Pour le mouvement de Jean-Luc Mélenchon, qui appelle à s’opposer au « coup d’État social » dans les rues de la capitale, samedi 23 septembre, la manifestation a valeur de test politique. La venue de personnalités de gauche, dont Benoît Hamon et une délégation du PCF, est déjà signe d’une réussite.
Pendant 45 ans, les Le Pen ont développé une même gestion hypercentralisée du FN, ponctuée de purges, de scissions et de portes qui claquent. La démission de Florian Philippot prouve, à nouveau, l’impossibilité d’exister comme numéro deux au sein du parti lepéniste.
Pendant deux jours, les élus néophytes du mouvement d’Emmanuel Macron ont tenté une professionnalisation express. Au menu : jeux de rôle et travaux pratiques. Un exercice limité par l’absence de corpus idéologique.
Le PCF avait invité les formations de gauche à se rencontrer pour livrer une image d’unité, photo à l’appui. Mais Pierre Laurent, son secrétaire général, s’en est pris directement à Jean-Luc Mélenchon et l’illusion de rapprochement s’est vite envolée.
L’AfD (Alternative pour l’Allemagne) est assurée, ce 24 septembre, d’envoyer des députés au Parlement fédéral. Quelle stratégie et quel personnel politique pour ce parti d’extrême droite ? Rencontre avec un de ses candidats.
Pour sa rentrée politique, lors de la Fête de l'Humanité du 15 au 17 septembre, le PCF veut s'appuyer sur le mouvement social pour affirmer sa voix d'opposant au gouvernement. Il doit aussi lancer une réflexion sur une transformation en profondeur face à La France insoumise.
L’eurodéputé, devenu cet été le principal porte-parole de Marine Le Pen, lui succède en tant que co-président du groupe ENL au Parlement européen. Une élection qui intervient en période de turbulences dans les relations du FN avec ses alliés européens.
Ludovic de Danne, conseiller international de Marine Le Pen et secrétaire général du groupe qu’elle copréside à Strasbourg, a été poussé à la démission mercredi. En juillet, le Parlement avait demandé une « enquête approfondie » sur des dépenses du groupe jugées « non conformes ».
Débat entre Christophe Aguiton, chercheur qui publie La gauche du XXIe siècle, enquête sur une refondation, et Élise Löwy, membre du comité de rédaction de la revue Ecorev.
Dans un entretien-fleuve au Point, le président développe plusieurs des réformes à venir. APL, assurance chômage, université… Toutes les antiennes de la droite y sont réunies. Mais aucun marqueur de gauche n’y figure.
Après les polémiques estivales, le président a réuni les ministres, lundi, lors d’un séminaire qui s’est transformé en cours de communication politique. Le chef de l’État entend les sortir de l’anonymat. Et se créer des pare-feux avant les mobilisations de septembre.
Jean-Luc Mélenchon a retrouvé dimanche à Marseille son rôle de tribun en invitant à se mobiliser le 23 septembre contre « le coup d'État social » du gouvernement. Incisif et appelant au rassemblement au-delà de son mouvement, il a éludé la question de sa structuration devant des militants qui s'interrogent.
Pour son premier grand rendez-vous depuis la séquence électorale, ce dernier week-end d'août à Marseille, le mouvement veut affirmer son implantation. L'occasion de sensibiliser les membres aux actions qui se veulent concrètes et utiles, surtout dans les quartiers populaires.
Atomisée depuis la victoire d’Emmanuel Macron, la droite fait sa rentrée en ordre dispersé. Derrière les discours sur la nécessaire refondation du parti LR pointent déjà les ambitions des uns et des autres pour en prendre le contrôle en décembre prochain. Le coup d’envoi est donné par les Jeunes Républicains, réunis au Touquet les 26 et 27 août.
Mercredi 16 août, les statuts d’En Marche! ont été adoptés avec 90 % des suffrages. De cette consultation riche en rebondissements a émergé une fronde sur la question du fonctionnement du parti. Elle provient de ceux qui pensaient qu’une fois la victoire acquise, le retour à un fonctionnement démocratique serait de mise. LREM n’envisage pas de leur permettre une quelconque expression en interne.
Emmanuel Macron a déposé plainte contre un photographe de presse pour « harcèlement » et « atteinte à la vie privée ». Outre le déséquilibre des forces entre un président de la République, intouchable pénalement, et un paparazzi, le chef de l’État semble surtout désireux de verrouiller le contrôle de son image.