Révélées par Mediapart, les irrégularités commises par Natixis Asset Management, qui ont lésé plusieurs millions d’épargnants, ne resteront pas sans suite : l’affaire vient d’être traduite devant la commission des sanctions de l’Autorité des marchés financiers.
Saisi par le militant écologiste Raymond Avrillier après le refus persistant d’Emmanuel Macron de lui transmettre les nouveaux contrats de concession, le tribunal administratif a enjoint au ministre de transmettre tous les documents dans les trois mois.
La Commission européenne a refusé mercredi de prendre en compte les mises en garde des pays d’Europe orientale dans le dossier très sensible des travailleurs détachés. De quoi satisfaire les demandes de Paris. Mais les discussions qui vont s’ouvrir à l’automne au parlement européen s’annoncent très difficiles.
En dix minutes, mercredi à l’Assemblée, le premier ministre a engagé la responsabilité de son gouvernement sur le texte, entraînant son adoption sans débat. L’aile gauche du PS ne tente pas cette fois-ci de déposer une motion de censure. La loi n’a donc jamais vraiment été débattue dans l’hémicycle.
Pour mettre au jour les irrégularités commises par Natixis Asset Management, l'Autorité des marchés financiers enquête à la vitesse d'une tortue. L'ex-patron de la société de gestion siège toujours dans une commission consultative du gendarme des marchés.
La directrice de cabinet de Michel Sapin, Claire Waysand, va devenir inspectrice générale des finances. Selon nos informations, elle sera remplacée par Thierry Aulagnon, qui a déjà occupé les mêmes fonctions en 1992, avant de faire toute sa carrière à la Société générale, puis de partir à la retraite.
Trois ans après son entrée en vigueur, un rapport sénatorial tente d’établir le premier bilan du crédit impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE). Le constat est accablant : le dispositif coûte 1 % du PIB de la France chaque année, sans qu’il soit possible d’en mesurer les effets tangibles. Un gaspillage d’argent public.
En cas d'échec du plan de départs volontaires, les actionnaires mettront en œuvre un plan social. Après le licenciement pour motif politique d’Aude Lancelin, son avocat demande aux prud’hommes d’en prononcer « la nullité ».
Mediapart publie le rapport sur les politiques de réduction de temps de travail, censuré par l’Igas. Un document qui démontre, dans son contenu comme par sa censure, à quel point ce débat est « polémique » et « biaisé ».
Un fonds d’investissement vient d’être reconnu responsable de la déconfiture de l’entreprise Lee Cooper France et a été condamné à verser des dommages et intérêts aux salariés.
Mediapart publie trois nouveaux chapitres de cet autre code du travail sur lequel travaillent depuis des mois dix universitaires français pour montrer qu’un code vraiment protecteur des salariés est possible.
Au détour de la loi Sapin 2, censée lutter contre la corruption et l’évasion fiscale, Emmanuel Macron a introduit discrètement la ratification de l’ordonnance sur la réforme du code des marchés publics. Officiellement, il s’agit de mettre les textes français en accord avec la directive européenne et de favoriser l’accès des PME à la commande publique. Dans les faits, le gouvernement déroule un tapis rouge à Vinci, Bouygues, Eiffage et quelques autres.
Alors que l’inspection du travail avait contesté le licenciement d’un ancien délégué CFDT passé à la CGT de Sodexo, le ministère est revenu sur cette décision. L’avocat du syndicaliste dénonce une « décision politique ».
Mediapart publie l’offre que l’UE va présenter aux États-Unis, en matière d’énergie, pour le futur traité transatlantique. C’est l’un des sujets les plus houleux au menu du 14e « round » de négociations, cette semaine. Des ONG jugent ce chapitre en totale contradiction avec l’accord de Paris sur le climat.
La loi sur les énergies renouvelables, qui vient d'être adoptée au Bundestag, réduit les aides à la production de courant vert. Le gouvernement, qui subit la pression des lobbys des énergies fossiles, justifie ce ralentissement en affirmant qu'il est nécessaire pour donner le temps aux réseaux électriques de s'adapter.
Certains gérants de magasins Petit Casino, Spar ou Leader Price Express, qui dépendent d'un statut à mi-chemin entre salariés et commerçants, reçoivent depuis quelques mois des courriers du groupe leur demandant d'étendre leurs horaires d'ouverture. En cas de refus, ils sont remerciés. D'autres sont poussés à passer à la franchise. Plusieurs gérants accusent le groupe de mener « un plan social déguisé ». Casino dément fermement.