Après les révoltes de 2005, la doctrine de la « prévention situationnelle » a laissé son empreinte sur la rénovation urbaine des quartiers populaires, imposant ou proscrivant des formes architecturales.
Depuis octobre 2023, la France est confrontée à une succession d’opérations de déstabilisation. Avec un mode opératoire récurrent et des commanditaires qui ont pour point commun leurs liens avec la Russie.
Quatre Bulgares, dont l’un, en cavale, sera jugé en son absence, vont expliquer pourquoi ils ont peint des mains rouges sur le Mémorial de la Shoah en mai 2024. Ils reconnaissent les faits mais contestent toute action antisémite pilotée par le Kremlin.
Les grandes entreprises du secteur des assurances se désengagent des territoires ultramarins, alors que l’indemnisation des révoltes de 2024 a disparu du projet de loi de finances. Les conséquences sont désastreuses pour les collectivités et pour le financement de l’économie dans ces territoires éprouvés.
Depuis des mois, la région Auvergne-Rhône-Alpes entretient des tensions avec l’université, en refusant de verser les aides prévues pour la rénovation du campus. Lors d’une conférence de presse, la présidente de Lyon 2 a confirmé que le conflit n’était toujours pas résolu, malgré de forts enjeux financiers.
Après la mort de Zyed Benna et Bouna Traoré, scolarisés dans la ville, les promesses se sont multipliées pour ce haut lieu de l’éducation prioritaire en Seine-Saint-Denis. Deux décennies plus tard, bien peu se sont réalisées, malgré l’attachement des équipes à ce territoire et l’envie de réussite des élèves.
Des associations du domaine de l’information ont transmis une saisine à cette instance consultative. Ils pointent les multiples pressions et coupes de subventions subies depuis l’entrée en vigueur du contrat d’engagement républicain.
Vingt ans après la mort de Zyed Benna et Bouna Traoré, le constat est implacable : les violences policières concernent toute la population. Et les jeunes hommes racisés restent les premiers ciblés. En avant-première, un extrait de notre émission spéciale à Bobigny qui sera diffusée mardi 28 octobre.
Plusieurs médias ont rapporté l’arrestation de deux hommes dont l’un s’apprêtait à quitter la France. Des informations confirmées par la procureure de la République Laure Beccuau, qui communiquera « des éléments complémentaires à l’issue de cette phase de garde à vue ».
Âgé de 31 ans, il a quitté l’enclave palestinienne en 2018 pour rejoindre son frère basé en France. Mais depuis, il n’a pu obtenir ni l’asile ni un droit au séjour. Pire, il est menacé d’expulsion malgré le contexte de la guerre génocidaire menée par Israël.
Incarcéré à la prison de Mulhouse-Lutterbach de 2022 à 2024 et atteint de la maladie de Charcot-Marie-Tooth, Francis Grégoire a été contraint de vivre en fauteuil roulant manuel, contre l’avis des médecins. Le détenu a fait condamner l’État.
À Paris comme en banlieue, de nombreuses femmes musulmanes se voient refuser l’accès à certaines mosquées, faute d’espaces réservés ou en raison de décisions arbitraires. Derrière ces exclusions : la difficulté d’exercer librement leur culte et le silence imposé à celles qui osent dénoncer.
En raison du manque d’accompagnement dans les classes ou de places en institut spécialisé, des parents, le plus souvent des mères, sont contraints de retirer leur enfant de l’école pour pratiquer l’instruction en famille. Parfois, c’est même l’Éducation nationale qui les y incite.
En 1987, l’évêque Jean-Michel di Falco, accusé de violences sexuelles sur mineurs au début des années 2000, entamait une correspondance dense avec un garçon alors âgé de 15 ans, mort récemment. Selon deux de ses proches, ils auraient eu une relation intime, dévastatrice pour l’adolescent. Le religieux dénonce des « affabulations ».
Trois détenus de la Santé ont été placés mercredi en garde à vue après « la diffusion sur les réseaux sociaux d’une vidéo, manifestement tournée par un détenu » de l’établissement pénitentiaire « proférant des menaces à l’arrivée dans les locaux de Nicolas Sarkozy », incarcéré mardi.
Le rapporteur spécial de l’ONU sur les droits de l’homme et l’extrême pauvreté alerte sur le démantèlement des outils de solidarité qui fragilise une part grandissante de nos sociétés et favorise l’ascension électorale de l’extrême droite. Y compris en France.