La justice américaine, en la personne du procureur spécial Robert Mueller, enquête sur le président lui-même, soupçonné d'entrave à la justice dans l'affaire de l'ingérence russe dans la campagne présidentielle de 2016. Pendant ce temps, les parlementaires républicains essaient de légiférer.
Le professeur Alistair Cole revient sur les aspects territoriaux du vote aux élections britanniques du 8 juin. Sceptique quant à la survie du gouvernement May, il ne voit pas de majorité pour un Brexit « dur ». Entretien.
« Cherry Blossom » est un dispositif permettant à la CIA d’infecter un routeur Wi-Fi pour ensuite disposer d’un accès total au trafic y transitant. L’agence peut ensuite capturer l’ensemble du trafic ou cibler certains types de communications. Et plein d'autres attaques.
Le procureur Manuel Moix possède le quart d'une société offshore domiciliée au Panama. Également mis en cause pour obstruction à la justice, il a présenté sa démission le 1er juin, à la suite des révélations d'infoLibre, le partenaire espagnol de Mediapart.
Le président français a réservé au royaume marocain sa première visite à un chef d’État étranger hors des frontières européennes. Un choix de continuité, décidé en dépit du mouvement social qui secoue le Maroc.
Chassé en 2014 par la « révolution du Maïdan » et exilé à Moscou, l’ancien président a conservé sa fortune et ses affidés. Les multiples procédures judiciaires engagées contre lui n’aboutissent pas. Un nouveau procès vient de s’ouvrir à Kiev. Il fait du surplace.
Grâce aux ONG, des centaines, voire des milliers de migrants sont régulièrement sauvés en Méditerranée. Pourtant, elles font face à une campagne de dénigrement sans précédent, tandis que les États européens financent la Libye pour que ce pays empêche les embarcations d’arriver sur les côtes italiennes.
À la suite de nos révélations issues des Football Leaks, la justice espagnole a lancé une procédure pénale pour fraude fiscale visant la star du Real Madrid, accusé d’avoir fraudé le fisc à hauteur de 14,7 millions d’euros.
Ils veulent en finir avec la peur qui nourrit, disent-ils, les monstres politiques du moment, de Donald Trump à Marine Le Pen. Réunis à Barcelone, capitale de l’indignation politique depuis l’élection d’Ada Colau en 2015, des représentants de plus de 150 villes, de Vancouver à Naples, de Belo Horizonte à La Corogne, ont tenté de poser les bases d’une alliance inédite.
À 32 ans, il est l’une des figures de cette nouvelle génération de maires, issus des mouvements sociaux, qui veulent réinventer le « municipalisme » face à la crise des États-nations. Dans un entretien à Mediapart, Jorge Sharp revient sur les leçons pour la gauche de sa victoire, en attendant la présidentielle chilienne à la fin de l’année.
Al Hoceima, chef-lieu du Rif, région enclavée du nord marocain, est depuis des mois l’épicentre d’une contestation sociale sans précédent depuis l’intronisation de Mohammed VI en 1999. En cause, les promesses de développement non tenues et les espoirs déçus du printemps arabe.
La première ministre britannique s’apprête à signer un accord avec le DUP, le parti unioniste nord-irlandais ultraconservateur, opposé à l’avortement et au mariage pour tous. Cet arrangement politique, perçu comme un acte désespéré, agace et inquiète au sein de son propre mouvement politique.
À 38 ans, Leo Varadkar devient mercredi 14 juin premier ministre de la République d’Irlande. Incarnant un « renouveau politique », il n’a pourtant de moderne que son discours, mais sans bouger les lignes politiques et les logiques à l’œuvre depuis des décennies.
Parfois donné devant les sociaux-démocrates du PS dans le sud de la Belgique, le PTB, réceptacle de la contestation du « système », reste un objet très à part en Europe.
Un programme électoral résolument social, mais des divisions stratégiques face au parti social-démocrate et aux écologistes, telle est l’image brouillée que renvoie le programme adopté par Die Linke lors de son congrès ce week-end près de Hanovre.
Arrêté en 2011, l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo est aujourd'hui jugé devant la Cour pénale internationale. Mais durant dix ans, la plupart des médias français ont épousé sans retenue la version officielle du gouvernement français et du camp de l'actuel président Alassane Ouattara. Pourquoi un tel aveuglement ? Explications.