Politique

La droite « offre » des sièges de députés aux Français de l’étranger

Parlement

L'Assemblée nationale se penche aujourd'hui sur un projet de loi qui prévoit de créer 7 à 9 sièges de députés pour représenter les deux millions de Français expatriés à l'étranger. La gauche craint un mauvais coup de l'exécutif, qui pourrait découper des circonscriptions sur-mesure pour l'UMP. Afin d'éviter des "tripatouillages", les parlementaires socialistes proposent de remplacer le scrutin majoritaire à deux tours, prévu par le gouvernement, par une élection à la proportionnelle. Des élus UMP soutiennent cette revendication.

PS : deux pierres dans les jardins des candidates

Gauche(s)

Martine Aubry et Ségolène Royal s'affrontent, dans leur mini-campagne pour la succession de François Hollande, autour de deux questions où elles oublient pourtant des engagements passés: l'accord avec le Modem passé par la maire de Lille lors des dernières élections municipales; et l'absolution de Georges Frêche visant implicitement à sa réintégration dans le PS, que Ségolène Royal prétend pourtant rénover. Lire aussi: Ségolène Royal ou l'art du double discours Trois professions de foi, un appel

Election du premier secrétaire du PS: trois professions de foi, un appel

Gauche(s)

Au lendemain du congrès du parti socialiste, à Reims, Martine Aubry, Benoît Hamon et Ségolène Royal organisent leur campagne, tandis que Bertrand Delanoë a appelé les militants à voter pour la maire de Lille.

Patrick Devedjian va être exfiltré de la direction de l'UMP en échange d'un ministère

Droite

Les proches de Patrick Devedjian le répètent: le secrétaire général de l'UMP lâchera en janvier les rênes du parti pour remplacer Brice Hortefeux au ministère de l'immigration, à l'occasion du remaniement du gouvernement. Ce compromis trouvé avec Nicolas Sarkozy permettrait au patron du «92» de sortir par la grande porte et surtout de conserver la présidence du conseil général des Hauts-de-Seine. Mais Patrick Devedjian fait monter les enchères. Tout en jouant l'apaisement sur la scène nationale et surtout dans son département, où les tensions avec le fils Sarkozy étaient très fortes.

PS : jeu de dames avec joker

Gauche(s) — Analyse

Le congrès du parti socialiste n'aura donc servi qu'à entériner l'échec de Bertrand Delanoë à la succession de François Hollande au poste de premier secrétaire. Aucune synthèse, aucune orientation majoritaire mais une nouvelle semaine décisive, où les militants trancheront pour la première fois de l'histoire du PS entre trois candidats. Ils départageront Ségolène Royal, Martine Aubry et Benoît Hamon, jeudi 20 novembre, dans un scrutin à nouveau indécis. Avant un possible second tour le lendemain. Lire aussi: L'amertume des partisans de Delanoë, un «micro-trottoir» de Michaël Hajdenberg Portraits de 9 délégués isérois, par Mathilde Mathieu et Michaël Hajdenberg Reims, l'œil de Mediapart, le photoreportage de Patrick Artinian Congrès de Reims: Mediapart vous guide Retrouvez notre "live blog", trois jours au congrès Cliquez sur les titres pour accéder aux articles ou au dossier ci-dessus.

PS : le pouvoir aux militants ou le simulacre de Reims

Gauche(s) — Analyse

Loin des traditions du parti socialiste et des exercices obligés du passé, les équipes des différentes motions ne sont plus tournées vers des synthèses artificielles ou stratégiques mais sont obnubilées par la présentation d'un candidat à l'élection du premier secrétaire par les adhérents, jeudi 20 novembre. Alors que les discussions du congrès de Reims, qui se poursuit samedi 15 novembre, s'engagent sur des scénarios de «prise de leadership». Même François Hollande a consacré le vote militant comme solution pour l'unité. Lire aussi: Reims: le «blog à bloc» de Mediapart, l'actualité du congrès du PS minute par minute en direct et en accès gratuit, par Mathilde Mathieu, Stéphane Alliès et Michaël Hadjenberg Congrès de Reims: Mediapart vous aide à comprendre

Reims, l'œil de Patrick Artinian pour Mediapart

Gauche(s) — Reportage

Trois jours durant, le photojournaliste Patrick Artinian a exploré pour Mediapart le congrès du parti socialiste, qui s'est achevé dimanche 16 novembre à Reims. Il a promené son regard dans les allées et les coulisses du Parc des expositions, là où les rapprochements se nouent, là où se défont les alliances, là où bat le cœur du congrès. Voici les trois diaporamas qu'il a rapportés de ce congrès sans vainqueur.

Epinay, Metz, Rennes, des congrès qui ont secoué le PS, vus par Denis Lefebvre

Gauche(s) — Entretien

Epinay 1971, Metz 1979, ou Rennes 1990? Le congrès de Reims est aussi incertain que ses trois illustres ancêtres et pourrait connaître un dénouement similaire. Refondation en vue des présidentielles, primaire qui ne dit pas son nom ou confrontations de rancœurs débouchant sur un parti ingouvernable? L'historien Denis Lefebvre, président de l'Office universitaire de recherche socialiste et auteur du récent Le Socialisme pour les nuls, revisite ces principaux congrès socialistes.

Rebsamen : « Royal l’emportera face à un accord d’arrière-salle »

Gauche(s) — Entretien

Le sénateur et maire de Dijon, principal soutien de Ségolène Royal, explique dans un entretien la stratégie de son équipe pour qu'elle prenne la tête du PS. Persuadé que «le vote des militants amplifiera le vote des motions», il estime encore possible un accord de fond, surtout avec Bertrand Delanoë. En cas de congrès sans synthèse et d'élection de Royal au poste de première secrétaire, il explique comment «faire fonctionner le parti autrement», même sans majorité. Lire aussi: Buchet (motion Aubry): «Nous pouvons rassembler une majorité cohérente de Hamon à Delanoë» L'union s'organise contre Ségolène Royal

Ségolène Royal est prête à passer par-dessus le congrès de Reims

Gauche(s)

L'échéance principale pour les socialistes ne sera peut-être pas le congrès de Reims, mais l'élection du premier secrétaire par un nouveau vote des militants, le jeudi 20 novembre. Utilisant cette bizarrerie statutaire qui veut que le PS désigne son leader après le congrès, Ségolène Royal a dévoilé sa stratégie, mercredi 12 novembre, lors du journal de 20 heures de TF1. Elle n'est pas officiellement candidate même si elle répète en «avoir envie» et être «légitime». Surtout, elle assure que la question d'un rassemblement lors du congrès de Reims «n'est pas un problème, puisque ensuite les militants trancheront jeudi prochain». Une manière de dire à ses rivaux que des arrangements entre motions sur une ligne «Tout sauf Royal» pourraient être cassés par un vote des adhérents. Lire aussi: Avant le congrès du PS, ce que dit le vote des militants Ce qui a changé au parti socialiste

Royal en appelle directement aux militants

Gauche(s)

Sans annoncer officiellement sa candidature au poste de premier secrétaire du parti socialiste, Ségolène Royal a dévoilé sa stratégie, mercredi 12 novembre, lors du journal de 20 heures de TF1. Si l'ancienne candidate à la présidentielle dit vouloir réunir les autres équipes autour de sa motion, elle estime que la question d'un rassemblement lors du congrès de Reims, qui commence vendredi 14 novembre, «n'est pas un problème, puisque ensuite les militants trancheront jeudi prochain», lors du vote interne de désignation du premier secrétaire. Lire aussi: Avant le congrès du PS, ce que dit le vote des militants Ce qui a changé au parti socialiste Mediapart raconte la nuit électorale du PS

Avant le congrès du PS, plongée dans le vote des militants

Gauche(s) — Analyse

À la lecture détaillée des résultats du vote des adhérents socialistes, le 6 novembre, on en sait un peu plus sur le poids des différentes motions, ainsi que sur leurs dynamiques électorales respectives. Alors que Ségolène Royal a implicitement évoqué au journal de 20h de TF1 l'élection du premier secrétaire comme issue du congrès, davantage que le congrès lui-même (qui se tient à Reims ce week-end), décryptage de la nouvelle géographie électorale des militants du PS. Bertrand Delanoë n'a pas fait le plein des voix dans les bastions traditionnels des autres leaders de sa motion, tandis que Martine Aubry et Ségolène Royal s'appuient sur quelques puissantes fédérations.

Les ténors socialistes négocient leur avenir

Gauche(s)

Les réunions de motions et les discussions entre chefs s'enchaînent, pour trouver une issue au congrès de Reims, ce week-end. Ségolène Royal fera ses «propositions de gouvernance» mercredi et pourrait être candidate au poste de première secrétaire, en espérant parvenir à un accord majoritaire avec d'autres. Si Benoît Hamon semble vouloir affirmer davantage son autonomie, Martine Aubry pourrait s'entendre avec elle. Quant à Bertrand Delanoë, ses soutiens se divisent sur la stratégie à adopter.

Ce qui a changé au parti socialiste

Gauche(s) — Analyse

La longue nuit du scrutin interne passée, les prétendants préparent leurs stratégies en attendant les discussions avec Ségolène Royal, arrivée en tête des suffrages. Si le flou persiste encore sur l'issue du congrès, on en sait davantage sur la nouvelle donne du parti socialiste. Décryptage en quatre chapitres. Lire aussi: Le succès de Ségolène Royal sanctionne la majorité sortante du PS Le Modem se place en embuscade Mediapart raconte la nuit électorale au PS

Le pôle écolo déçu : « L’enjeu de pouvoir a tout emporté »

Gauche(s) — Entretien

Au vu des faibles résultats de la motion "Pôle écologique" (1,5% des voix environ), le député parisien Christophe Caresche, l'un des principaux signataires, ne cachait pas cette nuit sa déception. Il esquissait aussi, alors qu'il attendait des chiffres définitifs, un rapide rapprochement avec Ségolène Royal.

A Lyon, Gérard Collomb offre une large victoire à Ségolène Royal

Gauche(s) — Reportage

Dans une fédération où le vote pouvait paraître plus ouvert qu'ailleurs, les militants ont suivi leur maire et donc Ségolène Royal. Ici, les militants à 20 euros ne semblent pas être revenus subitement voter: seules 215 personnes ont payé leur cotisation le jour du vote. Preuve, de l'avis général, que ce sont plutôt les vieux militants, les plus actifs, qui se sont mobilisés.