer la lutte, tout en appelant la jeunesse à se lever. Il propose un futur rassemblement d’« un million » de personnes, aux Champs-Élysées.
Alors qu’elle est soupçonnée de détournements de fonds publics, la droite sénatoriale fait tout pour étouffer le scandale. Mais pour la première fois, un homme parle. Jusqu’en 2014, Michel Talgorn, collaborateur du groupe UMP, a distribué des chèques en pagaille. Il raconte en exclusivité à Mediapart.
Le casting s’allonge. À quatre jours des élections sénatoriales, Mediapart dévoile les derniers dessous du scandale qui a profité à une myriade d’élus de droite. Cet été, ils ont pourtant obtenu la suspension de l’instruction.
Bientôt promulguées, les lois « confiance » prétendent encadrer les activités de conseil des députés. En réalité, la principale mesure affichée par le gouvernement s'appliquera en 2022 seulement. « Supercherie ! », dénonce le Parti socialiste.
Malgré les couacs au sein de la majorité, l'Assemblée a voté samedi les lois « pour la confiance dans la vie politique ». Cinq jours de débats pour une réforme étriquée. Récit.
Tous ses billets de blogs
Le Club de Mediapart
Participez au débat
Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Et de trois. Une fois de plus, Patrick Balkany et son ancien bras-droit, Jean-Pierre Aubry, tous les deux mis en examen pour « blanchiment de fraude fiscale » (entre autres) et soumis à un strict contrôle judiciaire qui leur interdit de se rencontrer, se retrouvent au même moment, au même endroit, sur la même photo. Par hasard, sans aucun doute.
Pour Pièces à conviction, le journaliste Stéphane Girard a fait le reportage que Mediapart aurait dû réaliser depuis cinq ans. Consacrée aux abus dans les coulisses de l’Assemblée nationale, son enquête, diffusée ce mercredi à 23h10 sur France 3, nous embarque à Londres pour une plongée dans le (contre)-modèle britannique.
Voilà déjà une semaine que le député UMP Dominique Tian a reconnu publiquement, contraint et forcé, avoir planqué un compte en Suisse pendant des années. Voilà déjà une semaine que ce pourfendeur patenté de la fraude sociale (celle des autres, celle des « gagne-petit » qui grugent le RSA ou les allocs) a confessé avoir soustrait plus de 1,5 million d’euros au fisc français, avant de profiter d’une circulaire indulgente pour rapatrier discrètement ses billes en 2014. Et rien ne se passe ou presque.
Mediapart ne lâchera rien. Les citoyens ont le droit de savoir comment le financement des campagnes électorales est contrôlé en France. Avec quelle ardeur, quelle légèreté ou quel aveuglement. Alors que les révélations se multiplient sur les trucages opérés lors de diverses présidentielles, les documents relatifs aux instructions menées par la Commission nationale des comptes de campagne (CNCCFP) sont toujours tenus au secret. En ce vendredi 13 mars, les choses pourraient basculer.
La fortune les abandonne. Hier, Patrick Balkany (mis en examen pour « corruption » et « blanchiment de fraude fiscale ») et son bras-droit Jean-Pierre Aubry (mis en examen pour « complicité de corruption » et « blanchiment de fraude fiscale ») ont manqué de chance : ils ont été repérés discutant devant L’Anjou, un restaurant de Levallois-Perret, alors que le contrôle judiciaire auquel est soumis le second lui interdit de rencontrer le premier –précisément pour éviter qu’ils n’échangent sur l’information judiciaire en cours, menée par les juges Renaud van Ruymbeke et Patricia Simon.