Les droits douaniers états-uniens, annoncés le 2 avril, frappent tous les pays bien plus fortement que prévu. Loin de relancer le protectionnisme, cette politique est l’affirmation d’un impérialisme : chaque pays est sommé de négocier le prix et le poids de ses chaînes à l’égard des États-Unis.
Les mesures douanières annoncées mercredi 2 avril par Donald Trump imposent une réorganisation internationale dont les États-Unis, qui ont maltraité leurs alliés, ne sont pas certains de sortir gagnants. L’Union européenne, comme la Chine, doit repenser sa place dans le commerce mondial.
Samir Shegwara, découvreur des archives de l’ancien maître espion libyen Abdallah Senoussi, a été incarcéré durant dix jours à Tripoli, pour détention illégale de documents classifiés. Son éditeur français, Robert Laffont, demande l’arrêt des poursuites contre lui.
Embourbé dans une affaire de corruption, Eric Adams a obtenu le classement des poursuites qui le visaient. En échange de services rendus à la Maison-Blanche, affirment ses détracteurs. Ancienne étoile montante du Parti démocrate, Adams annonce sa prochaine candidature en tant qu’indépendant.
Le gouvernement de Viktor Orbán fait cette annonce alors qu’il reçoit en grande pompe et pour plusieurs jours le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, visé par un mandat d’arrêt de la CPI pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
Israël n’a pas seulement brisé le cessez-le-feu le 17 mars. Son gouvernement et son armée ont aussi lancé une offensive encore plus meurtrière que celles qui ont précédé la trêve. Son objectif, aujourd’hui affiché, est de saisir une partie plus grande du territoire et de faire partir les Gazaouis.
Un sénateur démocrate a dénoncé pendant plus d’une journée, dans l’hémicycle, les menaces que fait peser Donald Trump sur la démocratie états-unienne. Dans le Wisconsin, un candidat à la Cour suprême de l’État soutenu financièrement par Elon Musk a été battu. Les démocrates reprennent espoir.
Des milliers de personnes ont défilé dans les rues de Budapest mardi 1er avril pour s’opposer à une nouvelle loi votée en accéléré pour interdire la Marche des fiertés prévue fin juin. Une décision autant idéologique que tactique de la part du pouvoir.
Alors que sort en France un biopic tourné partiellement en Tunisie sur le psychiatre et militant antiraciste et décolonial, son centenaire est une opportunité dans les pays du Maghreb de redécouvrir un homme longtemps trop méconnu.
Le pays a connu les pires incendies de son histoire récente, qui ont fait trente morts et des dizaines de milliers de déplacés. De nombreuses victimes sont des personnes âgées, qui n’ont pas réussi à s’échapper ou ont refusé de quitter leur demeure.
Le porte-parole du Kremlin et Viktor Orbán, mais aussi Elon Musk, ont dénoncé la condamnation de l’ex-présidente du RN. Outre leurs affinités idéologiques avec le parti d’extrême droite, les dirigeants russe et hongrois sont aussi indirectement liés à ses finances.
L’accord signé début mars reste à être mis en œuvre, alors que le nouveau gouvernement syrien apparaît affaibli et encore impuissant à affirmer son autorité sur le pays. L’ombre portée de la Turquie et la présence de groupes djihadistes favorables à Ankara n’y aident pas.
L’annonce d’une nouvelle équipe gouvernementale à Damas donne des gages à la communauté internationale et à l’ensemble de la population syrienne, même si le président Ahmed al-Charaa continue de concentrer les principaux pouvoirs.
Dimanche 30 mars, des milliers d’agriculteurs de tout l’archipel sont entrés dans Tokyo. Désespérés, ils dénoncent des réformes qui les plongent dans la précarité et réduisent l’autosuffisance alimentaire du pays. Les pénuries ont doublé le prix du riz.
Lundi 31 mars, à 18 heures, Justine Brabant, journaliste au pôle international, répondra à vos questions sur la guerre en Ukraine et la situation diplomatique entre la Russie et les États-Unis.
La roupie indonésienne a approché son plus bas niveau depuis la crise de 1998. Le signe d’une tension entre les premières mesures du président Prabowo Subianto et les marchés. Le nouveau président répond par un durcissement autoritaire.