Jeudi s’est tenu à Saint-Étienne le premier conseil municipal depuis la condamnation et le départ de Gaël Perdriau. L’ancien premier adjoint Jean-Pierre Berger a été élu maire jusqu’aux municipales de mars 2026, face à une autre élue de la majorité qui était entrée en dissidence à cause de l’affaire.
L’extrême droite prétend représenter la « France des oubliés » en surfant sur l’abandon des territoires ruraux délaissés par l’État et les partis. Comment riposter ? Notre émission spéciale à Auxerre avec Rose Lamy, autrice d’« Ascendant beauf », la sociologue Clara Deville, Agnès Cluzel du Mrap 89 et la journaliste Pauline Maucort.
Notre regard en grand format sur l’année 2025, ses nœuds internationaux comme ses crises françaises : révélations, enquêtes, reportages et émissions spéciales les plus marquantes.
L’État a déposé un arrêté d’interdiction contre l’Antifa Fest de Lyon, après les polémiques lancées par l’extrême droite et le syndicat policier Alliance. Une décision « grave » pour les organisateurs, qui ont déposé un recours en référé-liberté devant le tribunal administratif pour suspendre cette décision.
La procureure de Paris a requis mercredi jusqu’à huit mois de prison ferme pour trois prévenus et des peines avec sursis pour trois autres, tous mis en cause pour avoir envoyé des commentaires racistes à l’élu insoumis sur X. Aly Diouara a confié avoir pensé à renoncer à son mandat au vu d’un déferlement de haine « quotidien ».
Une survivante des attentats du 13-Novembre a livré, mercredi 10 décembre, un témoignage bouleversant au procès de la multinationale et de ses anciens dirigeants, poursuivis pour avoir financé des organisations terroristes en Syrie, notamment l’État islamique.
Les élus du parti UDR, allié au Rassemblement national, n’ont pas réagi après la révélation par Mediapart du compte X anonyme détenu pendant douze ans par ce proche d’Éric Ciotti. Gérault Verny, lui, maintient des dénégations pourtant contredites par les faits.
Un entretien avec le haut magistrat Jean-François Bohnert, qui devait notamment aborder la condamnation de Nicolas Sarkozy dans l’affaire des financements libyens, a été déprogrammé in extremis par la direction du quotidien. La rédaction s’insurge.
Selon les informations obtenues par Mediapart, Carla Bruni-Sarkozy est intervenue auprès du ministre de la justice pour demander à pouvoir rendre visite plus souvent à son époux à la prison de la Santé. Un énième passe-droit qui est aussi la marque d’une justice de classe.
Si politiques et médias passent des heures à commenter la vie de l’ancien président après son incarcération, rien n’a été dit sur le fait qu’au même moment, il était définitivement condamné pour le financement illégal de sa campagne électorale de 2012, dans l’affaire Bygmalion.
Le vote du budget dans les établissements scolaires s’est achevé en novembre, non sans peine. Dans le département de la Savoie, dirigé par l’ancien ministre Hervé Gaymard, le refus de financer toute dépense d’ordre pédagogique passe mal, les syndicats dénonçant une concurrence déloyale en faveur du privé.
Le témoignage de Jean-Claude Veillard a mis à mal la version des prévenus. Cet ancien militaire a regretté que personne chez Lafarge n’ait tenu compte de ses alertes sur la situation syrienne. Selon lui, les services de renseignement français ignoraient tout des paiements à des organisations terroristes.
Le Parti socialiste a exclu mardi 9 décembre le maire d’une petite commune de Dordogne pour un post antisémite sur la participation d’Israël à l’Eurovision. « Aucune explication n’est entendable », a expliqué le parti, tandis que l’auteur reconnaît une « connerie monumentale ».
Une vidéo montre l’épouse du président de la République qualifier les militantes féministes qui ont interrompu le spectacle du comédien Ary Abittan de « sales connes ». Devant la polémique, l’Élysée a fini par assumer. Le mépris pour la lutte contre les violences sexuelles est total.
L’association parisienne dénonce le « retrait arbitraire » de sa demande de subvention. À Mediapart, la région justifie son choix par la vente d’un livre propalestinien dans la librairie qui lui est liée. Ce qui a déjà donné lieu à des attaques politiques, des dégradations physiques et du cyberharcèlement.
En campagne pour les municipales, la ministre s’est rendue dans deux campements parisiens de personnes sans abri pour dénoncer « une zone de non-droit » et diffuser les images sur ses réseaux sociaux. Des personnes filmées à leur insu souhaitent entamer des démarches judiciaires.