Mathilde Mathieu

47 ans. À la création de Mediapart, j'ai d’abord suivi le Parlement, puis j’ai rejoint le service Enquêtes. Mes sujets de prédilection pendant des années : l'argent des élus et des partis, la corruption, la transparence, les conflits d'intérêts... De 2018 à 2019, je me suis consacrée à des sujets sur les migrations. Puis j’ai intégré la direction éditoriale élargie, de 2019 à 2023, comme responsable du pôle Société. Désormais, je me penche sur les droits des enfants et les violences qui leur sont faites.

Pour m’écrire : mathilde.mathieu@mediapart.fr

Déclaration d’intérêts

Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.

Consultez ma déclaration d’intérêts

Tous ses articles

  • Nouvelle direction du PS: 38 membres, 0 royaliste

    France

    Le "Parlement" du parti socialiste s'est réuni, samedi 6 décembre, à Paris, pour entériner la nouvelle équipe de direction présentée par Martine Aubry et adopter le texte d'orientation concocté par les trois motions qui l'ont portée à la tête du parti. Parmi les 38 postes distribués, aucun n'est allé aux proches de Ségolène Royal, qui a "séché" la séance. Désormais dans la minorité, les "royalistes" ont raillé un «faux-départ» et regretté qu'on leur ait "fermé la porte", mettant en scène la rupture. En coulisse, tous les "vieux" courants ont tenté de caser leurs poulains. Lire aussi:L'entretien avec le nouveau porte-parole du PS, Benoît Hamon, propos recueillis par Stéphane AllièsLes verts rangent les couteaux pour afficher leur unitéAu PCF, les «exclus» dénoncent une «purge»

  • Audiovisuel public: des patrons au bon plaisir de Sarkozy

    France

    Les députés ont adopté jeudi la disposition qui prévoit que les futurs PDG de l'audiovisuel public seront nommés par le chef de l'Etat. 42 députés ont voté "Oui" (tous UMP), 21 "Non" (PS, PC, Verts) et 2 représentants du Nouveau Centre ont préféré l'abstention. L'Assemblée nationale, soumise à la pression du gouvernement, a également autorisé le président de la République à révoquer les personnalités qu'il aura placées.

  • Audiovisuel public : guerre des nerfs à l’Assemblée

    Médias

    Mercredi 3 décembre, les députés de gauche ont mené une guérilla parlementaire pour retarder l'examen du projet de loi sur l'audiovisuel public. Agacé, le secrétaire d'Etat chargé des relations avec le Parlement, a menacé: «Le gouvernement va faire preuve, dans les 48 heures, d'une capacité d'imagination qui fera l'émerveillement de l'opposition...» Une manière de faire pression, en évoquant implicitement le 49.3, une procédure qui permet au gouvernement de faire adopter un texte sans débat.

  • Face aux députés PS, Martine Aubry soigne sa gauche

    France

    Martine Aubry, invitée, mardi 2 décembre, à l'Assemblée nationale par le groupe socialiste, a délivré une feuille de route aux députés. «On redémarre», a déclaré la nouvelle première secrétaire du PS, pressée de marquer l'«ancrage à gauche» du parti. Devant des élus de toutes les sensibilités, elle a soufflé le chaud et le froid. «J'ai besoin de chacun d'entre vous», a-t-elle lancé. Avant de prévenir: «Il faut que nous arrivions à être un, à parler d'une même voix», réclamant davantage de discipline collective. Mercredi 3 décembre, Martine Aubry doit présenter un texte d'orientation politique, que les "royalistes" ont toutes les chances de rejeter, préférant constituer une minorité. Entre eux, toutefois, les discussions se poursuivent sur la stratégie à adopter.

  • Liberté de la presse: les députés se réveillent

    France

    Les députés de gauche ont saisi le débat sur la réforme de l'audiovisuel public, lundi, pour dénoncer les «conditions choquantes» de l'interpellation, vendredi, du journaliste de Libération, Vittorio de Filippis. Le socialiste Christian Paul voit dans cette affaire «une traduction logique, mécanique du climat de chasse aux sorcières [pratiquée] à l'égard des journalistes qui déplaisent au pouvoir». Et de citer, au micro, l'appel de la Colline lancé par Mediapart et RSF. Au micro de Mediapart, la ministre de la culture, Christine Albanel, a rejeté tout «amalgame» avec la situation générale des médias. Lire aussi: Le «JDD», chaque dimanche, heureux en Sarkozie! Le président prend à contre-pied Dati et Alliot-Marie

  • Réforme de la télé publique: comme un parfum de lobbying

    France

    Le gros du projet de loi réformant l'audiovisuel public doit être examiné la semaine prochaine par les députés. Sur le bureau de l'Assemblée nationale: plus de 800 amendements, qui prétendent corriger le texte du gouvernement. Certains ont été inspirés, sinon dictés, par des groupes d'intérêts, comme TF1 ou M6, mais également Euronews ou Colt, opérateur de télécommunication inconnu du grand public. En voici un pot-pourri.Lire aussi:Le streaming, prochain sac de nœuds de la loi Internet

  • Gouvernement: ça fait franchement désordre

    France

    Rachida Dati désavouée par le Conseil supérieur de la magistrature; Martin Hirsch hué; Christine Boutin prise à contre-pied par Nicolas Sarkozy; François Fillon sifflé par les maires; des députés de droite contre le travail du dimanche; d'autres contre la réforme de l'audiovisuel; Bernard Kouchner s'opposant au président en conseil des ministres... Les divisions de la majorité et le désordre gouvernemental éclatent au grand jour. Lire aussi:A droite, des députés ne veulent pas de Xavier Bertrand et de son travail le dimanche

  • Avis de gros temps pour le gouvernement

    France

    Accaparée par les bisbilles à gauche, la presse a tendance à sous-estimer les divisions de la majorité. Les ministres se font huer, les députés rechignent à voter les lois, le gouvernement Fillon est dans la tempête. A tel point que Christian Estrosi, secrétaire général adjoint de l'UMP et maire de Nice, a jugé bon d'anticiper le rappel à l'ordre : «Il ne faut plus que cela se reproduise», a averti, jeudi 27 novembre, sur France Info, ce proche de Nicolas Sarkozy. Lire aussi:A droite, le travail dominical divise publiquement la majorité

  • Réforme de la télé publique: et hop, RFO perdrait sa publicité!

    France

    Mercredi 26 novembre, alors que les députés attaquaient l'article 1 du projet de loi sur l'audiovisuel, le gouvernement a déposé un amendement surprise qui supprime la publicité sur RFO. La veille encore, la ministre de la culture avait pourtant assuré que la télévision publique d'outre-mer ne serait pas concernée – trop fragile... Les socialistes ont pointé l'intérêt qu'en tireraient des groupes de médias privés, tel Hersant en Guadeloupe. Et la gauche a dénoncé une perte de ressources pour l'ensemble de l'audiovisuel public.

  • Audiovisuel public : la droite aussi s’interroge

    Médias

    Les députés devaient entamer, mercredi 26 novembre, au soir, l'examen des articles du projet de loi réformant l'audiovisuel public, qui boute la publicité hors de France Télévisions. La veille, lors du débat introductif, la gauche a dénoncé «l'euthanasie» d'un service public et le «cadeau fait aux amis du président», patrons de médias concurrents. Mais une partie de la droite aussi a tiqué, remontée, notamment, contre le mode de financement alternatif imaginé par l'Elysée.

  • Finalement, Aubry gagne le vote socialiste pour 102 voix

    Gauche(s)

    Le conseil national du PS a validé mardi soir les conclusions de la commission de «récolement», chargée d'examiner les contestations. Martine Aubry dispose finalement de 102 voix d'avance sur Ségolène Royal, et a été élue à la tête du parti. Les représentants de Ségolène Royal, qui ont déposé mardi matin un mémoire argumentant une demande d'annulation du scrutin, confirment leur intention de porter plainte en justice. «Il faut un nouveau vote», a persisté Jean-Louis Bianco. Lire aussi l'article de Marine Turchi: Enquête à Lille où les accusations de fraudes se multiplient

  • Redécoupage des circonscriptions : le PS proteste mais certains de ses élus...

    Parlement

    L'Assemblée nationale a voté, jeudi 20 novembre, deux projets de loi concernant le redécoupage des circonscriptions législatives, autorisant le gouvernement à légiférer par ordonnances pour redistribuer les 577 sièges de députés et redessiner des circonscriptions. La gauche a dénoncé l'absence de transparence et les risques d'un «travail partisan» mais certains élus socialistes "discutent" avec Alain Marleix, quitte à compliquer la tâche du PS.

Tous ses billets de blogs

Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.

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Mathilde Mathieu

Journaliste à Mediapart

49 Billets

2 Éditions

  • Balkany et son ancien bras-droit flashés à Saint-Tropez

    Billet de blog

    Et de trois. Une fois de plus, Patrick Balkany et son ancien bras-droit, Jean-Pierre Aubry, tous les deux mis en examen pour « blanchiment de fraude fiscale » (entre autres) et soumis à un strict contrôle judiciaire qui leur interdit de se rencontrer, se retrouvent au même moment, au même endroit, sur la même photo. Par hasard, sans aucun doute.

  • Frais des députés : l'appel de Londres

    Billet de blog

    Pour Pièces à conviction, le journaliste Stéphane Girard a fait le reportage que Mediapart aurait dû réaliser depuis cinq ans. Consacrée aux abus dans les coulisses de l’Assemblée nationale, son enquête, diffusée ce mercredi à 23h10 sur France 3, nous embarque à Londres pour une plongée dans le (contre)-modèle britannique. 

  • Le député Tian et son compte en Suisse : déjà une semaine, ne les oubliez pas

    Billet de blog

    Voilà déjà une semaine que le député UMP Dominique Tian a reconnu publiquement, contraint et forcé, avoir planqué un compte en Suisse pendant des années. Voilà déjà une semaine que ce pourfendeur patenté de la fraude sociale (celle des autres, celle des « gagne-petit » qui grugent le RSA ou les allocs) a confessé avoir soustrait plus de 1,5 million d’euros au fisc français, avant de profiter d’une circulaire indulgente pour rapatrier discrètement ses billes en 2014. Et rien ne se passe ou presque.

  • Argent du candidat Sarkozy : Mediapart défend la transparence devant le conseil d'Etat

    Billet de blog

    Mediapart ne lâchera rien. Les citoyens ont le droit de savoir comment le financement des campagnes électorales est contrôlé en France. Avec quelle ardeur, quelle légèreté ou quel aveuglement. Alors que les révélations se multiplient sur les trucages opérés lors de diverses présidentielles, les documents relatifs aux instructions menées par la Commission nationale des comptes de campagne (CNCCFP) sont toujours tenus au secret. En ce vendredi 13 mars, les choses pourraient basculer.

  • A Balkany-city, le monde est petit

    Billet de blog

    La fortune les abandonne. Hier, Patrick Balkany (mis en examen pour « corruption » et « blanchiment de fraude fiscale ») et son bras-droit Jean-Pierre Aubry (mis en examen pour « complicité de corruption » et « blanchiment de fraude fiscale ») ont manqué de chance : ils ont été repérés discutant devant L’Anjou, un restaurant de Levallois-Perret, alors que le contrôle judiciaire auquel est soumis le second lui interdit de rencontrer le premier –précisément pour éviter qu’ils n’échangent sur l’information judiciaire en cours, menée par les juges Renaud van Ruymbeke et Patricia Simon.