Parlez-vous le COP, le langage Conference of parties? C'est le sabir de Copenhague et il n'est pas pour rien dans la grisaille comateuse qui a saisi le sommet. Explications de Claude-Marie Vadrot, journaliste férud'écologie politique, qui depuis trente ans a suivi la quasi-totalité des conférencesinternationales et négociations sur le climat. Parti à Copenhague, ilchronique chaque jour pour Mediapart l'avancement de la conférenceinternationale et les diverses mobilisations qui l'accompagnent.
En pleine tourmente à Copenhague entre pays en développement et industrialisés, l'Union européenne s'apprête à adopter une position plutôt faible sur le climat. A la veille du conseil européen, Mediapart s'est procuré le projet de conclusion du sommet européen sur le climat.
Coup de théâtre à Copenhague: la révélation par le quotidien britannique The Guardian d'un projet d'accord préparé par les Danois met en rage les pays en développement. En quelques heures, toutes les tensions accumulées au fil des ans entre Nord et Sud éclatent au grand jour. Et plus grand-monde ne croit à la possibilité d'un vrai accord. Récit.
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Déconvenue pour Jean-Louis Borloo au premier jour dela conférence de Copenhague sur le climat : il n'a pu intervenir lors de la plénière d'ouverture du sommet lundi matin. Ce n'est que plus tard, devant une audience plus confidentielle qu'il a pu défendre le plan justice climat de la France pour aider l'Afriqueà affronter le choc climatique. Proposition qui a fait un flop international.Notre live-blog de Copenhague: cliquez ici
C'est parti pour la conférence sur le climat de Copenhague: douze jours de négociation pour donner une suite au protocole de Kyoto et organiser un système international de lutte contre l'effet de serre et ses conséquences. Notre compte-rendu en direct de la séance d'ouverture: cliquez ici. Les points de désaccord entre les Etats restent nombreux, ravivant plus que jamais la fracture entre pays du Nord et du Sud.
A 48 heures de l'ouverture de la conférence sur le climat de Copenhague, une journée nationale de mobilisation s'est tenue samedi 5 décembre en France. L'occasion de prendre la mesure des enjeux posés par le réchauffement de la planète.
Que propose la gauche sur le climat? Le 18 novembre, le parti socialiste, le parti communiste, leNPA, le parti de gauche, les Verts, les Alternatives, la Fase et le parti desobjecteurs de croissance se retrouvaient pour la première fois pour débattre. Reportage vidéo.
Contrairement à ce que disent bien des dirigeants européens,l'effort des Etats-Unis pour réduire leurs émissions de CO2 sera plus important que celui du vieux continent d'ici à 2020. L'objectif américain est une baisse de 17% de leurs émissions en 2020 par rapport à 2005, soit entre 3 et 4% de moins qu'en 1990. A première vue, c'est beaucoup moins que l'Europe. Sauf qu'à y regarder de plus près, l'effort américain sera plus important que celui des Européens. En effet, partie plus tôt, l'Union a déjà réalisé environ la moitié des réductions promises.
Chicago était l'exemple même du gâchis énergétique américain. Mais les villes américaines sont en train de changer. Construire des bâtiments économes en énergie est devenu un défi, comme pour Tim Heppner qui rénove une maison dans les quartiers sud. Dans un an, elle produira plus d'énergie qu'elle n'en consomme.
Mediapart commence la publication d'une série de reportages à l'étranger et en France et ouvre une édition spéciale (cliquez ici). Il y a les chiffres, arides, et il y a surtout les modes de vie. Les Américains (premiers pollueurs par tête de la planète) se distinguent comme “dévoreurs” d'énergie. Mais les choses sont en train de changer: à Chicago est engagée une révolution urbanistique, sociétale: enquête et reportage vidéo.Découvrez notre édition spéciale Copenhague, commentez et participez à notre dossier complet (cliquez ici)Climat: les Etats-Unis pourraient faire plus fort que l'Europe. Un décryptage de la proposition américaine.
Le planélaboré par Jean-Louis Borloo pour sortir de l'impasse actuelledes négociations climatiques s'intitule «un projet pour le monde». Mais lereste du monde s'intéresse-t-il à la proposition française? A dix jours du début du sommet de Copenhague, Nicolas Sarkozy et son ministre se lancent dans une tournée mondiale, mais il n'est pas sûrque cela suffise pour que Paris entraîne la diplomatie climatique internationale.
Les défenseurs de la taxe carbone ont-ils raison de se réjouirdes arbitrages rendus par Nicolas Sarkozy? Alors que le Sénat s'apprête à voterles articles de la loi de finance créant la contribution climat énergie, deséconomistes du centre international de recherche sur l'environnement et le développement, sous la houlette de Jean-Charles Hourcade, pointent les effetspervers du dispositif que la France a choisi. Et regrettent que cette taxe n'ait pas permis, comme le préconisait le rapport Rocard, de repenser le coût du travail.
Mediapart aobtenu copie du «plan justice climat», le projet d'accordinternational sur le climat pour sortir de l'impasse actuelle des négociations que la France doit présenter lors de la conférence de Copenhague, qui s'ouvre le 7 décembre. Intitulé Un projetpour le monde, le document propose un plan massifd'aide internationale de 410 milliards de dollars pour les pays les plus vulnérables au changementclimatique et préconise la création d'un fonds «Justice climat» pourfinancer la mutation des secteurs de l'énergie, la reforestation, la protectiondes ressources en eau et des régions côtières, la lutte contre l'érosion desrivières et les travaux d'infrastructure.
A trois semaines de l'ouverture de la conférence de Copenhague sur le climat, son échec semble programmé. Il est largement provoqué par la valse-hésitation entretenue depuis un an par l'administration Obama. Son refus de s'engager sur des objectifs chiffrés et contraignants de réduction des gaz à effet de serre rend impossible la conclusion d'un nouveau traité qui succéderait au Protocole de Kyoto. «Les Etats-Unis sont le problème, il n'y a aucun doute», estime le ministre français Jean-Louis Borloo, reprenant le point de vue de nombreux pays. Les Etats-Unis, en refusant d'assumer leur rôle de superpuissance dans la “diplomatie climatique”, laissent du coup la voie libre à la Chine. Enquête.
Les députés ont adopté mardi la première partie du projet deloi de finances, consacrée aux recettes. Parmi ses dispositions, lacréation de la taxe carbone. En dispensant de taxe les entreprises qui sont soumises au marchéeuropéen des quotas de CO2, le gouvernement leur fait économiser deux milliardsd'euros par an jusqu'en 2013. Soit presque la moitié de ce que le nouvel impôt doit rapporterà l'Etat ! Principaux bénéficiaires, quelques grandes multinationales: Arcelor-Mittal, GDF Suez,EDF, Total, Véolia environnement, Saint-Gobain, Dalkia, Lafarge...