Le président de la République a troublé jusqu’à ses propres diplomates en multipliant les positions paradoxales sur la guerre à Gaza. Il réfléchit à une initiative pour revenir au centre du jeu. D’autres le pressent d’attendre, tétanisés par la résonance intérieure du conflit.
Lors des législatives de 2022, Enzo Alias-Blanes, ancien membre de la direction nationale de la branche jeunesse du RN, a proposé des kits de communication aux candidats de son camp. La commission des comptes de campagne les a jugés bien trop chers et refuse pour partie de les rembourser.
Dans son ouvrage « La Gauche et les juifs », l’ancien militant trotskiste Robert Hirsch analyse les conséquences de deux décennies de « myopie » sur la montée des actes antisémites, au-delà de l’extrême droite. Il pointe les ambiguïtés de l’antisionisme contemporain.
Suivant l’avis du ministère de l’agriculture, la France a refusé de voter contre la réautorisation du glyphosate pour dix ans. La majorité peine à justifier cette position, alors qu’elle maintient sa volonté de réduire son utilisation au niveau national.
La présidente de la région Île-de-France doit attribuer vendredi 17 novembre une généreuse subvention à l’association dirigée par Didier Lemaire. L’ancien professeur de philosophie de Trappes, qui fut au cœur d’une polémique en 2021, est devenu entre-temps… cadre de l’administration régionale.
Présenté autrefois comme un élu exemplaire, le vice-président du parti de Marine Le Pen voit sa gestion de Fréjus mise en cause dans un livre. Les rares cadres du parti qui acceptent de s’exprimer dénoncent une enquête à charge, tout en minimisant leurs relations avec l’édile.
Le député macroniste estime que l’initiative de son collègue de banc Mathieu Lefèvre, qui a décidé de projeter mardi aux députés français les images compilées par l’armée israélienne des massacres du 7 octobre, n’est « pas une bonne idée ». Il s’en explique auprès de Mediapart.
La présence, dimanche, des partis d’extrême droite dans les rassemblements contre l’antisémitisme a suscité de nombreuses protestations. En particulier celle du député RN Frédéric Boccaletti et du conseiller régional Reconquête Philippe Vardon.
Que l’extrême droite ait pu parader dans une manifestation contre l’antisémitisme est une étape choquante de sa normalisation. Les failles de la gauche ne sauraient justifier la complaisance de toute une partie du champ politique et médiatique à l’endroit d’une force dangereuse.
La chaîne de Vincent Bolloré a joué son rôle traditionnel : réclamer l’unité en anathématisant une cinquième colonne dans la République et redouter la catastrophe en la convoitant.
Érigé en élu exemplaire pendant des années, le vice-président du RN voit la gestion de sa ville sévèrement mise en cause dans un livre, « Les Rapaces ». S’il annonce une plainte en « diffamation », les dirigeants du parti, eux, n’ont pas réagi sur le fond de l’enquête, qui évoque notamment des atteintes à la probité.
L’un est un célèbre avocat. L’autre, un militant. Tous deux sont juifs et de gauche. Arié Alimi et Jonas Pardo vont marcher, ce dimanche 12 novembre, contre l’antisémitisme à Paris. Dans un entretien croisé à Mediapart, ils sondent les racines de ce fléau, expliquent les enjeux démocratiquement vitaux de le combattre et s’attaquent aux aveuglements et dénis coupables de certains dans leur propre camp politique.
Députée européenne LR depuis 2014, Anne Sander est issue d’une famille de hauts responsables agricoles alsaciens. Très à l’écoute des lobbies industriels, elle n’hésite pas à défendre farouchement leurs intérêts contre des mesures écologistes.
De nombreuses mesures aux conséquences dévastatrices ont été votées cette semaine, sous le regard bienveillant de Gérald Darmanin. Si certains espèrent qu’elles « tomberont » à l’Assemblée nationale, elles auront au moins eu le temps d’infuser dans le débat public.
Le chef de file de La France insoumise a fait ces dernières années plusieurs déclarations ambiguës, voire imprégnées de stéréotypes antisémites, dénoncés comme tels par de nombreuses organisations juives et au-delà. Une « absence de sensibilité » ou un « déni » que le leader de la gauche conteste fermement.
Il y a celles et ceux qui manifesteront dimanche à l’appel des présidents de l’Assemblée et du Sénat, pour ne pas laisser la place à la droite et au RN. Celles et ceux qui n’iront pas, refusant d’offrir une « virginité » au parti de Marine Le Pen. Et tous les indécis, pour qui choisir se révèle douloureux.