La France vole-t-elle au secours de l'Afrique? C'est ce que pourraient laisser penser une déclaration commune Sarkozy/Zenawi, président éthiopien, et le fameux plan « France Afrique » de Jean-Louis Borloo pour sauver le climat. Mais à trois jours de la fin du sommet de Copenhague, cette initiative brouille les cartes et sème le doute chez une partie des Africains. Les flous dans le texte et la procédure de négociations menacent de créer un court-circuit. Explications.
Eminent géophysicien, Vincent Courtillot est devenu l'un des porte-parole des climato-sceptiques en France. Il met en doute le rôle du CO2 dans le changement climatique, et soutient que le soleil en est principalement responsable. Mais sur quelle science s'appuie-t-il? En fouillant ses sources, on tombe sur un think tank américain libertarien, lié aux industries pétrolières et du tabac.
Malgré les restrictions imposéesaux bûcherons, le plan de reboisement du gouvernement central, la déforestationdes massifs de Xiao Xing An Ling en Mandchourie semble inéluctable. Reportage à Jiayin et TangWang He, bercés entre indifférence écologique et boulimie du bois.
Alors que la dernière semaine de négociations commence, l'avantage est aux pays en développement, et surtout aux grands pays émergents, dans la négociation d'un accord sur le climat. En première ligne la Chine, pivot entre les pays pauvres qu'elle défend et les pays industrialisés avec qui elle parle d'égal à égal. En revanche, les possibilités d'un accord, avec objectifs contraignants, s'éloignent de plus en plus.
Autre richessenaturelle de la Mandchourie, autre désastre écologique : le charbon. Capsur Hegang, une cité truffée de mines ouvertes ou souterraines. L'un desbastions d'un prolétariat pauvre et dévoué, fournissant l'énergie de tout unpays.
Voici ce que propose le projet d'accord de Copenhague, terminé ce matin par l'Onu, et destiné à dessiner le devenir du protocole de Kyoto et de la convention sur le climat. L'accueil a été plutôt circonspect vendredi midi dans les couloirs du Bella Center. Vous pouvez suivre ici notre couverture en direct du sommet.
La Chine est-elle vraiment le nouveau bon élève du climat et de l'environnement? Fin novembre, elle a promis de réduire de 40 à 45% ses émissions de gaz carbonique d'ici à 2020. Mediapart a voulu savoir ce qu'il en était et propose, en trois épisodes, un voyage dans le nord de la Chine.Un reportage à Harbin de René Vandergoten
Parlez-vous le COP, le langage Conference of parties? C'est le sabir de Copenhague et il n'est pas pour rien dans la grisaille comateuse qui a saisi le sommet. Explications de Claude-Marie Vadrot, journaliste férud'écologie politique, qui depuis trente ans a suivi la quasi-totalité des conférencesinternationales et négociations sur le climat. Parti à Copenhague, ilchronique chaque jour pour Mediapart l'avancement de la conférenceinternationale et les diverses mobilisations qui l'accompagnent.
En pleine tourmente à Copenhague entre pays en développement et industrialisés, l'Union européenne s'apprête à adopter une position plutôt faible sur le climat. A la veille du conseil européen, Mediapart s'est procuré le projet de conclusion du sommet européen sur le climat.
Coup de théâtre à Copenhague: la révélation par le quotidien britannique The Guardian d'un projet d'accord préparé par les Danois met en rage les pays en développement. En quelques heures, toutes les tensions accumulées au fil des ans entre Nord et Sud éclatent au grand jour. Et plus grand-monde ne croit à la possibilité d'un vrai accord. Récit.
Et retrouvez notre live-blog «En direct de Copenhague» en cliquant ici.
Déconvenue pour Jean-Louis Borloo au premier jour dela conférence de Copenhague sur le climat : il n'a pu intervenir lors de la plénière d'ouverture du sommet lundi matin. Ce n'est que plus tard, devant une audience plus confidentielle qu'il a pu défendre le plan justice climat de la France pour aider l'Afriqueà affronter le choc climatique. Proposition qui a fait un flop international.Notre live-blog de Copenhague: cliquez ici
C'est parti pour la conférence sur le climat de Copenhague: douze jours de négociation pour donner une suite au protocole de Kyoto et organiser un système international de lutte contre l'effet de serre et ses conséquences. Notre compte-rendu en direct de la séance d'ouverture: cliquez ici. Les points de désaccord entre les Etats restent nombreux, ravivant plus que jamais la fracture entre pays du Nord et du Sud.
A 48 heures de l'ouverture de la conférence sur le climat de Copenhague, une journée nationale de mobilisation s'est tenue samedi 5 décembre en France. L'occasion de prendre la mesure des enjeux posés par le réchauffement de la planète.
Que propose la gauche sur le climat? Le 18 novembre, le parti socialiste, le parti communiste, leNPA, le parti de gauche, les Verts, les Alternatives, la Fase et le parti desobjecteurs de croissance se retrouvaient pour la première fois pour débattre. Reportage vidéo.