Alors que les arrestations se multiplient ces derniers jours dans les milieux d’ultradroite, la DGSI a, selon nos informations, redéployé des moyens humains pour faire face à cette menace. À ce jour, neuf enquêtes judiciaires sont en cours sous une qualification « terrorisme » et 53 militants mis en examen.
Réactualisé à l’aune du quinquennat écoulé, « L’Avenir en commun » est débarrassé des points qui avaient le plus fait polémique en 2017, comme l’hypothèse d’une sortie de l’Union européenne. Pour le reste, la continuité domine : VIe République, planification écologique et partage des richesses.
Dimanche 21 novembre, en début d’après-midi, peu avant le match de football Strasbourg-Reims, les membres du groupe Strasbourg Offender se sont battus contre les Rémois du MesOs en plein centre-ville de la commune de Kilstett.
En trois mois de campagne interne, l’ancien commissaire européen s’est départi de son héritage modéré pour faire siennes les obsessions nationalistes de son camp. Un tournant stratégique qui lui a attiré le soutien de l’appareil LR et la sympathie de la base militante.
L’élection municipale de Bondy, qui avait fait basculer la ville à droite après 75 ans de gestion socialiste, a été annulée par le Conseil d’État. La commune de Seine-Saint-Denis sera donc appelée à revoter, dans un climat local particulièrement tendu.
À l’heure où certains tentent de réhabiliter le maréchal Pétain, le parti héritier de la droite gaulliste est-il encore en mesure de résister à cette opportunité qui nous ferait pourtant basculer dans un régime très éloigné du compromis social et politique de la Libération ?
Lors d’un meeting, dimanche, le candidat a parlé hausse des salaires, embauche de fonctionnaires et nationalisations. Dubitatifs sur ses chances d’accéder à l’Élysée, les militants présents apprécient sa mise en avant des questions sociales.
Le député Guillaume Peltier, figure des Républicains qui flirte avec l’extrême droite, a organisé tout un système pour servir son destin personnel, qu’il imagine présidentiel. Mais d'après notre enquête, son projet se construit avec des moyens publics. Et certains de ses plus grands donateurs obtiennent des avantages douteux.
« Grand remplacement », « priorité nationale », amitié assumée avec Éric Zemmour… Éric Ciotti revendique, dans la course à l’investiture Les Républicains pour la présidentielle, une stratégie de la radicalité qui séduit la base militante du parti.
En publiant son dossier sur l’enseignement avec une couverture provocatrice, « Le Figaro magazine » a suscité l’indignation de nombre d’enseignants et parents d’élèves. Pour autant, il ne s’agit pas d’une simple lubie réactionnaire. Cette question constitue un axe de fusion des droites telle qu’en rêvent Éric Zemmour et ses affidés.
Depuis sa dernière campagne présidentielle, le candidat du NPA a changé de casquette : il est devenu conseiller municipal, au sein du groupe Bordeaux en luttes, dans lequel son parti s’est allié à La France insoumise. Stratégie complexe, avec toujours le même horizon : faire entrer la colère sociale dans le jeu politique.
Pour comprendre 2017 (et préparer 2022), le sociologue Étienne Ollion propose de réfléchir au pouvoir des parlementaires et à la prime aux « nouveaux venus » théorisée par Emmanuel Macron. Son ouvrage « Les Candidats, novices et professionnels en politique » s’attache aussi à comprendre ce que la politique contemporaine fait aux hommes et femmes qui entrent dans le jeu électoral.
Sous prétexte de parler de la crise sanitaire, le président de la République s’est offert trente minutes de monologue de campagne. Il y a défendu l’essentiel de ses réformes et esquissé quelques pistes programmatiques, dans la perspective d’une réélection bien à droite en 2022.
Marine Le Pen, héritière d’un parti fondé par des anti-gaullistes fervents, a rendu mardi 9 novembre, un hommage au général de Gaulle à Bayeux. Éric Zemmour prétend, lui, concilier, au mépris de l’histoire, l’héritage de Pétain et de De Gaulle.
Après avoir créé la stupeur, le candidat à la présidentielle a illico enterré sa proposition d’interdire les transferts d’argent des immigrés à destination de leur pays d’origine. Insuffisant pour une partie de ses troupes, qui l’a déjà lâché.
La pandémie a rendu visibles les discours complotistes, tout le monde s’accorde là-dessus. Si deux candidats à la présidentielle, Florian Philippot et François Asselineau, en ont fait leur fonds de commerce, la rhétorique conspirationniste contamine l’ensemble du champ politique.