Dans la capitale, le rassemblement, auquel se sont joints les candidats Yannick Jadot et Jean-Luc Mélenchon, a tenté d’être une chambre d’écho pour dénoncer « l’hypocrisie » des dirigeants réunis à Glasgow pour la COP26.
Pour les petits partis, le recueil des parrainages s’apparente à un chemin de croix. Celui emprunté par deux jeunes militants de la petite formation d'extrême gauche Révolution permanente leur a fait prendre la route des Ardennes afin de convaincre les élus de permettre la candidature du cheminot Anasse Kazib.
À l’approche de l’élection présidentielle en France, la jeunesse engagée sur les questions climatiques depuis 2018 est tentée par les urnes. Mais l’offre électorale dispersée à gauche la laisse sceptique.
Marginalisés ces dernières années, d’anciens cadres et militants du mouvement de Bruno Mégret, l’ex-numéro deux du Front national parti en 1999 créer son parti, tentent de jouer un rôle prépondérant dans la campagne d’Éric Zemmour. En Bretagne, où le polémiste est en meeting ce week-end, ils ont structuré un comité régional officieux.
Le candidat insoumis à la présidentielle affronte une nouvelle polémique après des propos problématiques sur le judaïsme. Une fois n’est pas coutume, il a rapidement reconnu s’être « mal exprimé ».
La dissolution du Collectif contre l’islamophobie en France, en octobre 2020, n’a guère fait de bruit dans le camp de la gauche sociale et politique, pourtant traditionnellement attachée à la défense des libertés publiques. Se prononcer dans le climat actuel, « c’est prendre des coups ».
C’est avec « quinze » promesses de soutien d’élu·es guyanais·es que le candidat insoumis est rentré à Paris après six jours à Cayenne et Kourou. Le rapprochement entre LFI et le nouveau président de la Collectivité territoriale de Guyane, Gabriel Serville, aurait ainsi payé.
Alors que la critique du nucléaire était majoritaire à gauche, plusieurs candidats à la présidentielle assument désormais être favorables à l’atome. Un positionnement qu’ils justifient par la nécessité de réduire les émissions de gaz à effet de serre, mais rejeté par les écologistes.
Pourquoi se présenter à l’élection présidentielle si on n’a aucune envie de l’emporter ? C’est ce que va pourtant faire le candidat du Nouveau Parti anticapitaliste Philippe Poutou en 2022 et ce, pour la troisième fois.
Lors d’un meeting chargé de symboles, la candidate du Parti socialiste à la présidentielle a fait le plein de soutiens dans la « vieille maison ». En apparence. Mais son assise politique est encore très étroite, dans un parti lui-même affaibli.
Mediapart s’est penché sur les comités locaux d’Éric Zemmour. Selon les documents internes que nous avons obtenus, l’Action française, la Ligue du Midi ou les anciens de Génération identitaire, anti-républicains et adeptes de la violence contre l’État, forment le cœur des équipes de pré-campagne.
Déçus de Marine Le Pen, éloignés du Rassemblement national, partisans de « l’union des droites », figures néonazies, identitaires ou royalistes : la fachosphère est désormais en ordre de marche derrière la candidature d’Éric Zemmour, qui les accueille à bras ouverts, assumant de « se foutre de la diabolisation ».
Un document confidentiel que Mediapart s’est procuré dévoile une équipe de campagne de onze personnes au service du futur candidat : ex-collaborateurs LR, ancien cadre du mouvement de Bruno Mégret, militants de La Manif pour Tous, attachée de presse des éditions Ring, journaliste à RT France, mais aussi un banquier ou des spécialistes d’intelligence économique.
« À l’air libre » recevait lundi le candidat du NPA pour l'élection présidentielle. Violences policières, climat « zemmourien », état de la gauche et des mobilisations sociales : il a été interrogé par Valentine Oberti, Mathilde Goanec et Cécile Hautefeuille.
La France insoumise a donné ce week-end le coup d’envoi de sa campagne présidentielle autour d’un programme enrichi. Parmi les objectifs fixés aux militants : inscrire un million de nouveaux votants sur les listes électorales et collecter 2,5 millions d’euros de dons d’ici à la fin de l’année.
Candidate à la présidentielle sous les couleurs du Parti socialiste, la maire de Paris compte incarner un pôle modéré face à une gauche qu’elle juge radicale ou inconséquente. Mais faute de clarté dans ses propositions, sa propre identité politique demeure incertaine.