À l'invitation d’une association proche du pouvoir syrien, un groupe de cinq députés LR mais aussi le polémiste André Bercoff ou encore l'ancien président du Front national de la Jeunesse ont passé le week-end pascal à Damas. Au programme : visite du souk, messe de Pâques et rencontre avec Bachar al-Assad.
À Béziers (Hérault), l'ancien directeur du service médiation de la mairie, licencié par Robert Ménard, avait attaqué le maire d'extrême droite. Le tribunal administratif de Montpellier lui a donné raison ce vendredi en annulant son licenciement et en demandant sa réintégration.
Le député Denys Robiliard livre son verdict sur le projet de loi sur le travail, à quelques jours de l'arrivée du texte en commission des affaires sociales où il siège. Même s'il croit dur comme fer aux vertus du débat parlementaire, le socialiste n'en souligne pas moins les gros écueils du texte.
Mediapart s'est procuré neuf vidéos où l'on voit le chef du GUD à Paris, Logan Djian, agresser et violenter l'un des anciens responsables de ce groupuscule extrémiste. Mis en examen pour « violences aggravées », Logan Djian a vu sa détention provisoire levée contre une caution de 25 000 euros. Des enquêteurs s'interrogent sur l'origine de cette somme, qui pourrait être liée à une société créée par Axel Loustau, trésorier du micro-parti de Marine Le Pen, conseiller régional FN et responsable du FN dans les Hauts-de-Seine.
Étonné par le succès des manifestations contre la réforme du code du travail, et avant la nouvelle journée d'action du 17 mars, le gouvernement a été contraint de changer de ton. Les organisations de jeunesse seront reçues vendredi à Matignon et plusieurs mesures sont en discussion. C'est la fin du mandat du président de la République qui est en jeu.
Un mois après son adoption à l’Assemblée, la réforme constitutionnelle arrive au Sénat. Pour éviter les navettes parlementaires qui la mettraient en péril, Manuel Valls a demandé aux sénateurs de l’adopter « dans les mêmes termes ». Mais la droite, majoritaire au palais du Luxembourg, ne l’entend pas de cette oreille. Et le piège se referme sur le pouvoir.
L’Élysée a caché que François Hollande a décoré vendredi le prince héritier d'Arabie saoudite, et a omis d'annoncer que le pays allait bénéficier de nouvelles livraisons d’armes.
L’ancien ministre se présente comme le chantre du « renouveau », prêt à en découdre avec « les mêmes têtes, les mêmes idées et les mêmes comportements ». Mais au-delà des effets de com’, peu de choses, dans son parcours politique ou ses prises de position, le distinguent de ses adversaires à la primaire.
Au terme de trois ans d'opposition au sein du groupe PS à l'assemblée, le député jette l'éponge, quitte le PS et annonce qu'il ne se représentera pas en 2017. Mais qu'il continue à militer.
Depuis l’appel à manifester le 9 mars lancé par vingt organisations de jeunesse, le gouvernement redoute des manifestations massives, dix ans après le CPE. « Un mouvement social, des provocations, et un drame… Cela fait sauter un gouvernement », dit un ministre.
Au premier jour de l’examen de la réforme pénale, mercredi 2 mars, les députés ont adopté plusieurs mesures sécuritaires exceptionnelles. Le débat a été vif.
Le premier ministre Manuel Valls a confié à l'ancien président de la Région d'Île-de-France Jean-Paul Huchon une mission sur le tourisme à Paris après les attentats de novembre.
Coincée par la tonalité libérale du projet de loi sur le travail, la droite n’avait pas grand-chose à redire sur le fond de la réforme. Face au pouvoir qui a définitivement annexé son territoire, l’opposition critique, mais seulement pour la forme.
L'ancienne ministre, débarquée lors du remaniement, a retrouvé sa liberté de parole. Elle critique la version actuelle de la loi sur le travail. « L'équilibre entre Valls et le discours du Bourget ne se fait plus », dit-elle.
Tandis que Valls n’entend pas bouger d’un iota, des responsables de la gauche s’interrogent pour savoir si Hollande est encore des leurs. Symbole de cette confusion: les balbutiements autour de l’hypothèse d’une primaire.
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