Pour comprendre 2017 (et préparer 2022), le sociologue Étienne Ollion propose de réfléchir au pouvoir des parlementaires et à la prime aux « nouveaux venus » théorisée par Emmanuel Macron. Son ouvrage « Les Candidats, novices et professionnels en politique » s’attache aussi à comprendre ce que la politique contemporaine fait aux hommes et femmes qui entrent dans le jeu électoral.
Sous prétexte de parler de la crise sanitaire, le président de la République s’est offert trente minutes de monologue de campagne. Il y a défendu l’essentiel de ses réformes et esquissé quelques pistes programmatiques, dans la perspective d’une réélection bien à droite en 2022.
Marine Le Pen, héritière d’un parti fondé par des anti-gaullistes fervents, a rendu mardi 9 novembre, un hommage au général de Gaulle à Bayeux. Éric Zemmour prétend, lui, concilier, au mépris de l’histoire, l’héritage de Pétain et de De Gaulle.
Après avoir créé la stupeur, le candidat à la présidentielle a illico enterré sa proposition d’interdire les transferts d’argent des immigrés à destination de leur pays d’origine. Insuffisant pour une partie de ses troupes, qui l’a déjà lâché.
La pandémie a rendu visibles les discours complotistes, tout le monde s’accorde là-dessus. Si deux candidats à la présidentielle, Florian Philippot et François Asselineau, en ont fait leur fonds de commerce, la rhétorique conspirationniste contamine l’ensemble du champ politique.
Dans la capitale, le rassemblement, auquel se sont joints les candidats Yannick Jadot et Jean-Luc Mélenchon, a tenté d’être une chambre d’écho pour dénoncer « l’hypocrisie » des dirigeants réunis à Glasgow pour la COP26.
Pour les petits partis, le recueil des parrainages s’apparente à un chemin de croix. Celui emprunté par deux jeunes militants de la petite formation d'extrême gauche Révolution permanente leur a fait prendre la route des Ardennes afin de convaincre les élus de permettre la candidature du cheminot Anasse Kazib.
À l’approche de l’élection présidentielle en France, la jeunesse engagée sur les questions climatiques depuis 2018 est tentée par les urnes. Mais l’offre électorale dispersée à gauche la laisse sceptique.
Marginalisés ces dernières années, d’anciens cadres et militants du mouvement de Bruno Mégret, l’ex-numéro deux du Front national parti en 1999 créer son parti, tentent de jouer un rôle prépondérant dans la campagne d’Éric Zemmour. En Bretagne, où le polémiste est en meeting ce week-end, ils ont structuré un comité régional officieux.
Le candidat insoumis à la présidentielle affronte une nouvelle polémique après des propos problématiques sur le judaïsme. Une fois n’est pas coutume, il a rapidement reconnu s’être « mal exprimé ».
La dissolution du Collectif contre l’islamophobie en France, en octobre 2020, n’a guère fait de bruit dans le camp de la gauche sociale et politique, pourtant traditionnellement attachée à la défense des libertés publiques. Se prononcer dans le climat actuel, « c’est prendre des coups ».
C’est avec « quinze » promesses de soutien d’élu·es guyanais·es que le candidat insoumis est rentré à Paris après six jours à Cayenne et Kourou. Le rapprochement entre LFI et le nouveau président de la Collectivité territoriale de Guyane, Gabriel Serville, aurait ainsi payé.
Alors que la critique du nucléaire était majoritaire à gauche, plusieurs candidats à la présidentielle assument désormais être favorables à l’atome. Un positionnement qu’ils justifient par la nécessité de réduire les émissions de gaz à effet de serre, mais rejeté par les écologistes.
Pourquoi se présenter à l’élection présidentielle si on n’a aucune envie de l’emporter ? C’est ce que va pourtant faire le candidat du Nouveau Parti anticapitaliste Philippe Poutou en 2022 et ce, pour la troisième fois.
Lors d’un meeting chargé de symboles, la candidate du Parti socialiste à la présidentielle a fait le plein de soutiens dans la « vieille maison ». En apparence. Mais son assise politique est encore très étroite, dans un parti lui-même affaibli.
Mediapart s’est penché sur les comités locaux d’Éric Zemmour. Selon les documents internes que nous avons obtenus, l’Action française, la Ligue du Midi ou les anciens de Génération identitaire, anti-républicains et adeptes de la violence contre l’État, forment le cœur des équipes de pré-campagne.