Les électeurs de gauche se disent indifférents au sexe des candidats. Beaucoup d'entre eux expliquent même être agacés par le fait que Martine Aubry se soit directement adressée aux femmes lors du débat mercredi soir. Reportage au Mans.
François Hollande arrive nettement en tête avec environ 56% des voix. «Il est notre candidat», dit Martine Aubry. Récit de la journée, depuis Marseille, Le Mans, le siège du PS et les QG des candidats.
C'est la polémique du moment au PS. Le Monsieur Retraites du PS et soutien de François Hollande, Pascal Terrasse, a affirmé en petit comité que le PS, s'il était élu, ne reviendrait pas sur le report à 62 ans de l'âge légal du départ en retraite. Il a même évoqué la retraite à 65 ans. Pour Mediapart, il s'explique.
C'est le candidat de la démondialisation qui a créé la surprise, dimanche, en arrivant troisième de la primaire, avec 17% des voix. Les deux finalistes, François Hollande et Martine Aubry, devront compter avec l'élan suscité par Montebourg pour l'emporter. Avec ou sans lui? Lire également reportages et analyses:
Parce qu'elle évoque régulièrement la nécessité de former une majorité allant du centre-gauche au centre-droit, la galaxie centriste est, au moins indirectement, concernée par la primaire citoyenne. Comment est-elle perçue par le MoDem? Qu'en disent les borlooistes, orphelins de candidat?
Le troisième débat de la primaire socialiste, essentiellement consacré aux retraites, à l’éducation, à la santé et aux banlieues, a accentué les différenciations sur le fond.
Gérard Larcher, président (UMP) du Sénat sortant, avait discrètement octroyé pendant trois ans un bureau spécial à l'élu et industriel Serge Dassault, dans les bâtiments de la présidence, au Petit Luxembourg. A quel titre? L'âge, répond benoîtement l'avionneur.
Jean-Pierre Jouyet, Bernard Kouchner, Stéphane Richard, Jacques Attali et maintenant Fadela Amara. Une cascade d'anciens hauts fonctionnaires ou d'experts, qui ont fait carrière ou se sont enrichis grâce au PS et avaient ralliés Sarkozy en 2007, ont récemment (re)déclaré leur flamme à la gauche.
Comme prévu, Jean-Pierre Bel a été élu à la présidence du Sénat. Le président sortant, Gérard Larcher (UMP), qui n'a pas fait le plein des voix dans son camp, ne s'est pas battu. Dans les coulisses, une autre bagarre a commencé, pour les postes à responsabilité.
La primaire va-t-elle changer la politique et le PS? Rémi Lefebvre redoute une dépolitisation massive et la liquidation du parti de militants. Paul Alliès y voit au contraire un levier indispensable pour rénover le vieux parti vermoulu. Débat et vidéos.
Nicolas Sarkozy a arrêté de penser que la faiblesse de la gauche lui permettra d'emporter un second mandat. Le voici face à deux stratégies: celle d'une droitisation et d'un populisme assumé pour provoquer un nouveau 21 avril; ou bien celle d'une union nationale avec les chiraquiens et les centristes. Faut-il voir un signe dans le retour d'Alain Juppé au centre du dispositif et dans le revirement de Dominique de Villepin?
Le deuxième débat de la primaire a été largement consacré aux réponses sociales à la crise, avant d'évoquer la sécurité, l'immigration et les affaires qui touchent les proches de Nicolas Sarkozy. Les six candidats ont évité les attaques frontales, tout en appuyant certaines divergences de fond.
L'un des événements de la primaire socialiste, c'est la campagne d'Arnaud Montebourg en faveur d'une politique économique alternative. Pour la première fois depuis longtemps, un nouveau cap est mis en débat au PS, s'écartant radicalement de la doxa libérale. Mais quelles sont donc les sources d'inspiration et les convictions du porte-drapeau de la «démondialisation»?
Comme en 2007, François Bayrou s'est posé en rassembleur ce week-end lors de l'université d'été du MoDem, dans une «majorité centrale». Et comme en 2007, son centre penche plutôt à droite.
La dénonciation virulente du sarkozysme n'est plus de mise. Alors qu'il se prépare à la présidentielle, François Bayrou réunit son parti à Giens, dans le Var. Avec trois questions à résoudre: comment sortir de l'isolement, quels types d'alliances construire, et avec qui?
Le débat sur France-2 entre les candidats aux primaires socialistes n'a pas donné lieu à une vraie confrontation sur la politique économique et sociale.