A un an du référendum d’autodétermination, tous les regards se tournent vers cette jeunesse qui n’a pas connu les « événements » des années 1980. Rencontre avec des jeunes, issus d’histoires, de communautés et de milieux différents.
Lors de sa visite dans l’archipel du Pacifique, Édouard Philippe s’est exprimé mardi devant le Congrès de Nouvelle-Calédonie, afin de présenter sa feuille de route en vue du référendum d’autodétermination. Un discours bien perçu par les forces loyalistes et indépendantistes, même s’il s’est gardé de prononcer le mot « décolonisation ».
Le premier ministre a entamé, samedi 2 décembre, une visite de quatre jours en Nouvelle-Calédonie. Entre rencontres politiques, moments de recueillement et cérémonies traditionnelles, Édouard Philippe veut s’inscrire dans la tradition de dialogue qui a permis d’installer la paix dans l’archipel depuis trente ans.
Le premier ministre Édouard Philippe entame un déplacement de six jours en Nouvelle-Calédonie. Enjeu : garantir un vrai référendum d'autodétermination et tourner la page de notre histoire coloniale.
Au mot canaque, indécrottablement colonial, il apparaît préférable de substituer kanak, même s'il défie l'économie générale du français : il se veut invariable et délivré de toute majuscule. Retour sur une question qui n'a rien d'anecdotique, une question langagière, donc politique…
Il y a presque 30 ans, l'attaque d'une gendarmerie, suivie d'une prise d'otages dans une grotte d'Ouvéa, s'achève par la mort de quatre gendarmes français et de dix-neuf indépendantistes kanak. Mehdi Lallaoui a retrouvé les témoins.
Édouard Philippe sera en Nouvelle-Calédonie du 30 novembre au 6 décembre, en prévision du référendum sur l’autodétermination de novembre 2018. Mediapart diffuse le portrait de Jean-Marie Tjibaou, ex-leader du FLNKS, qui accepta le dialogue avec Paris pour tracer la voie d’une décolonisation en douceur, avant d’être assassiné en 1989.
Après une journée de discussions, le comité des signataires de l’accord de Nouméa, réuni jeudi 2 novembre à Matignon, a trouvé un accord politique permettant de régler l’épineuse question du corps électoral, enjeu majeur du référendum d’autodétermination organisé fin 2018 en Nouvelle-Calédonie.
Comment les Kanaks appréhendent-ils une année qui s’annonce décisive pour l’avenir de la Kanaky-Nouvelle-Calédonie ? Éléments de réponse avec l’anthropologue Alban Bensa, l’un des meilleurs connaisseurs des mondes kanaks.
À un an du référendum d’autodétermination, Édouard Philippe préside, le 2 novembre, son premier comité des signataires de l’accord de Nouméa. Depuis les accords de Matignon-Oudinot en 1988, ce dossier sensible reste la chasse gardée des premiers ministres.
En novembre 2018, ils seront appelés à se prononcer sur l’avenir de leur territoire, mais beaucoup n’étaient pas nés lors des événements d’Ouvéa. Le photographe Patrice Terraz a séjourné plusieurs semaines sur Grande Terre et d'autres îles afin de les rencontrer.
Près de 23 000 Kanaks ne sont toujours pas inscrits sur la liste électorale en vue du référendum pour l’autodétermination prévu en novembre 2018. L’enjeu, de taille, sera au cœur de la discussion à Matignon, le chiffre étant susceptible de faire la différence au moment du vote.
Ce n’est pas parce que les Kanak sont maîtres dans l’art de résoudre les conflits qu’il faut leur mandater ce que la France exsude de pire en cas de situation conflictuelle. Manuel Valls n’est qu’un centurion là où il faudrait un visionnaire…
La commission de la décolonisation de l’Onu a offert une tribune, mercredi 4 octobre, aux acteurs politiques de Nouvelle-Calédonie permettant de mesurer les rapports de force sur cet archipel français de l’océan Pacifique, avant le référendum d’autodétermination qui devrait avoir lieu en novembre 2018.
Après plusieurs semaines de manifestations très dures, les transporteurs de minerais de Nouvelle-Calédonie sont revenus à la table des négociations pour une réunion décisive ce jeudi. Ils réclament la possibilité d’exporter de la latérite vers la Chine mais aussi des solutions durables pour leur filière mise à mal par la chute des cours.
Avant que Mathieu Kassovitz ne filme L'Ordre et la Morale, récit de l'assaut en 1988 des militaires français dans une grotte d'Ouvéa où sont retranchés des Kanaks avec leurs otages gendarmes, des années de rencontres et de dialogue ont été nécessaires. C'est ce moment fait de coutume et de respect que retrace Le Temps kanak, documentaire d'Olivier Rousset à voir en intégralité sur Mediapart.