Le chef de file de La France insoumise a fait ces dernières années plusieurs déclarations ambiguës, voire imprégnées de stéréotypes antisémites, dénoncés comme tels par de nombreuses organisations juives et au-delà. Une « absence de sensibilité » ou un « déni » que le leader de la gauche conteste fermement.
Il y a celles et ceux qui manifesteront dimanche à l’appel des présidents de l’Assemblée et du Sénat, pour ne pas laisser la place à la droite et au RN. Celles et ceux qui n’iront pas, refusant d’offrir une « virginité » au parti de Marine Le Pen. Et tous les indécis, pour qui choisir se révèle douloureux.
La présence annoncée de l’extrême droite au rassemblement contre l’antisémitisme, organisé dimanche à l’initiative des présidents des deux chambres du Parlement, embarrasse à droite et divise à gauche. Le résultat de plusieurs années de confusionnisme politique, alimenté par Emmanuel Macron et ses soutiens.
Tout en soutenant le droit d’Israël à se défendre, le président de la République tente de montrer qu’il n’oublie pas les populations civiles de Gaza. Un devoir moral de la France, explique-t-on à l’Élysée, qui n’est pas dénué de considérations de politique intérieure.
La droite sénatoriale et les centristes ont supprimé les rares mesures dites « humanistes » du texte porté par Gérald Darmanin. Une manœuvre qui assure à celui-ci un vote de sa loi par la chambre haute, mais qui ne présage de rien quant au sort qui lui sera réservé à l’Assemblée nationale.
À l’instar de François Ruffin ou Clémentine Autain, de nombreuses voix se sont insurgées contre la mesure disciplinaire que la députée de Seine-Saint-Denis, autrefois proche de Mélenchon, s’est vu signifier par la direction du groupe parlementaire. L’enjeu : la capacité de LFI à ne pas se réduire à un parti personnel.
Le député socialiste de l’Essonne réagit à la récente proposition d’une marche contre l’antisémitisme, en recrudescence en France. Reprochant aux Insoumis une stratégie de conflictualisation systématique, il affirme la possibilité d’une ligne à la fois « rassurante et combative ».
Alors que le projet de loi sur l’immigration est examiné au Sénat cette semaine, plusieurs amendements sont venus durcir encore un peu plus le texte, notamment sur l’aide médicale d’État, les quotas migratoires ou le regroupement familial. Avec l’assentiment du ministre de l’intérieur.
Le Sénat vient d’adopter la suppression de l’aide médicale d’État, qu’il veut remplacer par une aide médicale d’urgence. La lecture biaisée des chiffres par les élus de la chambre haute néglige les vertus économiques de ce dispositif.
Alors que le texte porté par Gérald Darmanin est étudié au Sénat cette semaine, un collectif regroupant des professionnels de l’asile et du droit au séjour alerte, dans une note rendue publique ce lundi, sur une « surenchère législative » qui ne pense pas suffisamment les conséquences des mesures proposées.
Le parti Les Républicains, qui menace de faire échouer le texte de Gérald Darmanin examiné à partir de lundi au Sénat, s’est engagé dans une fuite en avant anti-immigration. La droite d’opposition entend durcir le projet de loi et flirte sans complexe avec les positions du Rassemblement national.
Deux ans après le troisième référendum d’autodétermination, la Nouvelle-Calédonie doit trouver une suite à l’accord de Nouméa. Une gageure pour les indépendantistes, confrontés à des divisions internes et à un manque de renouvellement.
En déplacement dans un pays meurtri par les attaques du Hamas, Éric Zemmour a transformé son voyage de trois jours en événement de campagne, utilisant le conflit au Proche-Orient pour développer sa rhétorique sur la « guerre des civilisations ».
En 2019, le service de renseignement intérieur a recensé « les relais d’influence » utilisés par la Russie dans le cadre des élections européennes. Les quatre seuls politiques français cités sont membres du Rassemblement national, ou l’ont été. Parmi eux, une conseillère franco-russe du RN au Parlement européen.
Lundi 30 octobre, Mathieu Dejean a évoqué pendant deux heures la tourmente que traverse actuellement la Nouvelle Union populaire écologique et sociale.
Après une mobilisation monstre pour l’hôpital fin septembre, dont ils étaient absents, les militants de gauche de Haute-Marne racontent leurs difficultés à disputer le terrain au Rassemblement national. L’extrême droite profite de ses nouveaux élus et d’un sentiment d’abandon dans les communes rurales pour s’enraciner.