En conseillant aux électeurs UMP de voter pour « le moins sectaire » en cas de duel PS-FN, et en confirmant ses propos dans le Figaro mardi, François Fillon a déclenché un tollé jusque dans son camp. Il ne s'agit pourtant pas d'un tournant: la preuve dans ses discours et propositions depuis un an.
Farouchement opposée à une intervention militaire en Syrie, Marine Le Pen s'est toujours refusée à condamner le régime syrien. Dans son parti comme dans son entourage, ils sont plusieurs à soutenir publiquement Bachar al-Assad. Certains travaillent même avec le régime.
Pour les municipales, la direction du PCF tergiverse toujours sur sa stratégie électorale parisienne. Dans une section militante du XIIIe, la colère face à l’action gouvernementale et la mise en péril du Front de gauche l'emporte.
Assemblée et Sénat ont débattu mercredi de l'éventuelle intervention française en Syrie. Un débat sans vote. Les socialistes ont affiché l'unité derrière le gouvernement. Et l'opposition a posé des conditions drastiques à un vote positif… vote qui n'aura peut-être pas lieu.
Le président de la République a confié à plusieurs interlocuteurs qu'il n'excluait pas de recourir à un vote des parlementaires sur l'engagement militaire français en Syrie. Mais pas mercredi et pas avant le verdict du Congrès américain.
Une note de six pages conclut à un « emploi massif et coordonné d’agents chimiques » par le régime de Bachar al-Assad. Mediapart publie l'intégralité de ce document.
Le refus du parlement britannique, la décision d'Obama de s'en remettre au Congrès embarrassent François Hollande. Interpellé par la droite sur la nécessité que le Parlement se prononce par un vote sur une intervention militaire en Syrie, l’exécutif s’interroge. Les députés PS sont divisés, entre défenseurs du présidentialisme de la Ve république et partisans de rénovations institutionnelles.
Le rassemblement des sarkozystes à Arcachon (Gironde) ravive le feuilleton que Nicolas Sarkozy s'efforce de nourrir depuis sa défaite : celui de son éventuel retour. L'opération se heurte désormais à de nombreux obstacles, jusque dans son propre camp.
La guerre des chefs, qui a miné le parti pendant un an, a laissé des séquelles. Faute d’université d'été, l’UMP a fait sa rentrée chapelle contre chapelle. Pas de grandes divergences sur le fond, mais chacun a tenu à distinguer un style Copé d'un style Fillon pour mieux affirmer son intention de reconquérir la droite.
Allongement de la durée de cotisation après 2020 pour atteindre 43 ans en 2035, dans la droite ligne de ce qu'ont entériné les gouvernements précédents, petite hausse des cotisations sociales, compte temps-pénibilité… Le gouvernement a dévoilé les contours de la réforme des retraites.
« Maintenant, c'est le MJS qu'il faudrait dissoudre ». Lancée depuis sa chaise à La Rochelle, pendant le discours de Harlem Désir, la remarque du ministre de l'intérieur n'a pas fait rire les militants.
Le premier ministre reçoit syndicats et patronat avant de dévoiler les axes du projet de loi. Deux points restent à arbitrer : l’allongement de la durée de cotisation et le recours ou non à la CSG pour financer la réforme.
Compagnon de route indocile de la gauche, Edgar Morin avait dialogué avec François Hollande lors de son élection en 2012. Un an après, il confie son inquiétude face à un Parti socialiste qui « a perdu ses idées » et, plus largement, à un monde politique aveuglé et somnambule parce qu’il vit « dans des idées obsolètes et inadéquates ».
L’annonce d’une première mesure de fiscalité écologique, mercredi à Marseille devant les écologistes, a été plutôt mal reçue par les socialistes réunis en université d’été. Un nouveau cafouillage sur la forme, qui illustre les hésitations du gouvernement.
Au premier jour de l'université d'été de La Rochelle, l’omniprésence du ministre de l’intérieur ne laisse pas d’étonner alors que l’ancien député de l’Essonne était, il y a quatre ans, menacé d’exclusion du PS, et qu’il a recueilli seulement 6 % des voix à la primaire socialiste.