Mediapart publie de nouvelles images de saluts néonazis effectués par des militants de l’UNI à Toulouse, Bordeaux et Reims. Interrogé, le ministre de l’intérieur n’y trouve rien à redire, lui qui exhortait cet été ce syndicat étudiant à « tenir bon » au nom de la « pensée libre ».
Le Contrôleur général des lieux de privation de liberté publie en urgence des recommandations sur la prison pour mineurs de Marseille-La Valentine, faisant état d’une « indignité des conditions » de vie et de « violences psychologiques et mesures constitutives de traitements inhumains et dégradants ». Le ministère de la justice annonce la fermeture « d’une à deux unités pour la réfection progressive des cellules ».
Ils ont été « gilets jaunes », figures majeures ou anonymes du mouvement. Autour d’elles et d’eux, la conversation s’amplifie sur une mobilisation d’ampleur le 10 septembre, sans que tous songent à s’y réengager. Même si la colère semble intacte.
L’ancien député Jean-Jacques Bridey est soupçonné d’avoir perçu des indemnités au-delà du plafond autorisé et d’avoir effectué des dépenses personnelles sur son enveloppe parlementaire, pour un préjudice de 230 000 euros. Son procès aura lieu le 4 septembre.
Le parlementaire de Lozère s’était taillé une réputation en réclamant plus d’intégrité à droite après les années Sarkozy. Il est aujourd’hui accusé d’avoir utilisé un faux acte notarié pendant son divorce.
Depuis 2020, les agents de la fonction publique peuvent signer des ruptures conventionnelles, une aubaine pour les enseignants qui y voient parfois une manière de sortir de leur mal-être. Sauf que l’administration fait tout pour les retenir, afin de contenir la pénurie de professeurs.
À la veille de la rentrée scolaire, 2 159 enfants, dont 503 de moins de 3 ans, dorment à la rue, selon une enquête de l’Unicef et de la Fédération des acteurs de la solidarité dévoilée jeudi 28 août. En 2024, 38 décès de mineurs ont été recensés.
Malgré l’hypothèse d’un départ anticipé, Élisabeth Borne a encore l’espoir de pouvoir mener quelques chantiers à bien l’an prochain, notamment la réforme de la formation initiale des enseignants et l’amélioration du climat scolaire. Sans être très diserte sur les moyens nécessaires.
La Fondation des Femmes s’alarme de l’impact des restrictions budgétaires sur l’accompagnement des femmes victimes de violences. Une enquête révèle que sur 148 associations, près de la moitié ont dû réduire leurs activités, menacées par l’incertitude financière.
Après la mort en direct du streamer Raphaël Graven, le parquet de Paris a ouvert lundi 25 août une enquête préliminaire concernant, cette fois, le service de streaming australien. C’est la troisième procédure lancée depuis les premières révélations de Mediapart en décembre 2024.
Plus de 300 personnes se sont rassemblées lundi à Royère-de-Vassivière pour afficher leur soutien aux victimes d’une agression raciste. Selon les témoignages, elle visait principalement un jeune homme noir devenu la proie d’une chasse à l’homme après la fête du 15 août.
Le deuxième plus gros festival de metal de France suscite de vives réactions à la suite de la programmation de Slaughter to Prevail, formation russe connue pour ses prises de positions nationalistes, néonazies et homophobes.
Mediapart a analysé des milliers de documents inédits qui éclairent les dérives du monde de l’art et de la finance offshore dans l’affaire de l’héritage de l’ancien parrain du cinéma français.
Selon la ministre du numérique, les forces de l’ordre derrière la plateforme Pharos ont été alertées 80 fois à propos de la chaîne vidéo Jeanpormanove. Des gendarmes sont aussi passés cinq fois sur le lieu du tournage, dans le mois qui a précédé la mort en direct du streamer Raphaël Graven.
Le premier ministre et ancien patron du MoDem, relaxé en première instance, doit être rejugé avec son parti, condamné, dans l’affaire des assistants européens. Mais la hiérarchie judiciaire n’est pas pressée d’organiser ce rendez-vous. Alors que la tenue du procès en appel de Marine Le Pen a été accélérée.
Plus de 20 anciens parlementaires ont été nommés à la tête d’agences publiques ou de missions interministérielles à la suite de leur défaite aux élections, d’après un décompte de Mediapart. Entre volonté de remercier des fidèles et possibilité de verrouiller l’appareil d’État.