La journée de mobilisation du 29 janvier marque le grand retour de la question sociale. Depuis l'arrivée au pouvoir de Nicolas Sarkozy, le social avait en effet été oublié. Réforme des retraites, des 35 heures..., le chef de l'Etat n'avait pas franchement tenu compte de l'avis des syndicats. Mais la crise économique, avec son cortège de difficultés sociales, a changé la donne. En décembre, les émeutes en Grèce ont inquiété le gouvernement qui n'exclut pas une explosion sociale. Un édito-vidéo de Mediapart.
Les pays émergents sont en train de se faire rattraper à toute vitesse par le séisme économique en cours. D'après le Bureau international du travail (BIT), au moins 18 millions de personnes dans le monde vont perdre leur emploi cette année. Inde, Mexique, Argentine, Brésil : Mediapart a demandé à quatre économistes de ces nouveaux géants de décortiquer «leur» crise sociale. Entretiens.
A l'occasion de « Rendez-vous de crise », une série de conférences et débats organisée par l'Ecole des hautes études en sciences sociales, à laquelle s'associe Mediapart, l'économiste André Orléan analyse les origines de l'effondrement du système financier, pointant la trop grande confiance accordée aux mécanismes de marché dans la construction de notre économie.
Sur la route de la crise, on rencontre aussi des petites entreprises qui prospèrent. A Landerneau, une société vend aux compagnies cosmétiques des poudres d'algues et de plantes qui se substituent aux composants issus des hydrocarbures. Reportage en diaporama.
L'industrie automobile traverse une "tempête parfaite". La crise financière a mis en évidence la fragilité d'un secteur clef de l'économie mondiale, victime de la paralysie du crédit et de la grève des consommateurs. Mais elle pose aussi la question d'un modèle économique qui, même chez le nouveau numéro mondial Toyota, semble à bout de souffle, à l'aube d'un saut technologique majeur. Carlos Ghosn, patron de Renault et Nissan, et Sergio Marchionne, développent manifestement deux visions très différentes de cette crise. Présentation et analyse.
Depuis le 14 janvier, Mediapart sillonne la France à la rencontre des signes de la crise sociale. Chaque jour, un récit, un portrait, est publié et vos témoignages sont recueillis. Premières étapes. Cliquez sur notre carte interactive pour retrouver: — en jaune nos reportages; — en bleu vos témoignages envoyés à l'adresse crisesociale@mediapart.fr ou déposés sur notre répondeur téléphonique au 09 51 33 46 90 — prix d'un appel local. Cliquez sur les photos pour retrouver nos reportages.
Ouverture, ce lundi 26 janvier à Madrid, d'une conférence des Nations unies sur «la sécurité alimentaire pour tous». Six mois après le grand flou du sommet de la FAO à Rome, les dirigeants internationaux se retrouvent, 48 heures durant, pour faire le point sur leurs engagements. Depuis l'automne, les cours des matières premières étaient en forte baisse. Mais la relative accalmie ne sera que de courte durée, selon plusieurs études récentes.
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Après la réhabilitation de Bernard Tapie, voici celle de Jean-Marie Messier. Une semaine après la parution de son nouveau livre sur la crise financière, l'ex-PDG de Vivendi obtient du parquet une demande de non-lieu sur l'affaire de «manipulation de cours de Bourse», «abus de biens sociaux» et «diffusion de fausses informations» sur la société qu'il dirigeait. Si le juge Jean-Marie d'Huy le décide, les sept personnes mises en examen dans ce dossier seront blanchies.
Douchapt, en Dordogne. Un village de 300 habitants en plein Périgord blanc. Frédérique Gouillaud, 36 ans, a créé sa ferme où elle élève brebis et volailles. Les fins de mois n'ont jamais été faciles. Elle ne gagne que 500 euros par mois. Retrouvez nos étapes de la "Route de la crise" ainsi que vos témoignages.
Pour l'opinion publique, c'est une victoire politique de Nicolas Sarkozy: les banquiers, secourus par le gouvernement, ont accepté de renoncer à la part variable de leurs rémunérations pour 2008. Derrière l'annonce, de nombreuses zones d'ombre demeurent sur les réelles contreparties demandées par l'Etat en échange de l'apport de fonds publics. Ainsi, toute latitude demeure sur la distribution de stock-options, le versement de dividendes et la rémunération des traders...
Dans les Côtes-d'Armor, un lotissement de maisons construites par leurs habitants est en train de voir le jour: par mesure d'économie, mais surtout pour court-circuiter les circuits traditionnels de l'immobilier et défendre l'habitat écologique. Reportage en diaporama. Et retrouvez nos étapes de la "Route de la crise" ainsi que vos témoignages envoyés par mail à l'adresse crisesociale@mediapart.fr ou déposés sur notre répondeur au 09 51 33 46 90.
Il n'y a pas eu de "découplage": la crise financière aussi frappe les pays émergents, et dans l'Union européenne, ceux de l'Europe émergente, les nouveaux Etats membres bénéficiaires du dernier élargissement. La Hongrie a dû faire appel au Fonds monétaire international, les institutions européennes jouant un rôle supplétif. Et la Lettonie emprunte le même chemin. Pour les institutions européennes, y compris la BCE, c'est un rappel à l'ordre: les mécanismes de prévention n'ont pas fonctionné et ceux de correction n'existent pas. Chantier urgent.
Dix ans après la création de la monnaie unique, il n'existe toujours pas de marché européen de la dette publique. Chaque pays de la zone euro reste responsable de ses émissions obligataires. La crise financière a mis en évidence les inconvénients de ce chacun pour soi: décrochage des pays moins "vertueux", voie ouverte aux arbitrages spéculatifs. En outre, ce marché européen fragmenté ne peut pas se poser en rival du marché des bons du Trésor américain. Ebauche de solution avec l'économiste Jacques Delpla.
L'intervention massive des Etats pour renflouer les systèmes bancaires et relancer une machine économique menacée de paralysie durable se traduit par une envolée des déficits budgétaires et un gonflement de la dette publique. Mais tous les pays ne sont pas égaux face au choc de la crise financière mondiale. Pour les plus vulnérables d'entre eux, y compris au sein de la zone euro, on ne peut écarter un scénario catastrophe. Or, l'Union européenne n'est pas équipée pour faire face au défaut de paiement ou à la défaillance sur sa dette d'un pays membre, même participant à la monnaie unique. Dossier.
Les socialistes ont dévoilé, mercredi 21 janvier, leur contre-plan de relance. Comme Mediapart l'avait annoncé, il est être plus massif que celui de Nicolas Sarkozy (40 milliards d'euros au lieu de 26) et plus équilibré. La gauche recommande d'annuler le "paquet fiscal" et de prendre une des dispositions en faveur de la consommation: hausse temporaire de la prime pour l'emploi et des minima sociaux, amélioration de l'indemnisation du chômage et du chômage partiel, coup de pouce de 3% du Smic, baisse symbolique de la TVA...