En campagne sur l’archipel, le candidat insoumis à la présidentielle a épousé les angoisses et les aspirations locales. Selon lui, les problèmes auxquels sont confrontés les Guadeloupéens aujourd’hui seront ceux de l’Hexagone demain.
Deux militants d’ultradroite ont été mis en examen dans le cadre de l’enquête ouverte sur les violences commises au meeting d’Éric Zemmour à Villepinte. Parmi eux, Marc de Cacqueray-Valmenier, présenté comme le chef du groupuscule néonazi Zouaves Paris.
Le candidat d’extrême droite à l’élection présidentielle a marché sur les pas de ses soutiens identitaires les plus radicaux qui fantasment une « guerre des civilisations ». Une exploitation politique dénoncée par une partie de la communauté arménienne.
« À l’air libre » reçoit ce soir deux avocates qui défendent des accusés dans le procès des attentats du 13-Novembre, Marie Violleau et Menya Arab-Tigrine.
« À l’air libre » reçoit ce soir Anasse Kazib, aiguilleur à la SNCF, membre du syndicat SUD-Rail et candidat à l’élection présidentielle 2022, soutenu par Révolution permanente.
Après la profanation du carré musulman du cimetière de Mulhouse, notre chroniqueur Nicolas Lebourg s’interroge sur la généalogie de ces actes. S’ils s’inscrivent dans un climat délétère, on ne saurait les réduire à de simples faits d’actualité. Surtout si l’on s’attarde sur le devenir du récit autour du cimetière de Carpentras en 1990.
Gérald Darmanin a annoncé dimanche 12 décembre sur RTL avoir « engagé la procédure de dissolution » des Zouaves Paris, un groupuscule néonazi accusé d’avoir participé aux violences commises au meeting d’Éric Zemmour à Villepinte.
Lors d’un meeting à Laon, dans la ville de son enfance, l’eurodéputé écologiste a prononcé un discours de politique générale destiné à installer sa candidature à la présidentielle. Traçant sa propre voie, il a appelé, une fois encore, les « progressistes » à se rassembler derrière lui.
Comment les militants « antifas » sont-ils devenus des fascistes dans certains médias ? Les antiracistes, les nouveaux racistes ? Retour sur l’efficace travail de sape lexical mené par l’extrême droite.
Yannick Jadot, Jean-Luc Mélenchon et Fabien Roussel ont opposé une fin de non-recevoir aux propositions d’Arnaud Montebourg et d’Anne Hidalgo de s’acheminer vers une candidature commune. Une réaction qui embarrasse, voire scandalise certains, à l’intérieur même de leurs partis respectifs.
Pour se qualifier au second tour du congrès LR, Valérie Pécresse avait devancé Michel Barnier, troisième, de 1 209 voix seulement. Plusieurs centaines de ses électeurs ont été amenés par un rabatteur de la communauté franco-asiatique, qui a aussi mobilisé des étrangers. La candidate de droite s’oppose pourtant au droit de vote des étrangers.
Il y a cinq ans, son élection comme député dans la deuxième ville de France avait généré beaucoup d’espoir au sein d’une gauche locale en mal d’incarnation. Mais entre désillusions réciproques et choix stratégiques divergents, la greffe de l’Insoumis au sein de la gauche marseillaise n’a pas pris. Récit en trois actes.
La socialiste et le partisan de la Remontada ont appelé, dans la journée, à une candidature commune à gauche pour la présidentielle, en offrant de se retirer. Les pressions en faveur de l’union ainsi que les mauvais sondages expliquent aussi ce retournement.
La candidate LR à l’élection présidentielle est confrontée à une double injonction : retenir les électeurs d’Éric Ciotti, tentés par un basculement à l’extrême droite, sans rebuter pour de bon la droite « modérée » qu’embrasse Emmanuel Macron. Le premier défi de sa campagne. Et le principal ?
Le ministre délégué chargé des PME a démissionné, mercredi, après avoir été condamné à six mois de prison avec sursis et trois ans d’inéligibilité avec sursis pour avoir menti dans sa déclaration de patrimoine et d’intérêts. Emmanuel Macron lui avait maintenu sa confiance, malgré des éléments accablants. Alain Griset a fait appel de cette décision.
Ce soir, un invité face à la rédaction de Mediapart : Fabien Roussel, candidat du Parti communiste français à la présidentielle. Et le reportage de Sarah Brethes et Nassim Gomri auprès de proches des personnes disparues lors du naufrage au large de Calais.