La conférence internationale organisée ce 15 janvier à Paris s’est tenue sans les principaux intéressés, Netanyahou, qui a refusé avec constance d’y participer, malgré les concessions de François Hollande, et Abbas, décommandé par l’Élysée à la dernière minute. Elle n’a abouti à rien.
Les députés turcs ont entamé les débats sur un projet de réforme constitutionnelle qui étend considérablement les pouvoirs du président, tout en réduisant la capacité de contrôle du parlement et des juges. Le texte, taillé sur mesure pour Erdogan, donne des sueurs froides aux plus grands juristes du pays.
L’image de la combattante kurde est devenue l’icône « bankable » de la lutte contre l’État islamique. Mais derrière ce cliché se trouve une réalité bien plus sombre : mutilations, mariages forcés, abandons.
Un étrange rapport, vieux de quelques mois, raconte que Moscou « tiendrait » le futur président des États-Unis en raison de frasques sexuelles enregistrées. Les agences de renseignements américaines, qui ont briefé Obama, Trump et des élus sur ce mémo, veulent-elles embarrasser le milliardaire ?
Hier icône révérée de la démocratie et des droits de l’homme, le prix Nobel de la paix 1991 partage désormais le pouvoir avec ses anciens geôliers militaires. Elle est inactive et silencieuse, au nom de la raison d’État et de la solidarité avec la majorité bouddhiste, face aux violences qu’inflige l’armée à la minorité musulmane des Rohingya.
La condamnation pour homicide du soldat franco-israélien qui a abattu un Palestinien gisant au sol montre les contradictions d’une société israélienne éprouvée par le conflit et rongée par la tentation de l’ultranationalisme.
Dans un enregistrement sonore aux mains de la justice, le premier ministre israélien et un magnat de la presse négocieraient une couverture favorable en échange d’avantages financiers.
Si Donald Trump, une fois au pouvoir, donne libre cours à son atavisme protectionniste, la Trump Tower pourrait devenir, pour l’économie américaine, la tour catastrophe des “nanards” d’Hollywood, comme le démontre une étude des économistes du Peterson Institute for International Economics. Et ce n’est pas de la fiction. Analyse.
Une mutinerie des militaires a créé durant 48 heures la panique en Côte d’Ivoire, avant qu’un accord financier ne soit conclu avec le gouvernement. Ces événements se sont produits alors qu'une grève des fonctionnaires commence lundi.
Le président égyptien accorde l’amnistie à des dizaines de jeunes prisonniers politiques. Mais l'opération relève plus d'une une tentative d’adoucir l’image d’un régime fébrile et répressif que d'une réelle volonté de réconciliation nationale.
Depuis quelques années, la défense du cyberespace est l'une des préoccupations majeures du Kremlin. L'armée russe a, dès 2013, lancé une opération pour recruter des spécialistes en sécurité de l'information, comme le révélaient récemment le journal en ligne Meduza et le New York Times.
Le président élu a reçu les responsables des agences de renseignement pour évaluer le piratage des courriels du parti démocrate réalisé, selon un rapport, sur ordre de Vladimir Poutine. Donald Trump s'est engagé « à combattre agressivement et à stopper les cyberattaques », sans toutefois nommer directement Moscou.
Trois fois premier ministre, président de la République portugaise durant dix ans, Mario Soares, décédé le 7 janvier 2017 à Lisbonne, est associé pour toujours au rétablissement de la démocratie après la chute de la dictature salazariste et à l’arrimage de son pays au projet européen.
En revendiquant l’attaque meurtrière menée durant la nuit du réveillon, Daech confirme que les opérations militaires turques dans le nord de la Syrie touchent désormais ses intérêts vitaux et que, à moins d’un retrait des troupes d’Ankara, il poursuivra en sol turc une guerre asymétrique aux conséquences potentiellement dévastatrices pour la Turquie.
Après la publication de notre enquête sur « les exactions impunies de l’opération Sangaris », la justice française, saisie de plusieurs plaintes pour violences sexuelles, a fait savoir qu’un dossier était classé et qu’un autre se dirigeait vers un non-lieu. « Il y a un sentiment d’injustice, de déception, de désolation », réagit un procureur centrafricain.
La guerre au Yémen dispose de tous les ingrédients pour être une poudrière et le tombeau des espoirs de changement dans le monde arabe, tout comme celui du droit humanitaire international.