L'équipe d'Eva Joly voudrait assurer l'écologiste contre le risque d'un score inférieur à 5% à la présidentielle, qui aurait des conséquences financières pour le parti. Comme aucun assureur français n'est prêt à signer, elle cherche depuis un mois à l'étranger. Cette «assurance moins de 5%» pourrait bien être remboursée par l'Etat.
La campagne promet de ne pas être un fleuve tranquille pour la candidate écolo, mais hors de question pour elle de se laisser couler par les cadres de son parti ou la «machine à vote utile» socialiste.
Dans « Tricolores », qui paraît ce jeudi aux éditions L’Echappée, Zvonimir Novak retrace, à travers 800 affiches, un siècle de propagande des droites : du boulangisme, premier national-populisme, jusqu’aux visuels bling-bling du sarkozysme, en passant par les slogans chocs du FN. Pour Mediapart, il en décrypte une dizaine et décortique les dernières campagnes de l’UMP et du FN.
Après une semaine calamiteuse, polluée par les bisbilles avec les écologistes, le candidat socialiste a tenté de relancer samedi sa campagne avec un de ses thèmes fétiches: la jeunesse. Mais sans rien changer sur le fond.
Le conseil fédéral d'Europe-Ecologie/Les Verts a validé l'accord parlementaire douloureusement conclu avec le PS. Sans Eva Joly, qui a préféré prendre du recul.
Comme à chaque élection présidentielle, le Front national se lance dans la chasse aux 500 signatures d'élus qui doivent permettre à Marine Le Pen de se présenter. Cette quête se chiffre en centaines de milliers d'euros, comme a pu s'en apercevoir Mediapart, qui a eu accès aux comptes de campagne de Jean-Marie Le Pen pour le scrutin de 2007.
Prenant acte de leurs divergences, le PS et EELV ont bouclé au forceps un accord. 30 pages, qui ne prévoient pas de participation au gouvernement mais s'accompagne d'un accord électoral pour les législatives assurant jusqu'à une trentaine de députés aux écolos.
Pour garder les centristes dans le giron présidentiel tout en chassant sur les terres frontistes, Nicolas Sarkozy a trouvé la solution: reconstituer le parti unique, cette machine UMP qu'il avait mise sur pied pour faire le plein de voix dès le premier tour en 2007. L'émergence de quatre courants au sein de l'UMP ces dernières semaines ne doit donc rien au hasard. Décryptage d'une stratégie téléguidée par l'Elysée.
Isolée, la présidente du FN tente de s'offrir une stature internationale en se rendant cette semaine aux Etats-Unis, avant des déplacements annoncés en Afrique francophone, en Russie, et dans plusieurs pays européens. Que dit-elle et qui voit-elle? Mediapart décrypte les contours de sa politique étrangère.
Plus de 3.500 socialistes ont célébré l'investiture du vainqueur des primaires, ce samedi à Paris. Une démonstration d'unité permise par le talent conciliateur de l'ancien premier secrétaire du PS, désormais candidat à la présidentielle.
Sur fond de crise européenne, Nicolas Sarkozy était jeudi en campagne en Mayenne, pour un numéro d'autosatisfaction sur son bilan. Il a multiplié les leçons aux socialistes, aux écologistes mais aussi à ses voisins européens et à ses «amis, les Allemands».
Jacques Attali a tenté de réunir, mercredi, la commission qui porte son nom. Echec! Les plus libéraux ont flairé une manœuvre en faveur de François Hollande et ont boycotté le rendez-vous. Les experts de gauche savent qu'ils ont tout à perdre à s'y afficher. Résultat: l'essayiste multicartes s'est brouillé avec la Sarkozie sans se faire pardonner par la gauche.
A Montret, en Saône-et-Loire, les avis des partisans de Montebourg divergent. Décontracté, le député livre ses impressions après «sa» primaire et réfléchit à la suite.
Les électeurs de gauche se disent indifférents au sexe des candidats. Beaucoup d'entre eux expliquent même être agacés par le fait que Martine Aubry se soit directement adressée aux femmes lors du débat mercredi soir. Reportage au Mans.
François Hollande arrive nettement en tête avec environ 56% des voix. «Il est notre candidat», dit Martine Aubry. Récit de la journée, depuis Marseille, Le Mans, le siège du PS et les QG des candidats.
C'est la polémique du moment au PS. Le Monsieur Retraites du PS et soutien de François Hollande, Pascal Terrasse, a affirmé en petit comité que le PS, s'il était élu, ne reviendrait pas sur le report à 62 ans de l'âge légal du départ en retraite. Il a même évoqué la retraite à 65 ans. Pour Mediapart, il s'explique.