Mathilde Mathieu

47 ans. À la création de Mediapart, j'ai d’abord suivi le Parlement, puis j’ai rejoint le service Enquêtes. Mes sujets de prédilection pendant des années : l'argent des élus et des partis, la corruption, la transparence, les conflits d'intérêts... De 2018 à 2019, je me suis consacrée à des sujets sur les migrations. Puis j’ai intégré la direction éditoriale élargie, de 2019 à 2023, comme responsable du pôle Société. Désormais, je me penche sur les droits des enfants et les violences qui leur sont faites.

Pour m’écrire : mathilde.mathieu@mediapart.fr

Déclaration d’intérêts

Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.

Consultez ma déclaration d’intérêts

Tous ses articles

  • Daniel Garrigue claque la porte de l'UMP au nez de Sarkozy

    Droite

    Le député de Dordogne, Daniel Garrigue, gaulliste, vient de démissionner de l'UMP pour protester contre la politique menée par Nicolas Sarkozy, jugée insuffisamment sociale et brouillonne à l'étranger. «Trop de désaccords de fond», tranche cet ancien du RPR chiraquien, auquel il avait adhéré dès sa création. Ce fidèle d'Alain Juppé voudrait désormais créer son propre parti. Rencontre.

  • Travail du dimanche: un «compromis»? Non, un recul!

    Économie et social — Analyse

    La «minorité agissante» de l'UMP a gagné: après des mois de débats à l'UMP, Nicolas Sarkozy a dû lâcher du lest. La loi sur les dérogations au travail dominical doit être examinée à partir de mercredi 17 décembre. Elle sera sans doute adoptée début janvier. Mais plus question, comme l'avait souhaité le chef de l'Etat (c'était une de ses promesses de campagne), d'«autoriser le travail du dimanche pour les salariés volontaires». L'opposition a déjà déposé 4.000 amendements.

  • Audiovisuel public : le gouvernement décide d’oublier le Sénat

    Médias — Analyse

    C'est finalement Patrick de Carolis (photo), le PDG de France Télévisions, qui a pris la responsabilité de supprimer la publicité (après 20h) sur la télé publique, dès le 5 janvier. Mardi 16 décembre, son conseil d'administration a voté une résolution en ce sens, par 9 voix pour et 2 contre. En passant par ce biais, l'exécutif a court-circuité le Sénat et piétiné ses promesses estivales de renforcement du Parlement. Les sénateurs discuteront ainsi de mesures déjà entrées en application! De son côté, l'Assemblée nationale a bouclé l'examen de la réforme de l'audiovisuel dans la nuit de mardi, vers 2h30 du matin.

  • Audiovisuel public: Mediapart publie le Livre Blanc de TF1

    France

    C'est un document dont les professionnels de l'audiovisuel et les politiques parlent depuis des mois. Un "Livre Blanc" adressé par les lobbyistes de TF1 à l'Elysée, dont la gauche estime qu'il a inspiré à Nicolas Sarkozy la suppression de la pub sur France Télévisions. Mediapart publie cette note confidentielle, alors que les députés de l'opposition ont repris, jeudi 11 décembre, leur guérilla parlementaire contre le projet de loi réformant l'audiovisuel public. «Ce "Livre Blanc" est devenu la Bible du Président de la République», dénonce Noël Mamère (Verts). Tandis que l'UMP réfute l'idée que la chaîne de Martin Bouygues ait pu tenir la plume de la majorité.

  • Montebourg: «Le gouvernement garrotte l'opposition»

    France — Entretien

    Arnaud Montebourg, nouveau secrétaire national du parti socialiste à la rénovation, dénonce le «coup de force» du gouvernement sur la réforme des institutions. Dans un projet de loi organique, adopté mercredi 10 décembre en conseil des ministres, l'exécutif a en effet glissé deux articles qui limitent le droit d'amendement des sénateurs et députés dans l'hémicycle. «Une déclaration de guerre», à ses yeux. Entretien. Lire aussi:Le gouvernement veut restreindre le droit d'amendement

  • Le gouvernement veut limiter le droit d'amendement des députés

    France

    Mediapart révèle le contenu du projet de loi sur les droits du Parlement qui doit être examiné, mercredi 10 décembre, en conseil des ministres – une déclinaison de la réforme des institutions adoptée cet été. Le gouvernement prévoit de restreindre, dans certains cas, le droit d'amendement dans l'hémicycle. Le texte évoque également la possibilité de limiter le temps d'examen de tous les textes, au bon vouloir de la majorité. Ces mesures, qui limitent les droits de l'opposition, sont justement présentées la semaine où l'UMP affronte une véritable guérilla, à l'Assemblée, contre la réforme de l'audiovisuel public.

  • Nouvelle direction du PS: 38 membres, 0 royaliste

    France

    Le "Parlement" du parti socialiste s'est réuni, samedi 6 décembre, à Paris, pour entériner la nouvelle équipe de direction présentée par Martine Aubry et adopter le texte d'orientation concocté par les trois motions qui l'ont portée à la tête du parti. Parmi les 38 postes distribués, aucun n'est allé aux proches de Ségolène Royal, qui a "séché" la séance. Désormais dans la minorité, les "royalistes" ont raillé un «faux-départ» et regretté qu'on leur ait "fermé la porte", mettant en scène la rupture. En coulisse, tous les "vieux" courants ont tenté de caser leurs poulains. Lire aussi:L'entretien avec le nouveau porte-parole du PS, Benoît Hamon, propos recueillis par Stéphane AllièsLes verts rangent les couteaux pour afficher leur unitéAu PCF, les «exclus» dénoncent une «purge»

  • Audiovisuel public: des patrons au bon plaisir de Sarkozy

    France

    Les députés ont adopté jeudi la disposition qui prévoit que les futurs PDG de l'audiovisuel public seront nommés par le chef de l'Etat. 42 députés ont voté "Oui" (tous UMP), 21 "Non" (PS, PC, Verts) et 2 représentants du Nouveau Centre ont préféré l'abstention. L'Assemblée nationale, soumise à la pression du gouvernement, a également autorisé le président de la République à révoquer les personnalités qu'il aura placées.

  • Audiovisuel public : guerre des nerfs à l’Assemblée

    Médias

    Mercredi 3 décembre, les députés de gauche ont mené une guérilla parlementaire pour retarder l'examen du projet de loi sur l'audiovisuel public. Agacé, le secrétaire d'Etat chargé des relations avec le Parlement, a menacé: «Le gouvernement va faire preuve, dans les 48 heures, d'une capacité d'imagination qui fera l'émerveillement de l'opposition...» Une manière de faire pression, en évoquant implicitement le 49.3, une procédure qui permet au gouvernement de faire adopter un texte sans débat.

  • Face aux députés PS, Martine Aubry soigne sa gauche

    France

    Martine Aubry, invitée, mardi 2 décembre, à l'Assemblée nationale par le groupe socialiste, a délivré une feuille de route aux députés. «On redémarre», a déclaré la nouvelle première secrétaire du PS, pressée de marquer l'«ancrage à gauche» du parti. Devant des élus de toutes les sensibilités, elle a soufflé le chaud et le froid. «J'ai besoin de chacun d'entre vous», a-t-elle lancé. Avant de prévenir: «Il faut que nous arrivions à être un, à parler d'une même voix», réclamant davantage de discipline collective. Mercredi 3 décembre, Martine Aubry doit présenter un texte d'orientation politique, que les "royalistes" ont toutes les chances de rejeter, préférant constituer une minorité. Entre eux, toutefois, les discussions se poursuivent sur la stratégie à adopter.

  • Liberté de la presse: les députés se réveillent

    France

    Les députés de gauche ont saisi le débat sur la réforme de l'audiovisuel public, lundi, pour dénoncer les «conditions choquantes» de l'interpellation, vendredi, du journaliste de Libération, Vittorio de Filippis. Le socialiste Christian Paul voit dans cette affaire «une traduction logique, mécanique du climat de chasse aux sorcières [pratiquée] à l'égard des journalistes qui déplaisent au pouvoir». Et de citer, au micro, l'appel de la Colline lancé par Mediapart et RSF. Au micro de Mediapart, la ministre de la culture, Christine Albanel, a rejeté tout «amalgame» avec la situation générale des médias. Lire aussi: Le «JDD», chaque dimanche, heureux en Sarkozie! Le président prend à contre-pied Dati et Alliot-Marie

  • Réforme de la télé publique: comme un parfum de lobbying

    France

    Le gros du projet de loi réformant l'audiovisuel public doit être examiné la semaine prochaine par les députés. Sur le bureau de l'Assemblée nationale: plus de 800 amendements, qui prétendent corriger le texte du gouvernement. Certains ont été inspirés, sinon dictés, par des groupes d'intérêts, comme TF1 ou M6, mais également Euronews ou Colt, opérateur de télécommunication inconnu du grand public. En voici un pot-pourri.Lire aussi:Le streaming, prochain sac de nœuds de la loi Internet

Tous ses billets de blogs

Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.

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Mathilde Mathieu

Journaliste à Mediapart

49 Billets

2 Éditions

  • Balkany et son ancien bras-droit flashés à Saint-Tropez

    Billet de blog

    Et de trois. Une fois de plus, Patrick Balkany et son ancien bras-droit, Jean-Pierre Aubry, tous les deux mis en examen pour « blanchiment de fraude fiscale » (entre autres) et soumis à un strict contrôle judiciaire qui leur interdit de se rencontrer, se retrouvent au même moment, au même endroit, sur la même photo. Par hasard, sans aucun doute.

  • Frais des députés : l'appel de Londres

    Billet de blog

    Pour Pièces à conviction, le journaliste Stéphane Girard a fait le reportage que Mediapart aurait dû réaliser depuis cinq ans. Consacrée aux abus dans les coulisses de l’Assemblée nationale, son enquête, diffusée ce mercredi à 23h10 sur France 3, nous embarque à Londres pour une plongée dans le (contre)-modèle britannique. 

  • Le député Tian et son compte en Suisse : déjà une semaine, ne les oubliez pas

    Billet de blog

    Voilà déjà une semaine que le député UMP Dominique Tian a reconnu publiquement, contraint et forcé, avoir planqué un compte en Suisse pendant des années. Voilà déjà une semaine que ce pourfendeur patenté de la fraude sociale (celle des autres, celle des « gagne-petit » qui grugent le RSA ou les allocs) a confessé avoir soustrait plus de 1,5 million d’euros au fisc français, avant de profiter d’une circulaire indulgente pour rapatrier discrètement ses billes en 2014. Et rien ne se passe ou presque.

  • Argent du candidat Sarkozy : Mediapart défend la transparence devant le conseil d'Etat

    Billet de blog

    Mediapart ne lâchera rien. Les citoyens ont le droit de savoir comment le financement des campagnes électorales est contrôlé en France. Avec quelle ardeur, quelle légèreté ou quel aveuglement. Alors que les révélations se multiplient sur les trucages opérés lors de diverses présidentielles, les documents relatifs aux instructions menées par la Commission nationale des comptes de campagne (CNCCFP) sont toujours tenus au secret. En ce vendredi 13 mars, les choses pourraient basculer.

  • A Balkany-city, le monde est petit

    Billet de blog

    La fortune les abandonne. Hier, Patrick Balkany (mis en examen pour « corruption » et « blanchiment de fraude fiscale ») et son bras-droit Jean-Pierre Aubry (mis en examen pour « complicité de corruption » et « blanchiment de fraude fiscale ») ont manqué de chance : ils ont été repérés discutant devant L’Anjou, un restaurant de Levallois-Perret, alors que le contrôle judiciaire auquel est soumis le second lui interdit de rencontrer le premier –précisément pour éviter qu’ils n’échangent sur l’information judiciaire en cours, menée par les juges Renaud van Ruymbeke et Patricia Simon.