Le premier président indigène de Bolivie, élu en 2006 sur un programme social, pro-indigène et écologiste, est connu à l’étranger pour ses discours aux Nations unies défendant la Pachamama, la Terre-Mère, ou pourfendant le capitalisme prédateur. Mais la Bolivie vit une tout autre réalité, entre déforestation, extractivisme et harcèlement des ONG environnementales.
L’année 2018 a été catastrophique sur le littoral atlantique de l’île antillaise, à cause de l’invasion de sargasses, ces algues toxiques. Ce phénomène découle de la destruction des écosystèmes équatoriaux et du dérèglement climatique. La santé des riverains du littoral est toujours atteinte, l’environnement est lourdement frappé.
Le grand État américain, paradis ensoleillé des retraités, est un immense marais, situé au niveau de la mer. À cause du réchauffement climatique, les eaux montent sur les côtes, menaçant les écosystèmes et la population. Dans un déni presque parfait.
L'ONG Christian Aid a évalué le coût de dix événements climatiques extrêmes de 2018. Sécheresses, inondations, incendies, ouragans et autres typhons ont coûté entre un et dix-sept milliards de dollars chacun.
Partout sur le territoire, des ronds-points sont évacués et des campements démantelés. Le gouvernement espère mettre un terme au mouvement des gilets jaunes avant les fêtes de fin d'année. Mais sur le terrain, la mobilisation ne faiblit pas vite.
Le monde agricole corse est secoué par un scandale de fraude aux aides européennes. Selon l’association Anticor, 36 millions d’euros auraient été détournés entre 2015 et 2018, avec l’accord des services de l’État et la bienveillance des chambres d’agriculture.
Face au puissant mouvement des « gilets jaunes », le chef de l’État a dû prendre des mesures pour stimuler le pouvoir d’achat. Mais il s’y est résolu de la pire des manières : en essayant qu’aucune des dispositions prises ne contrevienne à sa doxa néolibérale.
Entretien vidéo avec Priscillia Ludosky, figure des gilets jaunes, qui explique comment se sont conjuguées revendications sur le pouvoir d’achat et sur la transformation des institutions. La sociologue Léa Mestdagh commente les résultats de la première enquête d’ampleur menée sur la mobilisation.
Alors que la Commission nationale du débat public (CNDP) s’inquiète d’une trop forte main-mise de l’exécutif sur le « grand débat » promis par Emmanuel Macron, le gouvernement a déjà prévenu qu’il n’était pas question de revenir sur les « transformations » engagées depuis le début du quinquennat.
La France insoumise, le PS, mais aussi LR et le RN veulent montrer qu’ils sont les mieux à même de porter le référendum d’initiative citoyenne réclamé par les « gilets jaunes ». Mais chacun avance ses spécificités. Et ses ambiguïtés.
La « Note de conjoncture » publiée par l’Insee apporte la preuve que la politique pro-CAC 40 conduite à grands frais par Emmanuel Macron asphyxie l’économie française, et que seules des mesures en faveur du pouvoir d’achat sont de nature à soutenir la consommation et l’activité.
Les mesures promises par le président de la République ont donné lieu à une semaine de réflexions tous azimuts au gouvernement, au Parlement et dans l’administration. Le plan de l’exécutif a été détaillé par Édouard Philippe. Il doit désormais être traduit dans la loi et dans l’urgence.
Antoine, un jeune manifestant de 26 ans qui a eu la main arrachée par une grenade GLI-F4 le 8 décembre à Bordeaux, a déposé plainte contre le ministre de l’intérieur Christophe Castaner pour sa responsabilité dans « la mise à disposition » de cette arme aux forces de l’ordre.
Après une forte baisse de la participation ce samedi, la majorité espère que la contestation va s’éteindre. Pour les partis d’opposition, l’heure du bilan – électoral – de ce soulèvement semble avoir déjà sonné.
Les États réunis en Pologne pendant deux semaines sont parvenus à s’entendre sur des règles de fonctionnement de l’accord de Paris signé en 2015. Mais rien n’a montré que les pays avaient saisi l’urgence d’agir soulignée par le rapport du GIEC remis en octobre. Celui-ci avait laissé 12 ans aux pays pour se mobiliser. L’année prochaine au Chili, il ne leur en restera plus que 11.
Le reflux de la mobilisation n’a pas empêché de nombreux « gilets jaunes » de rejoindre les Champs-Élysées, où des heurts ont éclaté à partir de 16 heures. Des policiers à moto armés de flashball ont fait leur apparition dans les rues.