Depuis son élection en juin 2020, le maire écologiste de Bordeaux essuie de constantes critiques sur son inaction ou son manque de rupture. S’il reconnaît des premiers mois d’adaptation difficiles, il estime avoir « renversé les priorités ».
Dans la lignée des travaux de sciences politiques, les enquêtes d’opinion pointent, depuis une dizaine d’années, le sur-vote des jeunes en faveur de l’extrême droite. Des chiffres en trompe-l’œil, l’abstention restant la grande favorite de cette partie de l’électorat.
Plutôt que de s’engager dans des débats avec les représentants élus des étudiants et des lycéens, le gouvernement a choisi d’investir le monde des influenceurs, sans toujours en maîtriser les codes. Instagram, Twitch, YouTube… : tout est bon pour communiquer. Au mépris des questions de fond.
Une mission d’information parlementaire va plancher sur les raisons de l’abstention aux élections locales. Les premières pistes annoncées restent très sages, mais, dans le même temps, des think tanks de gauche proposent des remises à plat de l’organisation territoriale, jusqu’à remettre en cause l’échelon régional.
Le bureau politique des Républicains (LR) a adopté mardi à l’unanimité une motion minimaliste : c'est bien à l’automne que le parti choisira son candidat à la présidentielle. En attendant, Christian Jacob exhorte ses candidats putatifs à s’entendre sur un nom. Xavier Bertrand, lui, continue sa course en solitaire.
Le congrès du Rassemblement national a décidé ce week-end à Perpignan de confier à Jordan Bardella la présidence du RN par intérim, pour que Marine Le Pen se consacre dès septembre à la campagne présidentielle.
La parenthèse des régionales à peine refermée, plusieurs candidats se sont positionnés sur la ligne de départ présidentielle. La dispersion comme étrange enseignement de la séquence électorale, qui révèle un défaut de confiance mutuelle et de convergence sur le fond.
Au lendemain de sa sévère déconvenue électorale, le RN tient un congrès qui doit entériner la mise en retrait de Marine Le Pen de la présidence pour se consacrer à l’élection présidentielle. Mais le doute a gagné ses troupes.
Au nom d’un « universalisme » qui cache mal d’autres crispations, Emmanuel Macron s’est attaqué aux « logiques intersectionnelles » et aux tenues des jeunes femmes. Le « féminisme » dont il se revendique contribue à forger une vision étriquée de nos identités et de nos sociétés.
Philippe Poutou est à nouveau candidat à la présidentielle, alors que de forts débats internes secouent le NPA. La révolution se construit-elle dans les urnes ou dans la rue, seul ou dans l’unité ? La discussion, aussi vieille que le parti lui-même, est réactivée par le départ des militants de Révolution permanente, qui présenteront leur propre candidat en 2022.
Emmanuel Macron doit confirmer d’ici au 14 juillet s’il relance une réforme des retraites avant la présidentielle de 2022 ou s’il en fait un débat de campagne. Sous pression de la droite classique, le chef de l’État veut désormais que les Français travaillent plus, quoi qu’il en coûte.
À Rognac, petite commune proche de l’étang de Berre, en Provence-Alpes-Côte d’Azur, les électeurs du RN, arrivé en tête dimanche soir, oscillent entre désillusion et colère après la défaite de leur candidat Thierry Mariani.
Le scénario redouté a eu lieu : le 94 passe à droite, laissant le parti de Fabien Roussel plus affaibli encore qu’après les municipales. Dans le contexte d’une gauche balkanisée sur le département, la reconstruction d’une force d’opposition ne sera pas simple.
Incapable de remporter une seule région, le parti de Marine Le Pen sort déboussolé d’un scrutin qui devait le propulser vers l’élection présidentielle. Au Rassemblement national, certains remettent en cause sa stratégie de « normalisation ».
En Corse, le premier tour des territoriales a mobilisé deux fois plus d’électeurs que sur le continent. Lisibilité des enjeux, clarification de l’offre politique, proximité géographique... Des particularismes expliquent cette originalité, mais l’île offre aussi quelques pistes de réflexion démocratiques.
Deux élections, deux ambiances. Alors que le PS et EELV semblent bien partis pour ravir ensemble à la droite le département des Côtes-d'Armor, les Verts et le PS se déchirent entre les deux tours des régionales. Il pourrait bien y avoir, faute de grand gagnant, un « troisième tour » pour doter d'une majorité la Bretagne.