Alors que la présidentielle s’annonce très compliquée pour la gauche, la multiplicité des candidatures répond aux aspirations de formations politiques désireuses d’avancer leurs pions dans l’ère de reconstruction qui s’ouvrira après 2022.
Leur projet ? « Accélérer » la guerre raciale. L’arrestation de radicaux d’extrême droite par la DGSI mentionne des références à une mouvance nationaliste blanche structurée aux États-Unis mais jusqu’ici peu présente en France. Décryptage d’une menace émergente encore méconnue du grand public.
Alors que le conseil fédéral d'Europe Écologie-Les Verts (EELV) doit valider ce week-end sa candidature à la présidentielle, Yannick Jadot peine à dépasser ses divisions avec Sandrine Rousseau, qui a réuni presque la moitié des électeurs au deuxième tour de la primaire écolo.
Avec 51,03 %, le député européen a gagné la primaire des écologistes d’une courte tête face à Sandrine Rousseau. Ce score lui permettra-t-il de souder son propre camp et de partir avec la dynamique suffisante pour fédérer la gauche ? C’est le grand défi qui l’attend.
Fidèle à sa ligne d’« union des droites », le maire de Béziers s’adresse à la candidate du RN en la soutenant comme la corde soutient le pendu. Critique de l’ethnicisme de Zemmour, il épargne la cheffe pour mieux éreinter son parti, sans être exempt lui-même d’ambiguïtés.
Le très cathodique maire de Béziers, Robert Ménard, mène depuis sa ville une habile bataille culturelle. Dans « La Croisade de Robert Ménard », l’historien Richard Vassakos met au jour son efficace réécriture de l’Histoire au service de son idéologie d’extrême droite.
Le vingt-neuvième congrès du Parti socialiste a permis d’y voir plus clair dans la stratégie présidentielle d’Anne Hidalgo, sa candidate, et d’Olivier Faure, son premier secrétaire. Cette élection « ingagnable » sera l’occasion de mettre en scène la « renaissance » de la « vieille maison ».
Le candidat de la droite d’opposition sera désigné en congrès, début décembre prochain. Les adhérents des Républicains ont enterré samedi, à une large majorité, l’hypothèse d’une primaire ouverte qu’appelaient de leurs vœux Valérie Pécresse et Michel Barnier.
Derrière ses meetings déguisés et son art du storytelling, il est une nécessité à laquelle Éric Zemmour n’échappera pas avant de se lancer : le financement d’une campagne qui requiert des millions d’euros. Le polémiste table sur 480 000 ventes de son livre, qui lui rapporteraient autour de 4 millions d’euros. L’homme d’affaires Charles Gave se tient prêt « à l’aider ».
Les adhérents des Républicains sont appelés à répondre samedi à une question simple : souhaitent-ils, oui ou non, organiser une primaire ouverte pour désigner leur candidat à l’élection présidentielle ? La direction du parti s’attend à une réponse négative, ce qui n’est pas pour lui déplaire.
Entretien avec les politistes Manuel Cervera-Marzal, auteur de l’ouvrage « Le Populisme de gauche. Sociologie de La France insoumise », et Arthur Borriello, spécialiste des mouvements populistes en Europe du Sud. Ils s’interrogent sur le destin de ces entreprises politiques, à l’heure où se clôt peut-être le « moment populiste » des années 2010.
Face aux critiques et aux contestations, le ministre de l’éducation nationale vient de publier un énième livre pour défendre son bilan. Empruntant davantage à la fable qu’aux faits, son récit dessine, entre les lignes, l’exercice solitaire et prétentieux du pouvoir d’Emmanuel Macron.
Révélant un défaut de leadership au sein de ce camp et des fractures idéologiques et stratégiques non résolues, les résultats du premier tour de la primaire auraient plutôt tendance à compliquer l’équation des écologistes pour 2022.
Le président français a annoncé une loi de reconnaissance et de réparation pour les harkis, ces Algériens qui ont combattu dans les rangs de l’armée française pendant la guerre d’Algérie et qui portent avec leurs descendants une mémoire à vif.
À sept mois du scrutin, la droite non macroniste ne sait toujours pas qui portera ses couleurs à l’élection présidentielle. Peu séduite par l’aventure solitaire de Xavier Bertrand, la frange souverainiste de la droite accueillait samedi les candidats à la primaire. Le nom d’Éric Zemmour, pas invité, était dans tous les esprits.
Incarnant deux offres politiques bien distinctes, Yannick Jadot et Sandrine Rousseau se sont qualifiés pour le second tour de la primaire écologiste, qui se tiendra du 25 au 28 septembre. Les résultats serrés du premier tour et le nombre inédit de participants laissent le scrutin très ouvert.