L’éconduit Manuel Valls ne s’avoue pas vaincu. Guerrier de la politique, il entame une Reconquista démagogique, labourant de vieilles ornières et soufflant sur de vieilles braises. Là tout n’est qu’ordre et identité, crise, affres et grondement…
Dans un post de blog publié fin octobre, le leader de La France insoumise interroge l’indépendance des syndicats vis-à-vis du politique. En creux, il appelle les organisations de salariés à soutenir son mouvement dans le combat social.
Manuel Valls multiplie les interventions médiatiques dans le but de s’imposer sur le sujet, avec le soutien de bon nombre de militants qui s’activent en coulisses et sur les réseaux sociaux. Mais sa conception de la laïcité reste très différente de celle du président de la République, qui entend continuer à s’inscrire « dans la droite ligne de la loi 1905 ».
Lors du congrès de mars 2018, comme ce fut le cas en 2014, les adhérents du Front national auront le choix entre Marine Le Pen et Marine Le Pen. C'est désormais acté, l'actuelle présidente sera la seule candidate à sa propre succession à la tête du parti d'extrême droite.
D’ici à la fin novembre, le mouvement de Jean-Luc Mélenchon aura terminé son processus de convention. Des synthèses de propositions d’Insoumis sont déjà rédigées insistant sur les modes d’actions sur le terrain et les outils pour mieux fédérer cet objet politique encore inédit.
En meeting « contre les ordonnances et les politiques de Macron » jeudi soir, des représentants de sept formations politiques de gauche, de l'intersyndicale et du DAL, ont tenté l’union.
Au contraire de Marine Le Pen, qui a plaidé jeudi soir sur France 2 pour une nouvelle approche de l'Europe et de l'euro, les eurodéputés frontistes contactés par Mediapart nient un quelconque changement de programme. Sur la méthode, tout sera fait pour cacher sous le tapis les sujets qui ont pu fâcher leurs électeurs potentiels, la sortie de l'euro en tête.
Cinq ans après la reconnaissance officielle par François Hollande de la répression de la manifestation pacifique d’Algériens à Paris, le 17 octobre 1961, Emmanuel Macron, qui avait promis des « actes forts » durant sa campagne, n’a pas profité de cette date pour réaffirmer la position de la France.
De l’Europe à l’Océanie, la social-démocratie vient de subir une nouvelle série de défaites. Parmi les tentatives de reconversion vers la gauche, celle que mène Corbyn à la tête du Labour est la plus avancée.
Après Laurent Wauquiez et Daniel Fasquelle, Bruno Retailleau indique à son tour qu’il ne participera finalement pas à la rentrée de Sens commun, émanation politique de La Manif pour tous qui n’exclut pas de travailler avec des personnalités issues du FN, comme Marion Maréchal-Le Pen.
Laminé aux dernières élections, le parti écologiste planche jusqu’à la fin de l’année sur un nouveau mouvement, plus large, plus ouvert aux ONG, et opérationnel fin 2018. « On n’est pas encore aux fondations, pour l’instant on fait les plans », explique un cadre.
À deux jours de la clôture du dépôt des candidatures pour la présidence du parti de droite Les Républicains, le scénario tourne autour d’un personnage unique, Laurent Wauquiez, très à droite, et de quelques figurants incertains, à peu près tous sur la même ligne.
Tout occupé à faire éclater les clivages partisans, Emmanuel Macron semble avoir oublié que, dans l’expression « et de droite et de gauche », figure le mot « gauche ». Le gouvernement veut corriger le tir.
Numéro 2 de sa liste aux élections sénatoriales de 2014, Claudine Kauffmann vient de remplacer David Rachline. Mise à pied par son parti pour des publications Facebook comparant les migrants à l'envahisseur nazi, elle accuse ses collègues de la région Paca de tenter de l'empêcher de siéger.
Le mouvement de Jean-Luc Mélenchon tente de mieux organiser ses groupes d'appui et lance un processus de consultation avant une convention prévue fin novembre. La direction, aujourd'hui non élue, va rester en place, et veut s'appuyer sur les 17 députés élus en juin. Mais des militants s'interrogent sur la démocratie interne.
Après les « illettrées », les « fainéants » et « les gens qui ne sont rien », le président suscite la polémique en s’en prenant à ceux qui « foutent le bordel ». Malgré les exégèses de l’Élysée, ses « petites phrases » façonnent une image dont il aura du mal à se départir.