Même s’il a accordé quelques semaines de discussions aux opposants à son projet, le chef de l’État souhaite toujours voir reculer jusqu’à 65 ans l’âge de départ à la retraite. Et l’échéance se rapproche vite.
Alors que les actions de désobéissance civile montent en puissance, Europe Écologie-Les Verts peine à se faire entendre. Sur fond de luttes internes pour leur congrès, certains s’inquiètent d’une légitimation de la violence, d’autres d’un manque de proximité avec ces mouvements.
Élu président du Rassemblement national avec près de 85 % des voix, Jordan Bardella fait déjà face à des critiques virulentes de piliers du parti qui s’inquiètent d’une « reradicalisation » du mouvement. Ce qui embarrasse les cadres dirigeants, questionnés en vidéo par Mediapart.
L’eurodéputé a été élu, samedi, à la tête du Rassemblement national. Sa victoire est aussi celle de ce réseau d’anciens militants radicaux, proches de Marine Le Pen, qui a longtemps travaillé pour le parti avant d’en être tenu à l’écart en raison de l’affaire des financements de campagne.
Visé par des propos racistes prononcés à l’Assemblée nationale par son collègue du RN Grégoire de Fournas, le député insoumis Carlos Martens Bilongo réagit au micro de Mediapart. L’élu d’extrême droite a été sanctionné, vendredi, d’une exclusion de 15 jours.
Les propos racistes du député RN Grégoire de Fournas ont été unanimement condamnés par les groupes de l’Assemblée nationale, à l’exception de celui d’extrême droite. De Renaissance à la Nupes, en passant par la première ministre, chacun demande une « sanction exemplaire ». Après des mois de « banalisation », « le vernis craque », soulignent plusieurs élus.
Dans un contexte de crise énergétique et climatique, le Sénat débat jusqu’au 4 novembre du projet de loi visant à accélérer le déploiement de l’éolien et du solaire en France. Les Républicains, majoritaires au palais du Luxembourg, veulent modifier le texte initial au prisme de leur obsession anti-éolienne.
En assimilant une partie des manifestants contre les mégabassines à des « écoterroristes », Gérald Darmanin a laissé parler un imaginaire paranoïaque face aux alertes sur l’habitabilité de la Terre. En face, l’écologie partisane patauge dans ses querelles internes.
Un message interne de la co-secrétaire régionale d’EELV, Brigitte Apothéloz, évoquant la « saleté » des « quartiers délaissés », mais aussi des habitants, a été dévoilé sur les réseaux sociaux. Au sein du parti écologiste, des voix s’élèvent pour dénoncer un événement révélateur du climat interne et demander des sanctions.
Les nuances entre les six candidates qui se présentent à la succession de Julien Bayou en vue du congrès d’Europe Écologie-Les Verts sont subtiles. Une ligne de fracture nette distingue cependant les principales : l’avenir de l’union de la gauche et des écologistes.
Alors que l’utilisation du 49-3 prive les parlementaires de leur vote, l’opposition et la majorité se déchirent sans parvenir à marginaliser le Rassemblement national. Un jeu dangereux qui risque de ne favoriser personne, sinon Marine Le Pen.
Le ministre de l’intérieur accuse la gauche de compromission avec le RN, en oubliant son propre bilan en la matière. De ses premiers pas aux côtés de Christian Vanneste à ses débats cordiaux avec Éric Zemmour et Marine Le Pen, en passant par ses écrits dans une revue de l’Action française, les souvenirs sont pourtant nombreux.
Mise en examen pour sa gestion de la crise pandémique, l’ancienne ministre de la santé a raconté son récit des événements dans un journal rétrospectif. Elle y produit plusieurs messages démontrant les manquements de l’Élysée. Mais révèle en creux sa propre inconséquence.
Depuis le meurtre de la jeune Lola, la récupération politique et médiatique n’en finit pas, et une émission de télévision en a beaucoup parlé, celle de Cyril Hanouna. Analyse d’une séquence politico-médiatique.
À la surprise générale, le groupe d’extrême droite a voté la motion de censure déposée par la Nupes. Un coup politique qui embarrasse la gauche et qui est destiné à mettre la droite en difficulté. Ce sont les députés Les Républicains qui ont sauvé le gouvernement Borne.
Avec ses plus de 13 millions de voix au second tour de la présidentielle, ses 89 députés et ses deux vice-présidences à l’Assemblée nationale, le RN escompte entrer enfin dans le jeu républicain, bien aidé en cela par l’attitude de la majorité. Mais la « priorité nationale » sera-t-elle jamais compatible avec la République ?