Mathilde Mathieu

47 ans. À la création de Mediapart, j'ai d’abord suivi le Parlement, puis j’ai rejoint le service Enquêtes. Mes sujets de prédilection pendant des années : l'argent des élus et des partis, la corruption, la transparence, les conflits d'intérêts... De 2018 à 2019, je me suis consacrée à des sujets sur les migrations. Puis j’ai intégré la direction éditoriale élargie, de 2019 à 2023, comme responsable du pôle Société. Désormais, je me penche sur les droits des enfants et les violences qui leur sont faites.

Pour m’écrire : mathilde.mathieu@mediapart.fr

Déclaration d’intérêts

Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.

Consultez ma déclaration d’intérêts

Tous ses articles

  • Ultime explication avant vote: le point de vue des trois camps

    France — Entretien

    Des proches des trois candidats en lice répondent à 5 questions posées par Mediapart. Jean-Pierre Mignard, président de Désirs d'avenir, y affirme que Ségolène Royal «propose la mutation la plus accomplie du PS». Le député François Lamy, lieutenant de Martine Aubry, appelle les militants à «respecter le vote du 6 novembre [sur les motions] et l'identité du parti». Bruno Julliard, ancien président de l'Unef, estime que Benoît Hamon reste «le seul à pouvoir ancrer le parti à gauche».

  • La droite « offre » des sièges de députés aux Français de l’étranger

    Parlement

    L'Assemblée nationale se penche aujourd'hui sur un projet de loi qui prévoit de créer 7 à 9 sièges de députés pour représenter les deux millions de Français expatriés à l'étranger. La gauche craint un mauvais coup de l'exécutif, qui pourrait découper des circonscriptions sur-mesure pour l'UMP. Afin d'éviter des "tripatouillages", les parlementaires socialistes proposent de remplacer le scrutin majoritaire à deux tours, prévu par le gouvernement, par une élection à la proportionnelle. Des élus UMP soutiennent cette revendication.

  • Ségolène Royal ou l'art du double discours

    France — Analyse

    Ce week-end, à Reims, Ségolène Royal montait, pour la première fois de sa carrière, à la tribune d'un congrès du parti socialiste. Mediapart revient sur ses deux discours, très différents, le premier provocateur et humiliant pour le "vieux parti", le second plus rassembleur, mais creux. Deux textes qui résument, jusqu'à la caricature, le personnage politique. Qui révèlent, selon ses contempteurs, les menaces que Ségolène Royal, candidate, jeudi 20 novembre, au poste de premier secrétaire, fait peser sur l'identité même du PS. Lire aussi:Trois professions de foi, un appel

  • Congrès de Reims du PS: paroles de délégués isérois

    France

    Qui sont-ils, ces délégués, venus au congrès de Reims porter la voix de leurs camarades du PS, chargés de faire parler le premier parti d'opposition? Sont-ils adhérents de base, élus locaux, cumulards? Hommes de terrain ou d'appareil? Ouvriers, chômeurs, intellectuels? Seulement blancs ou aussi noirs ou d'origine maghrébine ? Réponse avec les neufs représentants de la fédération de l'Isère.

  • Congrès du PS: les derniers mots des ténors avant la nuit des "négos"

    France

    Les ténors du PS se sont réunis une dernière fois, samedi 15 novembre, dans la soirée, devant les militants de leur motion, pour se caler avant les négociations de la nuit et la commission des résolutions. Martine Aubry, que ses partisans poussent plus que jamais à se porter candidate au poste de premier secrétaire, a maintenu le suspens. «Encore faut-il être sûre de gagner», a-t-elle lâché, toujours à la recherche d'une alliance avec les motions Hamon et Delanoë. Le maire de Paris a qualifié la synthèse de «devoir historique». Ségolène Royal, elle, se dit très sereine mais veut encore débaucher. Seule la candidature de Benoît Hamon ne fait plus aucun doute. Lire aussi:Le "blog à bloc" de Mediapart, par Mathilde Mathieu, Stéphane Alliès et Michaël Hadjenberg pour suivre le congrès de Reims en direct, minute par minute, et en accès gratuit.Reims, l'œil de Mediapart, par le photojournaliste Patrick ArtinianCongrès de Reims: Mediapart vous guide

  • Le «blog à bloc» de Mediapart: le congrès de Reims comme si vous y étiez

    France

    A Reims, rien n'a échappé aux envoyés spéciaux de Mediapart, qui, pendant trois jours, du vendredi 14 au dimanche 16 novembre, vous ont raconté le congrès dans ses moindres détails, de jour comme de nuit. Retrouvez la totalité de ce blog. Une manière de se replonger, minute par minute, et en accès gratuit, au cœur des débats et d'en mieux comprendre les enjeux et les dessous avant que les militants ne choisissent qui de Ségolène Royal, Martine Aubry ou Benoît Hamon succédera à François Hollande à la tête du parti socialiste.

  • «Gala», «Point de vue», la presse people s'installe en force à Reims

    France

    Certains socialistes s'offusquent de voir des journalistes de presse people accrédités au congrès de Reims, ce week-end. Gala et Point de vue, en effet, seront de la partie. Une première dans l'histoire du PS.

  • L'union s'organise contre Ségolène Royal

    France

    Jeudi, à la veille du congrès de Reims du parti socialiste, les représentants des trois motions concurrentes de celle de Ségolène Royal se sont retrouvés à l'Assemblée nationale. Les proches de Martine Aubry et Benoît Hamon ont esquissé une coalition et planché sur une fusion de leurs textes. Tandis que les partisans de Bertrand Delanoë hésitent encore à se lancer dans un front anti-Royal. Lire aussi:Rebsamen: «Royal l'emportera face à un accord d'arrière-salle»Buchet (motion Aubry): «Nous pouvons rassembler une majorité cohérente de Hamon à Delano뻫Gala», «Point de vue», la presse people s'installe en force à Reims

  • Le pôle écolo déçu : « L’enjeu de pouvoir a tout emporté »

    Gauche(s) — Entretien

    Au vu des faibles résultats de la motion "Pôle écologique" (1,5% des voix environ), le député parisien Christophe Caresche, l'un des principaux signataires, ne cachait pas cette nuit sa déception. Il esquissait aussi, alors qu'il attendait des chiffres définitifs, un rapide rapprochement avec Ségolène Royal.

  • Mediapart révèle que Jospin n'est pas venu voter

    France — Reportage

    Jeudi soir, à 21h50, soit dix minutes avant la clôture du scrutin, un responsable de section du XVIIIe arrondissement de Paris révèle à Mediapart que Lionel Jospin n'est pas venu voter. Soutien déclaré de Bertrand Delanoë, l'ancien premier ministre n'aura pas glissé son bulletin dans l'urne.

  • Notre récit complet et « en live » de la nuit électorale au PS

    Gauche(s)

    Toute la soirée, Mediapart a mis en place un dispositif spécial pour vous permettre de suivre la soirée électorale socialiste. Une soirée ponctuée par une défaite de Bertrand Delanoë. Ségolène Royal vire en tête à l'issue du vote militant, autour de 30%. Le maire de Paris et Martine Aubry sont autour de 25%, et Benoît Hamon proche de 20%. Avec nos journalistes à Liévin, Marseille, Lyon et Paris, revivez la soirée dans les bureaux de vote jusqu'à l'annonce des résultats. Où il est révélé que Jospin n'a pas voté.

  • Plaies au PS : le diagnostic de piliers de l'Assemblée

    France

    Pour établir un diagnostic du PS, Mediapart a voulu détourner ses micros des têtes de liste et des premiers signataires. Pour comprendre pourquoi le parti ne travaille plus (ou donne ce sentiment aux Français), nous avons interrogé quelques députés réputés bosseurs. Des élus, les mains dans le cambouis, qui font tourner la machine PS à l'Assemblée. A deux pas d'un siège, rue de Solferino, quasi déserté.

Tous ses billets de blogs

Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.

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Mathilde Mathieu

Journaliste à Mediapart

49 Billets

2 Éditions

  • Balkany et son ancien bras-droit flashés à Saint-Tropez

    Billet de blog

    Et de trois. Une fois de plus, Patrick Balkany et son ancien bras-droit, Jean-Pierre Aubry, tous les deux mis en examen pour « blanchiment de fraude fiscale » (entre autres) et soumis à un strict contrôle judiciaire qui leur interdit de se rencontrer, se retrouvent au même moment, au même endroit, sur la même photo. Par hasard, sans aucun doute.

  • Frais des députés : l'appel de Londres

    Billet de blog

    Pour Pièces à conviction, le journaliste Stéphane Girard a fait le reportage que Mediapart aurait dû réaliser depuis cinq ans. Consacrée aux abus dans les coulisses de l’Assemblée nationale, son enquête, diffusée ce mercredi à 23h10 sur France 3, nous embarque à Londres pour une plongée dans le (contre)-modèle britannique. 

  • Le député Tian et son compte en Suisse : déjà une semaine, ne les oubliez pas

    Billet de blog

    Voilà déjà une semaine que le député UMP Dominique Tian a reconnu publiquement, contraint et forcé, avoir planqué un compte en Suisse pendant des années. Voilà déjà une semaine que ce pourfendeur patenté de la fraude sociale (celle des autres, celle des « gagne-petit » qui grugent le RSA ou les allocs) a confessé avoir soustrait plus de 1,5 million d’euros au fisc français, avant de profiter d’une circulaire indulgente pour rapatrier discrètement ses billes en 2014. Et rien ne se passe ou presque.

  • Argent du candidat Sarkozy : Mediapart défend la transparence devant le conseil d'Etat

    Billet de blog

    Mediapart ne lâchera rien. Les citoyens ont le droit de savoir comment le financement des campagnes électorales est contrôlé en France. Avec quelle ardeur, quelle légèreté ou quel aveuglement. Alors que les révélations se multiplient sur les trucages opérés lors de diverses présidentielles, les documents relatifs aux instructions menées par la Commission nationale des comptes de campagne (CNCCFP) sont toujours tenus au secret. En ce vendredi 13 mars, les choses pourraient basculer.

  • A Balkany-city, le monde est petit

    Billet de blog

    La fortune les abandonne. Hier, Patrick Balkany (mis en examen pour « corruption » et « blanchiment de fraude fiscale ») et son bras-droit Jean-Pierre Aubry (mis en examen pour « complicité de corruption » et « blanchiment de fraude fiscale ») ont manqué de chance : ils ont été repérés discutant devant L’Anjou, un restaurant de Levallois-Perret, alors que le contrôle judiciaire auquel est soumis le second lui interdit de rencontrer le premier –précisément pour éviter qu’ils n’échangent sur l’information judiciaire en cours, menée par les juges Renaud van Ruymbeke et Patricia Simon.