Y a-t-il encore des choses à écrire sur le principal parti d’extrême droite en France ? Un ouvrage collectif, « Sociologie politique du Rassemblement national », prouve que oui, en examinant « par le bas » ses logiques d’attraction, de recrutement et d’organisation.
La députée européenne écologiste Marie Toussaint, tête de liste pour les élections européennes, lance avec l’avocat Emmanuel Daoud une campagne contre la « pauvrophobie d’État ». Pour empêcher les mesures qui aggravent la précarité, ils proposent un droit de veto social.
Après les annonces de Gabriel Attal sur la réforme du collège pour améliorer le niveau et celles d'Emmanuel Macron sur le rétablissement de l'autorité, Fatiha Keloua Hachi (PS) et Christophe Marion (Renaissance), discutent des chamboulements à venir dans l'éducation.
Jeanne Barseghian, maire de la capitale alsacienne, a annoncé entrer en « résistance » contre la loi immigration et intégration. La municipalité participe à une saisine du Conseil constitutionnel et étend ses aides sociales communales aux personnes sans papiers.
Plusieurs syndicats et associations ont récemment lancé à Saint-Brieuc un « front commun contre l’extrême droite ». Alors que les attaques de groupuscules se multiplient depuis plus d’un an dans le département, et plus largement en Bretagne, il s’agit de construire une riposte antifasciste pour leur faire barrage.
L’historien Renaud Meltz publie « La France des années 1930 ». Si cette décennie continue à nous obséder, analyse-t-il dans un entretien à Mediapart, c’est en raison des contradictions bien plus anciennes de la démocratie libérale. Exacerbées à cette époque, elles s’expriment à nouveau avec force.
Le chef de l’État a adressé ses vœux aux Français, à l’aube de la nouvelle année. Un exercice convenu, plus court que l’année précédente, dont il n’est pas sorti grand-chose. La promesse d’un « réarmement civique » du pays, à l’école en particulier, confirme toutefois la tonalité politique de ce second quinquennat.
Chaque 31 décembre, Mediapart propose à un citoyen ou une citoyenne d’occuper un jour la fonction présidentielle afin de rappeler que la République nous appartient à toutes et tous. Pour 2024, la militante écologiste Camille Étienne nous offre ses vœux intranquilles.
Les vœux vespéraux d’Emmanuel Macron pourraient être les derniers tant l’exercice paraît vain, l’émetteur usé, les récepteurs à bout de nerfs. Comme si tournait désormais à vide le verbe agonisant du président sépulcral d’une Ve République caverneuse.
En 2018, la ville a connu, à quelques mois d’intervalle, un attentat et des inondations meurtrières. Deux événements tragiques dont l’extrême droite s’est nourrie, jusqu’à ce que le Rassemblement national remporte cette circonscription de l’Aude aux législatives de 2022.
L’ancien ministre de François Mitterrand et président de la Commission européenne est décédé à l’âge de 98 ans. Son image de « grand Européen » ne doit pas faire oublier un legs problématique pour les gauches, dont il aura sapé les possibilités de construire une alternative face au rouleau compresseur néolibéral.
Dans le sillage des affaires révélant l’usage de produits stupéfiants dans une majorité qui défend une politique pénale répressive, nous avons interrogé le député de La France insoumise Éric Coquerel, tant sur ce double discours que sur le retard de la France en matière de prise en charge des addictions.
En mettant en œuvre la droitisation du projet de loi immigration, la première ministre a perdu ses derniers soutiens dans le camp présidentiel. Sa loyauté au chef de l’État lui a-t-elle fait gagner, à l’inverse, quelques mois de sursis ? Des voix de plus en plus audibles réclament son départ, pour acter la fin du « en même temps ».
En pleine crise politique de la majorité et alors que l’extrême droite revendique une « victoire idéologique », les responsables des organisations de jeunesse des partis de gauche appellent leur camp à faire « front commun » et débattent des conditions de renaissance de l’union.
Au lendemain des révélations de Mediapart, l’Élysée et Matignon refusent de dire à Mediapart s’ils étaient informés de l’enquête judiciaire qui visait Agnès Firmin Le Bodo lorsqu’ils l’ont promue ministre de la santé. À bas bruit, plusieurs sources gouvernementales peinent à imaginer son maintien en poste.
La nouvelle loi permettra la déchéance de nationalité pour les binationaux convaincus de meurtre sur des personnes dépositaires de l’autorité publique. Une mesure plébiscitée par l’extrême droite et que Nicolas Sarkozy avait échoué à faire voter, rappelle le professeur de droit public Jules Lepoutre.